Pour la 6ème édition du festival de l’Emoi Photographique à Angoulême, vingt-huit artistes sont invités sur le thème du corps dans tout ses états. Découvrez du 24 mars au 29 avril 2018 un large panel photographique avec entre autres ORLAN, Joana Choumali et Gérard Chauvin.
Depuis 2013, l’association du festival invite des photographes du monde entier pour exposer leurs travaux sur un thème commun. Au cœur d’Angoulême, une des plus grandes villes culturelles françaises, les différents artistes exposent leurs créations dans onze lieux différents en rapport direct avec l’art et la passion de créer.
Cette année, les trois principaux participants, ORLAN, Joana Choumali et Gérard Chauvin sont exposés au Musée des Beaux-Arts d’Angoulême. Ensuite, les vingt-un autres invités se dispersent entre l’Hôtel Saint Simon, la vitrine de l’association du festival, Papiers Plumes et Soëlys, l’Hôtel du Département, la Maison des Peuples de la Paix, la cour de l’Hôtel de Ville, l’Hôtel du Palais, le Comptoir des Images, le Marché des Halles et le Théâtre Municipal d’Angoulême. Pas à pas, suivez notre présentation de cet évènement et des exposés au grès de ces lieux historiques.
Sommaire
Le Musée des Beaux-Arts d’Angoulême
Ce lieu prestigieux accueille les têtes d’affiche de ce festival annuel. Situé au square Girard II rue Corneille à proximité de la cathédrale Saint-Pierre, ce lieu historique accueille régulièrement des expositions temporaires telles qu’Alâthar de l’aventurière Lara-Scarlett Gervais.
Le musée est ouvert le mardi, mercredi et vendredi de 10h à 12h puis de 13h45 à 18h, le jeudi de 10h à 18h puis le week-end de 14h à 18h. Le tarif est de 5€ l’entrée contre 3€ pour le tarif réduit. Pour en savoir plus sur les conditions, n’hésitez pas à aller voir directement sur le site du Musée d’Angoulême.
Pour commencer, ORLAN est une artiste française très présente à l’étranger et sur le web qui touche aussi bien à la photographie qu’à la 3D, la vidéo, les jeux vidéo ou encore la science et la sculpture pour exprimer son art et ses revendications, en particulier féministes. ORLAN a commencé sa carrière dans les années 1960 en plein mouvement d’émancipation de la femme et des libertés humaines comme le prouve les contestations de mai 1968. Cependant, son œuvre va bien au-delà de la France puisqu’elle s’attaque également aux traditions méprisant la gente féminine venues d’Afrique, de Colombie ou d’Indonésie.
Pour le festival, ORLAN nous présente sa série Self-Hybridations confectionnée à partir de body painting et d’autoportrait. L’artiste française a souhaité utiliser ces concepts pour exprimer les richesses esthétiques des uns et des autres partout dans le monde. L’objectif est de montrer que la beauté est relative à la culture de chacun et est différente selon les régions du monde.
Artiste multimédia angoumoisin, Gérard Chauvin nous propose une installation vidéo et non pas une série photo. La série Screen Clothes ou vêtements écrans et préjugés utilise le sujet vestimentaire pour que l’on s’interroge sur nos libertés à l’ère de la mondialisation. Nos cultures sont peu à peu effacées pour laisser place à une unité rassembleuse, mais qui ne nous permet plus de créer des styles et des idées nouvelles.
Ainsi, l’artiste souhaite militer contre la fragilité de la liberté des femmes, de l’identité et des corps des désirs et de la pensée face à cette unification culturelle grandissante qui nous est venue tout droit d’Outre Atlantique. Cette performance ne comprend pas moins de 20 costumes parcourant le monde pour matérialiser les différentes identités culturelles.
Le troisième photographe à être invité au Musée des Beaux-Arts est Charles Bonnefond, un photographe qui aime voyager, découvrir différents horizons et différentes cultures, mais également étudier le concept du temps et de l’humain.
