Pictarine est un site de photo qui vous permet d’accéder à toutes vos images en un seul endroit. Que les photos soient sur Facebook, Google+, Flickr, Twitter, Instagram, Picasa ou hébergées sur votre ordinateur, vous pouvez toutes les visionner en diaporama plein écran, organiser vos différents albums facilement et télécharger vos photos préférées en un clic. Vous pouvez même les partager en créant un album virtuel appelé Zest où vous mixez les photos de vos différents services, vous invitez ensuite en privé ou en public des groupes d’amis à voir, commenter et ajouter leurs propres photos, prises depuis leur téléphone ou leur appareil photo numérique.
Le service a annoncé cette semaine la sortie de la version iPad et tablette. Ce n’est pas une application à télécharger : Pictarine a fait le choix de développer une interface directement disponible depuis un navigateur, lui permettant d’être indépendant des App Stores et de mettre à jour son interface comme bon lui semble. Il faudra tout de même voir sur le long terme si cela ne freine pas l’adoption du produit.
Avec cette webapp Pictarine, vous pourrez depuis votre tablette contrôler à distance le diaporama lancé sur votre ordinateur de bureau ou votre télévision connectée. Avec cette nouvelle fonctionnalité, vos amis profiteront en grand écran de vos dernières photos de vacances pendant que vous sélectionnez facilement les suivantes sur la tablette 🙂
L’inscription à Pictarine et l’ajout des différents réseaux au service m’a poussé à m‘interroger sur la confidentialité des données : le service explique clairement les droits qu’il demande pour chaque réseau et cela pose la question de ce que l’on est prêt – ou non – à ouvrir à un service tiers. Certes, en mettant nos images en ligne, on accepte les règles du service en question. Mais en passant par Pictarine on ajoute un acteur supplémentaire. J’ai donc formulé mes questions au fondateur, Guillaume Martin, qui a pris le temps de m’expliquer ce qui se cache derrière ces droits.
Roman :
Bonjour Guillaume,
Je viens de m’inscrire sur le site mais je suis un peu refroidi par les droits que celui-ci s’octroie sur mes services tiers. Ne souhaitant pas que cela fasse le même effet à d’autres, il est préférable d’en discuter ici.
Je me pose donc les questions suivantes. Comment être sur que ces données ne seront pas mal utilisées ? Et tout simplement comment éviter que Pictarine supprime pour de bons ces données directement sur les sites concernées ? Pourquoi finalement le service a-t-il besoin de tels droits ? C’est le cas pour Facebook et Flickr notamment, mais pas sur Instagram et Twitter.
Guillaume :
Pictarine a les droits maximum sur Facebook, Picasa et Flickr car Pictarine permet de voir ses photos, mais aussi d’éditer ses albums : changer le titre ou la description, ajouter ou supprimer des photos, ou encore supprimer des albums sur Picasa et Flickr. Tu peux voir Pictarine comme le logiciel Picasa Desktop pour ces 3 services, c’est à dire que tu gères toutes tes photos avec Pictarine : lecture, modification, écriture et suppression., tout ça depuis un navigateur.
L’intérêt est de permettre des téléchargements et tranferts de plusieurs centaines de photos en 1 clic vers Flickr ou Facebook, domaine ou ces 2 sites sont proches du néant. En revanche pour Instagram et Twitter, Pictarine permet juste d’accéder à ses photos et à celles de ses amis pour Instagram. Il n’y a pas de transfert de photos sur ces services qui ne sont pas destinés à cet usage d’ailleurs. Enfin les droits Facebook sur tes amis, groupes et ton mur permettent de classer les albums de tes amis par amis proches.
Je précise que Pictarine ne stocke, ni les mots de passe ni les photos de ces différents services, ainsi vous garder un contrôle total sur vos photos. De plus, les utilisateurs sont libres à n’importe quel moment de révoquer l’accès de Pictarine à un service : cela se fait très facilement sur chacun des services concernés.
Nous avons de grandes nouvelles à venir dans les prochaines semaines, notamment l’arrivée de plusieurs nouveaux services sur Pictarine.