Le métro parisien est un lieu très impersonnel que des millions de gens fréquentent chaque jour, mais si vous avez de l’imagination, vous pouvez en faire ce que vous voulez. Cela pourrait être ce que s’est dit Janol Apin, lorsqu’il a décidé de faire cette série Metropolisson dans les années 90. Ce photographe parisien, qui a travaillé à l’AFP en temps que technicien de laboratoire / tireur, s’est décidé à partir de 1993 de sortir de la technique pour réaliser quelques reportages photos sur des sujets données, notamment pour la presse.
Sa série Metropolisson met en scène chaque station du métro parisien d’une manière inédite en jouant très fortement sur les mots. Janol Apin arrive à illustrer les stations de métro d’une telle manière, en mettant en scène des personnes, qu’on se demande si ces stations n’ont pas été nommées pour coïncider avec ces photos. Dans ces voyages quotidiens, l’image et le texte se rencontrent pour former ces jeux de mots et autres charades capilotractés auxquelles nous avons forcément déjà pensées, mais jamais exprimées.
En parcourant ces stations, on tombe sur des scènes fortes, comme Obélix portant un Menhir à la station Alésia, ou encore Jules César allant au travail avec son attaché case à la station Rome. Le métro parisien est également un lieu dédié à la culture, avec des rockeurs à la station Duroc. Je vous laisse découvrir la suite de cet article quelques exemples, mais ce qui est sûr c’est que vous ne verrez plus le métro comme avant.
Si quelqu’un a envie de relever le défi et de faire la même chose avec les stations de RER de la région parisienne, n’hésitez pas.
Vous pouvez retrouver l’ensemble des photos du photographe Janol Apin dans son livre Metropolisson, sorti en 2005 et contenant des illustrations assez intéressantes de 120 stations du métro parisien. J’ai pu le feuilleter et cela peut faire un beau cadeau pour les fêtes qui arrivent, surtout pour les parisiens qui pourront enfin voir leurs stations de métro d’un autre oeil.