Test des imprimantes photo Kodak Photo Printer Mini et Kodak Photo Printer Dock

7
sur 10
Où acheter

La marque Kodak, par le biais d’accords de licence, continue de rayonner malgré son éclatement et applique régulièrement son logo rouge et jaune sur de nouveaux produits. Les deux nouvelles imprimantes à sublimation thermique Kodak Photo Printer Dock et Kodak Photo Printer Mini en sont le parfait exemple.

Retrouvez les Kodak Photo Printer dans notre guide d’achat des meilleurs appareils photo instantanés

La Photo Printer Mini se contente de photos au format carte de crédit (54x86mm) alors que la Photo Printer Dock permet d’imprimer des photos au format carte postale (100x148mm). Leur prix public est respectivement de 129,99€ et 139,99€.

Nous avons reçu les deux modèles à la rédaction pour un test détaillé. Voici notre compte rendu.

Kodak Photo Printer

Quelques mots sur Prinics

Prinics, qui fabrique les deux imprimantes Kodak, est une entreprise basée en Corée du Sud et créée en 2005. Sur son site, la société se présente comme « le fournisseur d’imprimantes photo numérique de haute qualité pour le monde entier ». La société indique avoir inventé ses propres produits et détient plusieurs brevets sur ses technologies. Parmi ces produits, le PicKit, « l’imprimante photo du peuple », est le produit phare de Prinics.

PicKit.jpg

Pas étonnant alors que l’imprimante Kodak Photo Printer Mini en soit une adaptation à la sauce Kodak, surtout qu’avec un seul bouton, elle s’accorde très bien avec le slogan de Kodak « Appuyez sur le bouton, nous faisons le reste ».

Prise en main des Photo Printer Mini et Photo Printer Dock de Kodak

La Photo Printer Mini est une imprimante portable et compacte qui se connecte en Wifi, Wifi Direct ou NFC à un smartphone Android ou iPhone à l’aide de l’application Kodak Printer Mini. Ce petit rectangle plat est autonome (avec une batterie de 620 mAh rechargeable en micro-USB et permettant d’imprimer 20 photos par charge – temps de recharge 1h30), mesure 7,93 x 15,63 x 2,46 cm et pèse 250g.

Kodak Photo Printer Mini

C’est l’imprimante portable par excellence, à glisser dans un sac à dos ou même la poche d’un blouson. Le boîtier de l’imprimante est en plastique noir, avec un revêtement mat qui retient facilement les traces de doigt. Elle imprime des photos au format 5,4×8,6 cm, format appelé également « carte de crédit ». La Kodak Printer Mini est disponible en trois coloris : noir, blanc et or.

En comparaison, la Photo Printer Dock est bien plus massive. Le modèle reçu en test est le PD450. C’est la version avec une connectique micro-USB pour Android. Pour la tester avec un iPhone, nous avions un adaptateur micro-USB > Lightning. La version PD480 utilise un port Lightning pour iOS.

Kodak Photo Printer DockTest-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-35.jpgTest-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-37.jpg

Cette imprimante se connecte uniquement en filaire, par câble USB à un appareil photo compatible PictBridge, en plaçant le smartphone sur la base ou en connectant une clé USB au port USB et en accédant aux photos via l’application mobile Kodak Photo Printer Dock. Pas de connectique USB-C, même s’il est simple de trouver un adaptateur micro-USB vers USB-C.

Le modèle PD450W – non testé – se connecte également en Wifi à un smartphone Android ou iPhone. Pour fonctionner, l’imprimante a besoin d’être branchée au secteur. Elle mesure 16.58 x 10 x 6.8 cm et pèse 760g, ce qui en fait une imprimante transportable, mais pas vraiment portable. La base de l’imprimante est blanche, avec un liseré jaune rappelant Kodak. À noter que ce dock permet également de recharger le smartphone soit via le dock, soit à l’aide d’un câble USB. Le format de photos qui sort de la Printer Dock est du 10×14,8cm, assez proche du format photo 10×15 dit « carte postale ».

Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-15.jpg

Fonctionnement des Kodak Photo Printer : la sublimation thermique

Les deux imprimantes utilisent la même technique d’impression : la sublimation thermique. À la place de l’encre, l’imprimante utilise une cire pigmentée qui, chauffée à haute température, passe de l’état solide à l’état gazeux et est projetée sur le papier où elle refroidit et se solidifie. Pour obtenir la photo finale, l’imprimante superpose trois couches de couleur : jaune, magenta et cyan puis applique une couche de vernis protecteur. C’est pour cette raison que l’imprimante fait passer la photo 4 fois devant le rouleau afin que l’image soit terminée.

Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-impression.jpg

La sublimation thermique est une technique d’impression utilisée couramment dans l’industrie photo. C’est par exemple ce qui est utilisé dans les bornes photo que l’on retrouve dans les grandes surfaces ou les gares.

Deux imprimantes, deux applications mobiles Photo

Pour choisir, préparer et envoyer ses images vers l’une des deux imprimantes, Kodak propose deux applications mobiles : Kodak Printer Dock (iOS et Android) et Kodak Printer Mini (iOS et Android). Une application par imprimante, vraiment ? Durant notre test, nous avons cependant découvert que les deux applications étaient interchangeables. En fait, il s’agit de la même application, seul le nom – et peut-être quelques subtilités – change. À choisir, téléchargez la version Printer Dock qui est censée être la plus complète, car l’imprimante Printer Dock gère davantage d’options.

Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-12.jpg

Disponible gratuitement, l’application mobile permet d’imprimer des photos à partir de différentes sources : l’appareil photo de votre smartphone, la galerie photo, vos vidéos (il s’agit d’une capture d’un moment de la vidéo), une clé USB (uniquement sur la version Dock, fonction pas encore disponible à l’heure du test) ainsi qu’à partir de votre compte Facebook, Instagram et Google Photos. Il est même possible de rechercher une image sur Internet via un moteur de recherche intégré et de l’imprimer, sans se soucier du respect des droits d’auteur…

La définition minimale pour imprimer une photo de manière optimale est de 1240x1864px pour la Printer Dock et de 640x1024x pour la Printer Mini. Les formats supportés sont le JPEG et le PNG.

Au sein de l’application Kodak, il est possible de recadrer l’image, créer des collages, la retourner, ajuster les réglages, appliquer des filtres artistiques, utiliser des modèles prédéfinis (type carte de Noël, carte de visite, etc.) ou bien encore d’ajouter des stickers, du texte ou dessin au pinceau sur une image. La créativité n’a aucune limite.

Kodak Printer application iOS

L’application gère les files d’attente : il est possible d’envoyer plusieurs photos à imprimer de suite. Par contre, seule la Dock est capable d’imprimer des photos à la suite sans action humaine ; la Mini imprime une photo à la fois et vous devez retirer la photo de la fente de sortie pour que la seconde impression se lance.

Après avoir testé l’application sur un iPhone 6s, iPhone 7 et un Motorola G4 Plus, nous avons relevé quelques inconsistances dans son usage. Sur iOS, le premier lancement, qui est suivi d’une demande d’autorisation d’accès à la librairie de photos, entraîne un plantage de l’application. Au second lancement, tout fonctionne, mais ensuite certaines photos disponibles dans la bibliothèque de photos ne sont pas disponibles dans l’application Kodak, malgré le fait qu’elles apparaissent sur l’icône miniature du tas de photos « Toutes les photos ». L’intégration avec l’application Photos sur iOS n’est donc pas optimale, Kodak aurait peut-être dû tirer parti de l’API de Photos pour disposer d’un Photo Picker plus stable. Autres soucis : en remontant dans notre historique de photos, certaines sont stockées dans iCloud Photo Library et l’iPhone ne conserve que la miniature pour gagner de l’espace. Au lieu d’aller chercher la photo originale, l’application Kodak se contente d’imprimer la miniature, avec une résolution insuffisante pour une photo de qualité (un message indique que la résolution n’est pas suffisante et risque de dégrader l’image).

Enfin, à chaque fois que vous fermez puis rouvrez l’application Kodak (ou changer rapidement d’application), cette dernière perd toute trace de votre position dans l’application : très agaçant pour quelqu’un qui a tendance à « switcher » entre différentes applications assez souvent, pensez donc à sauvegarder vos changements avant de changer d’application. Le seul bon point, c’est qu’une fois la photo envoyée à l’imprimante, il est possible de faire autre chose.

Une fois l’imprimante connectée, soit en Wifi (en se connectant au réseau Wifi généré par l’imprimante dans le cadre de la Mini), soit via le dock de la Printer Dock, l’impression de la photo se lance.

Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-8.jpg

Vitesse d’impression et bruit

Du fait de la technologie utilisée – la sublimation thermique, le temps nécessaire pour réaliser une impression est relativement long : compter au moins 1 minute, peu importe la couleur de l’image, car il y a obligatoirement 4 passes : jaune, magenta, cyan et une couche de vernis pour protéger l’image contre l’humidité et les traces de doigt.

Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-5.jpg
2e passage avec la couche magenta appliquée à l’image

Les deux imprimantes sont loin d’être silencieuses. Si la version Mini se laisse facilement oublier, l’imprimante Kodak Photo Printer Dock est quant à elle assez bruyante, avec des bruits de rouleaux assez stridents, surtout si vous imprimez plusieurs photos à la suite. Le fait que le modèle de base ne soit pas Wifi empêche cependant de placer l’imprimante trop loin de son utilisateur.

Qualité d’impression

Mettre le logo Kodak sur la boîte d’un produit, c’est faire un pari osé. D’un côté, Kodak est une marque au capital sympathie encore très fort et qui a marqué le monde de la photographie. Mais d’un autre côté, ces derniers temps, les produits estampillés Kodak ne sont généralement que des fantômes de la marque, utilisée comme atout marketing par des sociétés n’ayant en rien l’historique de Kodak.

Est-ce que la qualité d’impression de ces deux imprimantes est si révolutionnaire que Prinics nous le fait croire ? Pour répondre à cette question, nous avons imprimé plusieurs dizaines de photos, avec des tons et des couleurs variées.

Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-17.jpg

Les deux imprimantes ont des caractéristiques similaires en termes de couleurs et de définition : 256 niveaux de température par couleur, soit 16,7 millions de teintes différentes par superposition des trois couches et une résolution de 300 dpi.

Le papier utilisé par ces machines est du papier photo brillant fourni par Kodak avec ses recharges de cartouche.

Pour chacune des imprimantes, nous allons aborder deux points : la qualité d’impression et le respect des couleurs et des détails.

Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-26.jpg

Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-27.jpg

Dans l’ensemble, l’imprimante portable Kodak Photo Printer Mini offre une qualité d’impression moyenne, mais relativement bonne pour ce format. Attention, cette qualité est à mettre en relation avec le format et l’usage de cette imprimante : elle est davantage là pour partager un moment rapidement ou en voyage que pour réaliser des tirages de qualité. On remarque cependant facilement les lignes d’impression sur les photos, comme vous pouvez le voir sur ce comparatif en gros plan :

Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-19.jpg

Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-20.jpg
Détail sur une photo imprimée avec la Mini : les lignes verticales sont bien apparentes
Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-28.jpg
Détails à 100% : Mini en haut, Dock en bas

Pour les couleurs, les photos format carte de crédit générées par la Mini offrent un rendu un peu plus chaud que la photo source, en tirant un peu sur les jaunes. Par contre, les zones claires sont facilement brulées et les détails, par exemple des nuages dans un ciel clair, passent à la trappe.

Pour la Photo Printer Dock, la qualité d’impression est meilleure et les lignes d’impression sont invisibles à l’oeil nu. Par contre, pour le respect des couleurs, ce n’est toujours pas ça : les photos tirent cette fois vers le bleu et ici encore les zones claires sont facilement brulées, sans conserver de détails.

En comparant la photo d’origine avec les images obtenues à partir de la Printer Mini ou Printer Dock, on se dit que le rendu à l’écran de la photo d’origine se situe entre les deux. Attention, il faut savoir que l’écran d’un smartphone n’est pas forcément très bien calibré.

Polaroid-4-2 Polaroid-3-2

Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-22.jpg

Les deux imprimantes pêchent sur un point : les dégradés de couleur. Comme vous pouvez le voir sur le ciel dans cette image, certaines parties des dégradés ne sont pas respectées. Pourquoi ce problème ? La raison peut être double : l’envoi de fichiers JPEG compressés à l’imprimante entraîne une perte d’informations dans cette zone ou bien ces nuances de couleurs ne sont pas supportées par l’imprimante. La réponse doit sûrement se trouver entre les deux, et l’impression de dégradés de couleurs, même sur des imprimantes haut de gamme, est souvent un casse-tête.

Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-23.jpg
A gauche, photo imprimée avec la Mini / A droite, photo imprimée avec la Dock. Dans le ciel, on voit que le dégradé de bleu n’est pas vraiment bien passé à l’impression
Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-29.jpg
Photo réalisée avec la Printer Dock : le dégradé dans le ciel pour cette photo réalisée à l’heure bleue est vraiment désagréable

Nous avons aussi noté que Kodak avait tendance à bidouiller la photo lorsqu’elle passait par son application. En prévisualisation, une sorte d’accentuation est appliquée à l’écran. On ne sait pas vraiment si c’est l’effet appliqué à la photo finale imprimée, mais Kodak semble prendre le parti de faire le travail de préparation du fichier à la place du photographe. On aime ou on déteste, mais pour la cible des amateurs visée par ces produits, c’est peut-être un point demandé pour imprimer facilement ses photos sans mettre les mains dans la machine.

