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Lomography lance son nouveau boitier

Il y a maintenant deux semaines, Lomography France organisait une soirée « produit mystère » : aucune information n’avait filtré (enfin presque, les sites internationaux étant mis à jour dans la journée) et on ne savait rien de ce nouveau matériel. On connait tous ces appareils colorés (le Diana F étant leur best-seller incontesté), et en particulier pour le résultat étonnant des photos capturées sur pellicules 120mm ou 35mm. Mais peu connaissent vraiment la gamme du constructeur, nous inclus. Nous étions donc très curieux d’en apprendre davantage et de découvrir ce nouveau produit.

Qualité Lomography ? Non juste un iPhone en basse lumière !

La soirée avait lieu dans un bar près de Châtelet, le Flaq, dont l’ambiance correspondait parfaitement à ce genre de produits : rétro, comme perdu dans le passé, et simplement agrémenté de quelques boitiers de la marque accrochés un peu partout.

Mais parlons du produit « mystère » : c’est un nouveau boitier qui était présenté, évolution du Lomo LC-A. Ce Lomo LC-Wide fonctionne de la même façon, avec une pellicule 35 mm, un boitier plastique très proche de son aîné et des réglages identiques. La différence vient principalement de l’optique. Point de 32 mm mais un grand angle  de 17 mm (ouverture 4.5). Il ne faut pas oublier que l’on parle ici d’argentique et qu’il n’y a pas de coefficient multiplicateur comme cela peut être le cas dans les compacts ou reflex non full-frame (APS) : c’est un véritable grand angle qui correspond pour ces appareils numériques à un 10/12 mm.

On a donc un véritable grand angle sur ce boitier, qui lors de nos tests est apparu à la limite de l’effet fisheye du fait de la forte déformation des sujets sur la partie extérieure de l’image. Le boitier lui même est sans surprise pour les aficionados de la marque : tout plastique, presque « cheap » mais pourtant infatigable, réglages très simples et entièrement manuels, facilité de mise au point (courte distance / longue distance, rien de plus !), et un bruit de déclenchement toujours aussi typique. A noter que l’on peut aussi choisir 3 formats de prises de vue : un plein format, un format carré ou un demi format. Le tout pour 350€, un prix relativement élevé pour un produit à l’usage très spécifique et un boitier ultra simple, mais psychologiquement « accessible » pour les amoureux de cet effet lomo.

Une des particularités des Lomography est de pouvoir changer le dos de l’appareil. Cela permet notamment de placer un dos appelé  Instant Back+, compatible à la fois avec le LC-A et le LC-Wide. Il faut dans ce cas acheter une pellicule spécifique Fuji Instax.

Cette belle découverte nous a surtout donné envie de creuser un peu plus la photographie avec ce type de boitier. Nous sommes donc en train de vous préparer un article plus complet et plus concret pour vous permettre de vous lancer dans cette aventure (pourquoi pas avec le Diana F, bien plus accessible – autour de 90€) ou d’approfondir vos expériences lomographiques. Un beau MP en perspective !

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  1. « Il ne faut pas oublier que l’on parle ici d’argentique et qu’il n’y a pas de coefficient multiplicateur : c’est un véritable grand angle qui correspond en numérique à un 10/12 mm. »
    Amalgame dommageable entre appareil photo numérique et format du capteur…

  2. Pas de souci pour corriger mais je ne vois pas l’erreur : je parle bien ici du résultat obtenu, et pour avoir la même scène sur un reflex numérique il faudrait une optique encore plus grand angle. Explique moi 🙂

  3. Bah non. Des Reflex numeriques avec capteur 24×36 ca existe. Du coup pas de coefficient multiplicateur, un 17mm reste un 17 mm 😉

    Autre detail, ce n’est pas un reflex, y a pas de miroir 🙂

  4. Très juste, je parle de boitier dans l’article mais le titre n’est pas précis, c’est modifié.
    Pour le capteur on est bien d’accord que les full frame ne sont pas concernés. Je ne dis pas non plus que le coefficient multiplicateur est systématique, simplement que dans le cas d’un capteur plus petit type APS, comme très souvent dans les compacts ou reflex milieu de gamme, il faut prendre en compte ce coefficient.
    Peut être devrais je rajouter « dans le cas d’appareil non full frame » ?

  5. Et pour ceux qui voudraient tater de l’objo Diana F sans pour autant lacher leur reflex il y a le SLR Adaptator pour Nikon ou Canon.
    Bien sur le résultat est totalement différent mais on arrive a avoir des choses sympathiques avec.

  6. Je rêve, 350€ pour ce genre de boitier, c’est vraiment ce moquer du monde.
    Ok les lomos sont des joujou géniaux, j’ai un Holga, et je rigole bien avec je vous l’accorde. Mais les prix sur leur boutique en ligne sont tout simplement hallucinant.
    ils ont bien réussi leur coup marketing, et en profite un max ! Quelques fois il me rappellent un peu une marque floquée d’une pomme …

  7. Cgg a bien compris où je voulais en venir. La version corrigée est effectivement plus claire. J’insistais sur ce point car si les personnes qui s’y connaisse un peu savent faire la différence, le tout venant se mélange allègrement les pinceaux sur les mille et un format de capteur qu’on nous pond. D’ailleurs les fabriquants en profite clairement.

  8. PS : Oui, le prix est exorbitant… lais c’est bien moins justifié que pour Apple. Mes ordi de la marque pommée tiennent vraiment la route. Alors qu’en occaz on trouve à 3 fois rien des lomo qui font de biens meilleures photo (dans le sens Lomographique hein) que leur Lomo officiel que j’ai pu testé et qui me faisait des photos « normale » que j’aurai pu obtenir avec un argentique bas de gamme comme j’en avais étant gamin…