Sa série Mémoires in-foliée, pour la première fois exposée, expérimente le développement sur une feuille végétale (et non pas papier). Grâce à la photosensibilité de la chlorophylle contenue dans la feuille, il suffit d’exposer de la lumière à différents endroits de sa surface pour en faire apparaitre une image. Cette dernière n’a ni date ni couleur, permettant aux spectateurs de se poser la question du temps et de se concentrer uniquement sur les portraits représentés.
Hôtel Saint Simon
Cet hôtel particulier datant de 1530 est un monument historique situé au 15 rue de la Cloche Verte dans le centre-ville d’Angoulême. Il est aujourd’hui converti en galerie d’art et accueille neuf artistes pour ce festival. L’établissement est ouvert en continu et l’entrée est libre.
Autre personnalité à l’affiche, Joana Choumali, une photographe née en Côte d’Ivoire, s’est spécialisée dans le portrait pour explorer sa propre identité. Son travail, centré sur l’Afrique, a été visible dans de prestigieux magazines d’informations tels que Le Monde Afrique, Forbes Afrique Magazine et The Africa Report.
Awoulaba/Taille Fine est une série qui dénonce les règles que la mode impose par le biais notamment des mannequins en plastique. Elle permet aussi de comprendre la représentation d’un corps de femme en Afrique aujourd’hui. Les mannequins de Côte d’Ivoire ont des formes généreuses comme une Awoulaba, une belle femme africaine, mais ont également une taille fine et une peau blanche comme une belle femme occidentale. Ce mélange des deux modes est donc censé donner une femme parfaite à l’image de Kim Kardashian ou Nicki Minaj.
Ainsi, grâce à la superposition de photos de mannequins et de photos de femmes, Joana souhaite dénoncer le diktat de la beauté européenne mais également montrer que le modèle de la femme parfaite n’est pas représentatif de la réalité corporelle féminine.
Photographe et directeur de studio photo, Yann Calvez a voulu montrer le corps de la femme nue dans des positions de statues grecques antiques. Le nom de sa série, Caryatides, fait référence aux colonnes en forme de femmes en tunique qui supportent l’entrée d’un temple. Ces photographies permettent d’exalter le corps féminin.
Contrairement aux autres artistes, Stephane La Garff souhaite montrer les différents états du corps à travers l’ombre et le mouvement. Les photographies de Luminismes représentent ces corps dansants ou en suspension perceptibles grâce au Light Painting. Le spectateur se retrouve alors seul avec ce corps flou plongé dans une atmosphère hors du temps.
Dès 2009, Arthy Mad se consacre totalement à sa passion, la création artistique et la photographie.
N’aimant pas l’usage du corps dans les médias, il décide alors d’entamer deux séries, dont celle présentée à Angoulême, Contours, pour interroger notre place dans la société, mais également et surtout celle de notre corps. 31 volontaires ont alors accepté, parfois pour la première fois, de poser nus devant l’objectif d’Arthy. Ces personnes qui ne sont pas des modèles représentent les corps imparfaits que l’on ne voit pas dans les magazines, mais que l’on voit dans notre miroir. La question primordiale est de représenter la place que l’on se donne dans la société, celle que l’on subit, celle dont on veut se libérer…
Mon Œil ! est la série originale de Juliette Berny qui ne souhaite pas parler du corps en entier, mais seulement d’une partie de ce dernier. L’œil n’est peut-être pas un organe vital pour le corps, mais il l’est pour l’esprit.
Dans cette série photo, l’artiste souhaite changer le regard de chacun sur l’art. Pour cela, elle crée une série décalée tout en illustrant son propos dans son sujet, un œil assimilé à diverses choses plus bizarres les unes que les autres. Des insectes, des fleurs fanées, un clou, une mèche de cheveux… Ce petit globe oculaire de poupée en voit passer de toutes les couleurs.
Le projet photographique de Gisèle Didi, Pénélope, librement emboitée, a débuté en 2015. Cette série d’autoportraits aborde la condition féminine et ses aspects fragiles, encombrés et angoissants. L’artiste jongle aussi avec le côté grotesque de la société contemporaine en se mettant en scène avec des objets ridicules et des positions burlesques.
