À travers 58 pays, le photographe italien Gabriele Galimberti rencontre des enfants et les photographies avec leurs jouets, une façon de montrer les inégalités sous un nouvel angle.
« J’ai commencé ce projet presque par hasard ! » nous explique le photographe. C’est sur la simple demande d’amis que Gabriele Galimberti prend la première photo d’une longue série. « Mon amie m’a demandé de photographier son enfant. Alors je suis allé chez eux et elle jouait avec les vaches. Je trouvais la situation vraiment agréable et j’ai décidé de prendre la photo de cet enfant avec les vaches et ses jouets », raconte le photographe, qui tomba amoureux du résultat.
Pour un autre projet, Gabriele Galimberti est amené à faire le tour du monde en vivant chez l’habitant. Il saute donc sur l’occasion pour se lancer en parallèle dans une série de photos sur les enfants du monde avec leurs jouets. Ce ne sont pas moins de cinquante-huit pays que l’homme représente via tous ses enfants âgés de 3 à 6 ans.
Inconnu et muni d’un Canon EOS-1Ds, Gabriele Galimberti peut faire peur à certains enfants non habitués à ce qu’un homme débarque chez eux et touche à leurs jouets. Pour remédier à cela, le photographe confie avoir joué plusieurs heures quelques fois avec les enfants : « En fait, il était assez facile de gagner leur confiance. J’ai simplement joué avec eux ! Bien sûr j’avais l’aide de leurs parents, mais la plupart du temps j’avais mon téléphone avec moi et donc les photos des enfants que j’avais déjà photographiés auparavant. Alors parfois, il suffisait de leur montrer les autres photos pour les convaincre de poser pour moi. J’étais vraiment surpris de voir à quel point il était facile pour les enfants de comprendre mon projet. Et oui, la plupart du temps, je rangeais tous leurs jouets avec eux ! » explique-t-il avec humour.
Mais certains shooting ont été plus difficiles, comme celui du petit Taha qui refusait de participer au projet et ne cessait de pleurer quand le photographe touchait sa voiture – son unique jouet. Alors Gabriele Galimberti voulu renoncer à la séance, mais la mère de l’enfant ne voulait pas et à su faire sourire son fils le temps de trois minutes, qui on suffit au photographe pour immortaliser ce moment.
Pour Gabriele Galimberti son projet qui montre les enfants avec leurs jouets et dans l’endroit où ils jouent le plus souvent, veut simplement montrer les différences du monde. Comment en fonction de ton lieu de naissance, ta vie est impactée via la simple thématique qu’est le jeu.
Retrouvez tout le travail de Gabriele Galimberti sur son site et la suite des photos du projet Toy Stories sur ses réseaux sociaux.