Face à la mer : Aliocha Boi nous emmène dans les lieux délaissés de Cuba

Actualité : Votez pour les Zooms 2019 du Salon de la Photo : Phototrend présente « Cuba » d’Aliocha Boi

Votez pour les Zooms 2019 du Salon de la Photo : Phototrend présente « Cuba » d’Aliocha Boi

Dans deux nouvelles séries, le photographe Aliocha Boi  nous propose de découvrir Cuba comme il l’aime. La ville Tarara et l’hôtel Riomar, deux lieux abandonnés dont il transmet la beauté dans Face à la mer.

© Aliocha Boi

Alors qu’il avait déjà fait un premier voyage à Cuba en 2016, Aliocha Boi eut envie de revenir dans ce pays qui l’avait marqué. Mais cette fois, l’histoire qu’il raconte est différente. Une histoire inspirée de la lumière et des couleurs vives des bâtiments abandonnés de la Havane.

C’est donc toujours avec le même appareil photo depuis des années, un Nikon D750 qu’il part une dizaine de jours pour photographier Cuba.

Ce n’est pas tant un travail documentaire mais surtout une « démarche contemplative » pour le photographe qui souhaite que le spectateur sorte du temps et prenne ses distances avec la réalité lorsqu’il contemplera ses photographies.

© Aliocha Boi

En marchant plus de 20km par jour, le photographe se rendit compte qu’il y avait énormément de lieux abandonnés à Cuba, particulièrement à la Havane. Et c’est à la fin de son séjour seulement, qu’il découvre la ville de Tarara et l’hôtel de Riomar et les photographies sans savoir encore qu’il allait en faire un projet.

« J’ai choisi ces deux lieux pour raconter une histoire plus large et surtout par intérêt visuel. Cuba est un pays en perpétuelle transition, c’est ce que j’ai voulu traiter par le prisme de l’urbex. » nous raconte Aliocha Boi.

© Aliocha Boi

L’hôtel Riomar et la ville abandonnée Tarara ont été construits avant la révolution de 1959 et font face à la mer, ce qui est le fil conducteur du projet d’Aliocha Boi. « Dans la première série, la métaphore de l’entre-deux est aussi bien visible dans cette lumière tirant vers le clair-obscur que dans la confrontation entre intérieur et extérieur. Dans la deuxième, l’intérêt est porté aux espaces intermédiaires. C’est toute une ville qui semble figée, hors du temps, en attente » nous explique le photographe.

Aliocha Boi rentre en France et analyse ses photos. C’est là que le déclic se produit et qu’il décide de créer son projet Face à la mer. Des séries d’une vingtaine de photos pour chacune, que le photographe tenait à expliquer : « je voulais bien sûr que l’on comprenne le contexte, c’est pour cela que j’ai raconté par écrit l’histoire des deux lieux ».

Pour retrouvez l’intégralité des photos des séries Face à la mer d’Aliocha Boi, rendez-vous sur son site internet et sur son Instagram.