Chacun de ses autoportraits porte un nom se finissant en « -ette » représentant un sentiment ou un état d’esprit. Le cliché est également accompagné d’une citation de Philosophie Magazine pour pouvoir illustrer son propos. Une façon intéressante de représenter le corps de la femme dans tous ses états.
Passionnée par la nature, Francine Couvret aborde le sujet du festival en s’intéressant au corps des arbres et principalement à leurs yeux. Ces êtres vivants peuvent communiquer, apprendre et communiquer avec la communauté, alors pourquoi ne pourraient-ils pas voir ?
Dans la série Les yeux des arbres, Francine joue avec les photographies afin de mettre en forme un regard végétal. Ressemblant tantôt à une chouette tantôt à un reptile ou à un félin. Une série très originale qui souhaite mettre de la terreur dans les yeux de ses arbres afin de nous avertir sur les horreurs de l’être humain.
Le corps comme un objet est un thème récurrent dans le travail de ces photographes. Mais Daniel Nassoy a décidé de la présenter sous un autre regard. Dans Hommes-Objet, le photographe a intégré des clichés d’hommes nus à l’intérieur d’objets du quotidien comme par exemple une bouteille en verre. L’artiste a donc matérialisé totalement l’idée de l’homme objet, du corps comme objet de désir que l’on enferme chez soi comme quelque chose de précieux.
Underwater est une série d’autoportraits qui permet à Sébastien Barthel d’exprimer son vécu avec ses doutes, ses peurs, ses espoirs et ses souhaits. À partir d’une unique photo, Sébastien a voulu développer ce projet qui est très original visuellement. Une sorte de fumée s’échappe de la photo ci-dessus, tandis que des bulles et des cris s’expriment dans d’autres photographies.
Local de l’association du festival Émoi d’Angoulême
Situé au 29 rue de Beaulieu à Angoulême, l’association accueille également une artiste, Dorothée Machabert, qui présente son travail Bêtes is sur les vitrines de l’association. Étant donné que vous pouvez voir les photos de l’extérieur, il n’y a ni jour, ni horaire, ni tarif. Pratique !
À travers une série de portrait en noir et blanc envahi de petits animaux, Dorothée souhaite nous faire voyager dans notre imaginaire des comptes et des légendes que l’on se raconte de génération en génération. On suit le personnage de ces récits se transformer pour sortir grandi de toutes ces péripéties.
Cette exposition n’a encore jamais été montrée au public. Les petites bêtes comme les grenouilles, les escargots, les oiseaux ou encore les papillons font régulièrement partie de ces histoires d’enfants, souvent comme personnages principaux comme la grenouille qui se transforme en prince charmant.
Ces animaux rampants sur les corps des modèles pourraient nous dégouter, mais la subtilité des portraits nous emmène dans un univers imaginaire agréable et romanesque.
Papiers Plumes et Soëly
Deux lieux accueillent le travail de Julie Poncet. Tout d’abord, le Papiers Plumes est un établissement culturel dédié à l’univers du papier, de l’écriture et du dessin situé au 21 rue des Trois Notre-Dame à Angoulême. Vous pouvez vous y rendre de 11h à 19h30 du mardi au samedi. Le second lieu d’exposition, Soëly se trouve à l’Est dans la ville de Soyaux au 2 place Jean-Jacques Rousseau. On vous accueille du lundi au vendredi de 9h à 12h30 puis de 13h au 17h.
Dans sa série Sténocorpées, l’artiste réalise des autoportraits dans le but d’illustrer le rapport de la femme avec son corps. La nudité n’est pas un sujet facile, en particulier quand les photographies seront exposées à la vue de tous. Peu à peu, le corps et l’esprit gagnent en confiance et commencent à prendre de l’assurance et de la légèreté.
Grâce au noir et blanc, les visages restent anonymes grâce au trou noir formé par les cheveux.
Hôtel du Département
Les locaux du Conseil départemental de la Charente abritent également tout au long du festival quatre installations d’artistes. Vous pourrez les admirer au 31 boulevard Émile Roux. Les horaires administratifs sont les suivants : 8h à 18h du lundi au vendredi.
