Cette année, c’est l’homme torche symbolisant les manifestations au Vénézuéla immortalisé par Ronaldo Schemidt qui a gagné le grand prix World Press Photo de l’année 2018. Voici l’histoire de cette photographie ainsi que les autres clichés gagnants.
À 46 ans, le photojournaliste vénézuélien voit sa carrière récompensée du prix World Press Photo, surement le plus prestigieux dans ce métier. Travaillant à Mexico pour l’AFP, il est allé couvrir les conflits sociaux qui font rage dans son pays depuis quatre ans.
À cause de l’hyperinflation et d’une réforme électorale, le pays s’est embrasé, faisant 115 morts depuis 2014. Le président Nicolás Maduro est lui, toujours au pouvoir et tente de redresser l’économie avec une nouvelle crypto monnaie, le petros, indexé sur le prix du baril de pétrole.

Le 3 mai 2017, les rues de Caracas ont accueilli de nouvelles manifestations violentes contre le président. José Víctor Salazar Balza, 28 ans, a subi comme beaucoup d’autres les désagréments du feu causé par les cocktails Molotov et autres fabrications artisanales explosives.
Cette photographie montre l’impressionnante violence qui a sévi dans les villes du pays pendant ces affrontements avec la police. La moitié du cliché est en feu, comme son sujet, qui fuit. L’expression de son visage est cachée par un masque à gaz qui accentue l’aspect terrifiant de la photo.
Ci-dessous, les photographies gagnantes par catégories avec les détails dans les descriptions.















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