DLSP est une rubrique qui vous permet de découvrir les « setups » photo de photographes, professionnels ou amateurs, connus ou anonymes, afin de dévoiler ce qu’il se cache dans leurs sacs photo.
Aujourd’hui c’est Aurélien Digard qui nous partage un sac photo minimaliste pour ne laisser place qu’à la créativité.
Je suis un photographe amateur situé en banlieue proche de Paris. J’explore un domaine finalement assez peu représenté en photographie : la musique expérimentale. Que ce soit lors de performances dans des lieux confidentiels ou à travers des portraits d’artistes, je me fais le témoin de cette scène méconnue et tente d’en retranscrire le caractère étrange et insolite.
- Un sac Lowepro Event Messenger 100 : mon premier sac photo qui me permet d’aller à l’essentiel en emportant set-up réduit au minimum. Je suis convaincu qu’en s’imposant des limitations matérielles, on doit faire preuve davantage de créativité pour compenser,
- Un Canon EOS 6D : un boîtier très robuste et satisfaisant qui me suit depuis 2014 et qui m’a ouvert les portes du plein format à un prix abordable. Son point noir reste à mon sens son faible nombre de collimateurs de focus,
- Un Canon EF 28mm f/1.8 USM : étant adepte des focales fixes performantes en basse lumière, c’est mon objectif principal vissé en permanence. Sa longueur focale proche du grand-angle demande d’aller au contact du sujet tout en tenant compte de son environnement. En prenant au contraire du recul, il devient utile pour rendre compte de l’espace et de l’architecture des lieux que je fréquente,
- Un Canon EF 40mm f/2.8 STM : un véritable couteau suisse qui rentre dans la poche avant du sac. C’est l’objectif à tout faire à mi-chemin entre un 35mm parfois trop court et un 50mm souvent trop long. Son atout est une grande discrétion, et en portrait, rassure les sujets intimidés par les objectifs imposants,
- Yongnuo YN-568EX II Master Flash TTL HSS : plus économique que son homologue de chez Canon mais tout aussi sérieux et performant. Yongnuo n’a, à vrai dire, plus à faire ses preuves sur le segment des flashs Speedlite,
- Deux cartes SD Sandisk de 32 Go et 16 Go : une carte principale et une autre de secours au cas où,
- Une lingette microfibre : pour passer un coup sur le filtre de l’objectif (on ne sait jamais ce qui peut arriver dans les lieux de concerts)
Un encombrement minime pour se concentrer uniquement sur la photographie.
Découvrez le travail d’Aurélien Digard sur son compte Flickr et sa page Facebook.