Le corps est abordé par l’intermédiaire des personnes âgées par Dominique Wildermann pour sa série The Remnants. Ces visages ridés sont barrés d’un trait de peinture vert comme pour dire que la société les a oubliés dès lors qu’ils approchaient de la fin de vie.
Née dans une famille proche du milieu photographique, Dominique a rapidement pris l’habitude de déambuler avec un appareil photo à la main. Elle expose pour la première fois sa série au festival d’Angoulême.
Les corps photographiés par Samuel Hense sont capturés en pleine nature, dans leur habitat naturel. Grâce à la surimpression à la prise de vue à l’appareil argentique, les couleurs nous plongent dans un univers onirique et poétique très apaisant.
Ces œuvres de la série Impression sont uniques et donnent lieu à une exposition exceptionnelle.
Chez Céline Bataille, on découvre le corps dans sa forme morte et revitalisée avec ses photographies de Taxidermie. Cette pratique est un art pour cette passionnée qui y voit plus une recréation de la vie qu’une réutilisation morbide de corps d’animaux sans vie. Témoin d’un passé, ces animaux peuvent également immortaliser une espèce disparue que les générations futures ne pourront connaitre qu’à travers leur naturalisation.
Flower Timegram a permis dans un premier temps à Gérard Staron de jouer avec un outil photographique moderne, Instagram. Le photographe voulait opposer les images brèves montrer sur le réseau social et les herbiers centenaires qui restent intactes dans les plus grands musées du monde. Le but de l’artiste était également de montrer l’effet du temps sur ces fleurs et leur beauté.
Maison des Peuples et de la Paix
Au 50 rue Hergé, la Maison des Peuples et de la Paix accueille une photographe souhaitant alerter le public sur la question des réfugiés. Pour admirer son travail, la maison ouvre de 10h30-12h30 puis de 13h30-19h sauf le dimanche et le lundi. L’entrée y est libre.
Dans une exposition inédite jamais présentée auparavant, l’artiste Clarisse Rebotier souhaite nous interpeler sur le trésor que détiennent tous ces réfugiés fuyant la guerre et la misère. Il y a peu, l’Europe était également touchée par une guerre dévastatrice. Nous vivions comme des rats. Ces petits animaux ragoûtants sont les sujets de la série Exodus de l’artiste.
Cour de l’Hôtel de Ville
L’Hôtel de Ville d’Angoulême située sur la place éponyme vous accueille pour découvrir les travaux de trois photographes dans sa prestigieuse cour. Vous pouvez déambuler dans cette exposition du lundi au vendredi de 8h à 18h ainsi que le samedi matin de 9h à 12h. L’entrée est évidemment libre.
Le photographe Jean-François Fort revient sur l’évènement catastrophique qui a eu lieu au Bangladesh en 2013 avec sa série Les vies brisées du Rana Plaza. Une usine de vêtements abritant 5 000 employés sur sept niveaux s’est effondrée faisant plus de 1 100 morts sur les 3 000 personnes présentent au moment de l’incident. Près de 100 corps ne seront jamais retrouvés dans les décombres.
À travers des portraits et des interviews, l’artiste revient sur cette horreur perpétrée par les géants du textile comme Mango ou Primark.
L’Unité locale de l’Enseignement est allée rendre visite aux détenus de la maison d’arrêt d’Angoulême afin d’organiser un atelier photographique avec les détenus. La prison, lieu privilégié de l’introspection, est l’endroit idéal pour fabriquer un travail sur nous-mêmes et sur l’être humain dans tous ses états. Grâce à cet atelier, les détenus ont pu mettre en image leur passé et pe(a)nser leur présent pour aller de l’avant.
Crisalida est le projet de l’artiste franco-brésilien Shinji Nagabe. Sans se préoccuper des prendre des modèles photo, l’artiste a souhaité photographier des habitants de Barcelone dans les rues de leur ville. Ce cocon en plastique dont sont entourés ces volontaires représente à la fois la protection et la fragilité à travers la transparence de la matière. De plus, cette coque étouffe les personnes qui se retrouvent emprisonnées à l’intérieur, métaphore des grandes villes occidentales.