Sur l’ensemble des impressions, on note que l’image a tendance à pixeliser davantage que de raison, sûrement à cause du traitement numérique réalisé par l’application.

Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-7.jpg

Dernier point que nous ne pourrons pas tester tout de suite : le maintien des couleurs dans le temps. Le vernis appliqué lors de la 4e passe permet de protéger la photo de l’humidité et des traces de doigt, un bon point.

Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-30.jpg
Photo imprimée avec la Printer Mini

Coût à la photo

La Kodak Photo Printer Mini utilise des cartouches de recharge intégrant à la fois le papier et la cire pigmentée. Une recharge contient 10 photos et plusieurs packs de recharge sont disponibles :

  • KPMC 20 comprenant 20 photos : 14,99€, soit 75 centimes la photo
  • KPMC 30 comprenant 30 photos : 19,99€, soit 66 centimes la photo
  • KPMC 50 comprenant 50 photos : 29,99€, soit 60 centimes la photo
Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-3.jpg
Recharge de la Printer Mini pour 10 photos (vide)

Pour la Kodak Photo Printer Dock, on remplace les cartouches et le papier à part. Chaque pack de recharge est composé des deux, pour plus de simplicité :

  • KPHC 40 comprenant 40 photos : 24,99€, soit 62 centimes la photo
  • KPHC 80 comprenant 80 photos : 39,99€, soit 50 centimes la photo
  • KPHC 120 comprenant 120 photos : 54,99€, soit 45 centimes la photo

Comme on peut le voir, le coût d’impression oscille entre 0,75€ et 0,45€ la photo, selon l’imprimante et le pack de recharge acheté.

Un mot sur la concurrence

Afin de refermer ce test, abordons un peu la concurrence sur le marché des imprimantes portables et transportables. À notre connaissance, il y a peu d’imprimantes portables sur le marché utilisant la technologie de sublimation technique, mais la concurrence existe.

canon_cp1200_black_k1601224198115B_145642786.jpg
Canon Selphy CP1200

Retrouvez notre test de la Selphy CP1200 de Canon

Canon et sa gamme d’imprimantes Selphy, avec notamment la Selphy CP1200, offrent une solution similaire à la version Dock de Kodak. Munies d’un écran pour prévisualiser les photos à imprimer, les Selphy de Canon peuvent sembler plus compliquées, avec de nombreux boutons. Elles offrent cependant davantage d’options, comme l’impression depuis une carte SD, la compatibilité avec Apple AirPrint, une batterie (en option) pour un usage nomade, la correction intelligente, etc. Elles sont certes un peu plus imposantes, mais offrent bien plus pour un prix inférieur.

Instax Share SP2.jpg
Instax Share SP2

Sur le marché de la Photo Printer Mini, on retrouve de nombreuses autres imprimantes comme la ZIP de Polaroid (139€) ou bien même l’Instax Share SP2 (189€) de Fujifilm. Les technologies sont différentes et sur ce marché des imprimantes portables, la version Kodak se débrouille plutôt bien, avec un tarif abordable, un prix du consommable modéré et une qualité d’image relativement bonne pour ce type d’imprimante. Si vous aimez le rendu sur film Polaroid, la version Instax Share SP2 de Fujifilm sera cependant à préférer.

A qui s’adresse ces deux imprimantes ?

Les deux imprimantes Kodak Photo Printer ont des usages différents.

La version Mini s’adresse davantage à un public à la recherche d’une solution pratique et transportable pour imprimer quelques instants de vie, des souvenirs, un peu à la manière de la photographie instantanée. Le format carte de crédit aide à partager et échanger les images.

La version Dock est davantage pour un usage sédentaire, sans toutefois ignorer la possibilité de l’emporter en voyage ou en weekend pour imprimer les meilleures photos prises dans la journée ou matérialiser des souvenirs enfouis dans votre smartphone. L’absence de Wifi sur la version PD450/PD480 est cependant dommageable tant l’usage devient plus restreignant (poser le téléphone sur la base).

