MP #35 : Le flare, une aberration à maîtriser

Nous vous parlions sur Phototrend des aberrations optiques dans un précédent MP. Le flare (ou facteur de flare en « français ») en fait partie, et comme toutes ces aberrations il est important de la comprendre et de la maîtriser : vous pourrez alors l’éviter ou l’utiliser de manière créative.

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Le flare provient d’une diffusion parasite de la lumière à l’intérieur d’un objectif, le plus souvent due à une source de lumière intense, ou simplement trop directe. Il peut se créer à cause d’un reflet sur votre objectif ou en surexposant votre image suite à un calcul d’exposition sur une zone sombre de la scène. Ce phénomène est d’autant plus présent que votre objectif est lumineux et qu’il a de lentilles (chacune augmentant la diffusion de la lumière). De manière générale, il entraîne une baisse du contraste de l’image obtenue. Dans les cas extrêmes se crée même un halo de lumière, mais le flare ne s’y limite pas. Enfin notons que les capteurs numériques sont plus sensibles au flare que les capteurs argentiques.

Je vous parlais de rater son image par manque de maîtrise. En voyage à NY, je voulais prendre une façade entièrement tagé. Le soleil était juste au dessus de l’immeuble et je n’y ai pas prêté attention. Ma photo s’est donc retrouvée ni fidèle à la réalité, ni esthétiquement aboutie. A éviter donc 😉

NY

Mais bien utilisée, soit de manière créative (pour avoir une lumière particulière, une atmosphère…), cette aberration peut se révéler un véritable atout. Profitez en !

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Pour finir, deux petites astuces :

  • pour éviter le flare : utilisez un pare-soleil !
  • pour créer un flare facilement : soufflez sur l’objectif pour y former de la buée (comme sur les photos de David Hamilton par exemple).

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  1. coucou,
    Le flare dépend de l’objectif, du nombre de lentille, du diaph et encore du nombre de ses ailettes.
    en gros tout une affaire d’optique 😉
    à utiliser avec modération et précision.

  2. Personnellement, je trouve cette technique bien sympa lorsqu’elle est bien utilisée, ça donne une belle atmosphère. Attention à l’effet de mode… 🙂

  3. Ping : Damien Rudd, une sélection qui a du flare | Phototrend.fr
  4. Bonjour;je trouve un peu faux de dire à la fin du reportage:Petites astuces »utiliser un pare soleil pour éviter le flare ».
    La façon dont s’est écrit on pourrait croire qu’en utilisant un pare soleil on évite automatiquement le flare ce qui n’est pas juste,un débutant pourrait être induit en erreur.
    Ca peut limiter les risques mais les supprimer certainement pas….j’en sait quelque chose car j’utilise 2 très bons objectifs en courte et longue focale et il est très rare que je puisse éviter le flare en coucher de soleil et photos nocturnes malgré la présence du pare soleil.

    1. tout a fait d’accord, coucher de soleil avec un 16-35 ou 70-200 2.8 serie L chez canon avec filtre ou sans et bien sur avec par soleil bonjour les dégâts, il faut trouver le bon angle mais si « l’oeuvre » voulue ne correspond pas a l’orientation ne faisant pas apparaître ces effets de distorsion il n’y a pas de solution

  5. Bonjour à tous. S’il vous plait j’ai 04 préoccupations à savoir :
    – Lequel choisir entre un Nikon D90 et un Nikon D5100 tous 2 avec objectif 18-55mm ?
    – Peut-on mettre sur un objectif en même temps un filtre uv et un pare soleil ?
    – Si cela est impossible, lequel prioriser entre les 2 ?
    – Quel dimension de filtre uv ou de pare soleil faut-il prendre pour un objectif Nikon 18-55mm ? Et lequel prendre pour un objectif toujours Nikon mais le 55-200mm ?
    – N’ayant pas assez de moyens, est-ce que le Flash METZ Mecabiltz 36 AF-5 digital/Nikon peut bien aller avec mon Nikon D5100 ?
    Merci de me repondre par mon e-mail s’il vous plait car je ne suis pas un as du net. C’est par exemple depuis une semaine que je fais des recherches et je suis tombé sur ce forum par hasard. Bonne continuité.