Hôtel du Palais
À l’intérieur du bel hôtel trois étoiles du Palais, Ludovic Florent et Alain Gillet exposent leurs travaux. Cet établissement pittoresque est situé dans le centre ville au numéro 4 place Francis Louvel.
La série Amaterasu présentée par l’artiste Ludovic Florent est une ode à la femme et à son corps. Telles des nymphes, le photographe a voulu représenter la grâce et la sensualité des femmes qui ont fait notre vie. Une exposition très sensuelle qui s’inscrit parfaitement dans le décor rougeâtre et tamisé de l’hôtel.
Originaire des Pyrénées, Alain Gillet a souhaité montrer une réalité historique et traditionnelle de la région des Landes. Ce territoire marécageux était à l’époque praticable qu’à l’aide d’échasses. Encore aujourd’hui quelques groupes reprennent cette tradition et dansent sur les terres humides de la région comme leurs ancêtres aimaient le faire.
Ce passage de l’histoire qui se perpétue a donné l’idée à Alain de photographier ces Grandes Dames sur les échasses. Élégantes, gracieuses et irréelles, ces femmes montées sur des échasses donnent aux photographies une dimension surréaliste.
Comptoir des Images
Le Comptoir des Images d’Angoulême est une galerie d’art située au 7 rue de Genève à Angoulême. Elle accueille pour toute la durée du festival le photographe Hervé Cortinat et son travail sur le corps féminin. Pour pouvoir l’admirer, rendez-vous à la galerie du mardi au samedi de 11h à 12h30 puis de 13h30 à 19h.
Les dytiques d’Hervé nous interrogent sur la représentation du corps féminin dans notre société dite industrialisée et développée. Malgré ce sentiment d’évolution, le regard des nues féminin reste encore très tabou. Pudendum ne souhaite pas choquer, mais militer pour l’émancipation des corps, comme de nombreuses personnes la prônent depuis mai 1968.
Marché des Halles
Ouvert tous les matins de 8h à 13h, les Halles d’Angoulême accueille le travail commun de Philippe Le Roy et Candice Labrousse sur la place portant le même nom.
Elle est une jeune écrivaine de 20 ans et lui un photographe de 52 ans. Après une rencontre sur un shooting photo, ils ont souhaité travailler ensemble sur le sujet du corps et de l’âme, l’hôte qui réside dans chaque enveloppe charnelle.
En photographiant les différentes parties du corps, Philippe s’est occupé de la partie matérielle et charnelle du projet. De son côté, Candice s’est attelée à l’écriture, partie spirituelle de l’âme du travail. De cette collaboration est donc née la série Monologue à un corps.
Théâtre municipal d’Angoulême
Sur l’avenue des Maréchaux, le théâtre d’Angoulême accueille les deux derniers artistes de notre longue présentation, Jasmine Durant et Justine Darmon. Le théâtre est ouvert de 13h à 18h du mardi au vendredi, de 10h à 12h puis de 13h à 18h le mercredi et de 14h à 18h le samedi.
Jasmine Durand pratique aussi le dessin et la peinture, mais a préféré transmettre ses émotions par la photographie. Ses photographies cherchent à raconter un récit et à s’interroger sur le féminin, la nature et les autres mystères du monde et de l’humain.
Ici, sa série Arabesque nocturne est une seconde série en diptyque qui nous fait voyager dans l’univers de la nuit, de la femme et de la nature. Ce noir et blanc poétique s’accorde parfaitement avec les similitudes graphiques et symboliques des deux photographies.
À travers une série de neuf photographies, l’artiste Justine Darmon a souhaité mettre en image les mythes grecs qui la passionnent. Pour cette photographe, ces récits mythologiques antiques racontent parfaitement les passions qui animent les êtres humains depuis leur création. L’âme, mais aussi le corps sont des sujets très importants dans la culture antique et Justine a tenté de les réadapter en photographie en utilisant une ambiance sombre et des corps nus. Orphée, Perséphone, Pan, Médée et bien d’autres sont mis à nu sous l’objectif de la photographe.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site du festival de l’Émoi photographique.