Test-Kodak-Photo-Printer-Phototrend-14.jpg

Kodak Printer Mini et Dock : deux imprimantes photo pour photographes nomades

Avec les Photo Printer Mini et Photo Printer Dock, Kodak se relance dans l’impression photo en mobilité et ce n’est pas trop tôt ! Conçues par le coréen Prinics avec un accord de licence Kodak, ces deux imprimantes à sublimation thermique sont une nouvelle alternative face à des acteurs établis comme Fujifilm, Polaroid ou bien même Canon avec ses Selphy.

Difficile de ne pas être trop exigeant en évaluant la qualité des photos sorties de ces deux imprimantes : d’un côté, le format compact limite les possibilités et la qualité, d’un autre, il faut bien se démarquer de ce qui existe déjà. La Photo Printer Mini offre ainsi un format portable à emmener partout avec soi, pour une qualité d’image suffisante pour un partage sur le moment, idéal pendant un voyage. La version Dock, quant à elle, propose une solution moins portable avec une qualité d’impression supérieure, sans pour autant rivaliser avec les traditionnels tirages photo que l’on peut obtenir en borne photo. Mais ici, l’impression est immédiate !

La Kodak Photo Printer Mini est disponible aux alentours de 129,99€ et la version Dock est proposée à partir de 139,99€.

Test des imprimantes photo Kodak Photo Printer Mini et Kodak Photo Printer Dock
Points forts
Mini : compacité, portabilité et recharge par micro-USB
Mini et Dock : qualité d’impression, photos détaillées et contrastées
Mini et Dock : coût d’impression raisonnable
Mini et Dock : changement de recharge simple
Mini et Dock : prix
Points faibles
Mini : lignes d’impression visibles
Dock : bruit important durant l’impression
Mini et Dock : mauvaise gestion des dégradés
Mini et Dock : température des couleurs non respectée (trop chaud sur la Mini, trop froid sur la Dock)
Mini et Dock : perte de détails dans les zones claires
Mini et Dock : impossible d’imprimer à partir d’un ordinateur
Mini et Dock : application mobile perfectible
7
sur 10
Où acheter
Fondateur et rédacteur en chef

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. Pour ma part, je possède une Canon Selphy CP900, j’ai noté quelques défauts à
    celle-ci:
    – le papier sort à l’arrière de l’imprimante quand il s’imprime (il
    s’imprime en 4 passage aussi). Il faut faire les poussières derrière
    l’imprimante sinon on se retrouve avec des taches blanches (poussières
    présentent sur le papier qui « bloque » l’application du produit
    d’impression)
    – Fort bruyante.
    – ligne dans l’impression (il faut veiller
    à ce que le cordon de courant ne tape pas dans la photo quand elle ressort
    derrière l’imprimante).
    – la finition brillante se griffe très vite ==>
    c’est le même avec l’imprimante Kodak ?
    et enfin, un truc assez rageant: à
    chaque nouvelle version de système d’exploitation par exemple, de Windows 7 à 8
    et de Windows 8 à Windows 10, ils sortent un nouveau modèle et ne mettent pas de
    driver compatible avec le nouvel OS pour les imprimantes déjà vendues.
    Heureusement, si l’on bidouille c’est possible, mais vraiment pas simple au
    premier abord. (si ça intéresse quelqu’un, j’ai fait un tuto et peux
    l’envoyer).

    Il y a tout de même du positif! (c’est valable pour toutes les imprimantes à
    sublimation)
    On achète les papiers et les cartouches! Peut-importe qu’on
    imprime que des photos avec des tons bleus, chaque photo à ses 4 « couches »
    complètes dans le rouleau d’impression. Si plus d’écrans alors plus de papier.

    Les photos peuvent être mouillées.
    Chez Canon, sur les derniers modèles
    on peut avoir une finition brillante ou mate.
    Enfin, Canon propose des
    recharges avec du papier autocollant! J’ai trouvé ça fort chouette (le seul hic
    et que le « porte-papier » est très dur à trouver => il faut le commander sur
    internet).

    Pour le coup, j’avais compté 30 cents par feuilles (en 10*15cm non
    autocollants, paquet familial). En autocollant c’est plus cher et le papier est en format carte
    de crédit.

    En tout cas, chouette revue 🙂 Je pense que vous avez passez tout les inconvenants et avantage en vue 🙂

  2. la printer mini n’utilise que la moitié de chaque cassette, soient cinq photos sur dix.
    Impossible de consommer les cinq dernières.
    Quel gâchis!