Roberta Bayley est connue pour avoir photographié la scène punk new-yorkaise des années 1970. Grâce à de la chance et beaucoup d’audace, l’artiste est devenue une icône de l’univers punk. Mais connaissez-vous son histoire avec ce milieu contestataire ? Arte nous présente la photographe dans un court documentaire.
Roberta Bayley et le monde de la musique
Née en Californie dans la baie de San Francisco, Roberta Bayley a toujours été une grande passionnée de musique. Les Beatles, les Rolling Stones, les Kinks, les Who, les Byrds, Bob Dylan… nombreuses sont les grandes icônes de la musique qu’elle a pu voir en concert.
Ancrée dans le monde du rock, elle commence à travailler au CBGB, un célèbre club punk. Grâce à ce club, elle deviendra plus tard photographe en chef du magazine Punk et est encore aujourd’hui reconnue comme un pilier du mouvement.
Immortaliser le chaos
Au milieu des années 1970, Roberta Bayley est videuse dans un club de Manhattan. Elle y photographie la naissance du punk, un milieu sauvage et contestataire mais également de pauvreté et de simplicité.
Avec un simple Pentax Spotmatic, un mur et un groupe d’amis, elle prend une photographie qui marque la naissance du punk – puisque la bande d’amis s’avère être le groupe Ramones, groupe fondateur du mouvement punk. La photographie devient la couverture de l’album du groupe, et c’est ainsi que la simple photographie de Roberta Bayley est rentrée dans l’histoire.
La photographe se lie ensuite avec Iggy Pop, Debbie Harry et les membres de Blondie qu’elle a photographié à leurs débuts. Elle devient ainsi la photographe qui immortalise le punk. Mais le déclin du mouvement provoque l’oubli de son travail, jusque dans les années 1990 lorsque le groupe Nirvana reconnait l’influence du punk.
Le travail de la photographe est alors à nouveau reconnu et exposé à travers le monde. Encore aujourd’hui, vous pouvez retrouver son travail dans d’innombrables livres et magazines sur le punk.
Cette vidéo, issue de la série Gymnastique, est à retrouver sur le site d’Arte.
