MP #29 : Faire ses premiers pas en photo de concert

La belle saison arrive, et avec elle son lot de concerts et de festivals. Pour vous aider à capturer de bons moments lors de ces concerts, nous avons voulu vous donner quelques astuces. Et parce que pour en parler rien ne vaut un professionnel, aujourd’hui c’est Alain Grodard (site), un photographe passionné de concert, qui vous en parle.

Phototrend lui laisse la parole :

« La photo de concert est un domaine magique de la photo grâce aux artistes et aux ingés lumière qui créent des scènes et des conditions qu’il serait impossible de recréer soi-même. Restituer l’ambiance d’un concert en quelques photos n’est pourtant pas simple car les conditions techniques sont souvent difficiles :

  • pour la lumière : souvent faible, changeante, à contre-jour…
  • pour le sujet : en mouvement, entouré de choses inesthétiques comme les micros, souvent mal placés pour nous photographes
  • pour l’environnement du photographe : il faut se mêler au public et se faire une place sans gêner ni les spectateurs ni les artistes.

Avertissement

Defense de

Dans la plupart des salles de concert, en tout cas toutes les « grosses » salles, il est interdit de prendre des photos. Cette interdiction a deux raisons : le droit à l’image des artistes et, surtout, ne pas gêner le public et les artistes. Pour cette même raison, les photographes accrédités n’ont pas le droit d’utiliser de flash. Si vous souhaitez faire des photos en concert, demandez une autorisation, cela ne coute rien et est une question de respect du public, de l’organisation et des artistes. En générale, les autorisations doivent être demandées aux labels. Il est possible de demander également aux salles pour les petites salles ou directement aux artistes.

Les clés de la réussite

Rappelons pour commencer qu’une photo de concert est une photo comme une autre : la composition et la lumière restent bien entendu les premières clés de sa réussite. L’expérience est, dans ce domaine comme dans les autres, irremplaçable. Bien connaitre son matériel et savoir comment il réagit aux conditions de prise de vue face aux choix techniques et également important. La réussite tient aussi à la ténacité du photographe : sur un concert entier, les moments les plus propices sont souvent rares, il faut être à l’affut et concentré jusqu’à la dernière minute !

Tagada Jones @ Elysée Montmartre, Paris | 09.04.2009 par Alain G. (c) | www.rock-me-up.fr

Photo : Alain G. (Tagada Jones – Elysée Montmartre, Paris)

Les choix techniques

La difficulté principale des photos de concert et le manque de lumière, en particulier dans les petites salles, moins éclairées que les grandes.

Balance des blancs

Les lumières de concert étant multicolores, les couleurs sur les photos sont souvent pleines de surprises. En numérique le problème est, en particulier, le rouge qui passe très mal. Sur un boîtier haut de gamme ayant une bonne balance des blancs automatique, comme sur un Canon 5D, autant rester au automatique, le résultat sera le plus près de la vérité, rarement exact, mais qu’importe. Il est possible de prendre les photos en RAW et de corriger manuellement la balance des blancs au post-traitement mais ce n’est pas une obligation, souvent le JPEG est suffisant.

Sensibilité

Le choix le plus facile à faire. Je procède de la façon suivante : je fais un test en choisissant 800 ou 1600 iso, si la vitesse obtenue est trop faible (inférieur à 1/60 s) je monte en sensibilité, souvent jusqu’à 1600 iso.

Dans le cas de salles avec beaucoup de lumière, ou en extérieur de jour, rien n’empêche de commencer à une sensibilité plus basse (200, 400 iso…)

Mesure de la lumière

Chacun a sa méthode mais si votre boîtier le permet je vous conseille la mesure spot (mesure à 3% au centre de l’image) car les écarts de lumière sont souvent très importants sur un même sujet à cause des lumières très directives. Le plus souvent il y a un écart de plusieurs diaphs sur une toute petite surface comme un visage mais c’est à vous de choisir ce que vous voulez exposer correctement. Si la lumière ne change pas trop, vous pouvez passer en manuel en reportant les paramètres définis précédemment, vous gagnerez ainsi en rapidité pour saisir les moments fugitifs qui vont faire la différence entre une bonne photo et une photo ratée.

Par exemple, la photo suivante a été faite en faisant une mesure spot sur le visage du batteur.

Destruction Incorporated - Elysée Montmartre par Alain G. | www.rock-me-up.fr

Photo : Alain G. (Destruction Incorporated – Elysée Montmartre, Paris),
f/4.5, 1/320s, 200mm, 1600 iso

Priorité ouverture ou vitesse

On ne peut dissocier les choix de vitesse et d’ouverture. Il y a trois écoles :

  • choisir le mode « priorité ouverture » (« Av » sur les boitiers Canon, « A » sur les Nikon) : c’est le choix que je fais en choisissant l’ouverture la plus grande de mon objectif (souvent f2.8) car le manque de lumière reste une constante. De plus, une grande ouverture permet de détacher le sujet du fond par le flou créé.
  • choisir le mode « priorité vitesse » (« Tv » sur les boitiers Canon, « S » sur les Nikon) : dans le cas où le sujet est en mouvement, on sait à l’avance qu’un temps de pose trop long créera un flou à coup sur en dessous d’une certaine vitesse (1/60s, 1/100s…). Dans ce cas, on peut faire le choix de fixer sa vitesse et laisser au boîtier le choix de l’ouverture. Il est aussi possible de choisir volontairement une vitesse basse pour obtenir un flou permettant de rendre le mouvement du sujet. La difficulté réside justement dans le choix de la bonne vitesse, seul l’expérimentation et les conditions du moment vous permettront d’arriver à un résultat satisfaisant.
  • choisir le mode manuel (« M » sur les boitiers Canon et Nikon) : avec de l’expérience il est possible de choisir le mode manuel si les conditions de lumière ne sont pas trop changeantes. L’avantage de ce choix est de gagner du temps au moment du déclenchement car il n’y a pas de mesure de lumière à faire. J’utilise ce mode très rarement par exemple dans le cas où la lumière est trop faible et que je veux saisir malgré tout l’instant, en sous-exposant volontairement.

Certains boîtiers permettent une « priorité sensibilité » qui me semble très intéressante car elle permet de rester dans la sensibilité la plus basse réduisant le bruit numérique.

Utilisation du flash

Je n’utilise personnellement jamais le flash : il est d’ailleurs interdit de l’utiliser dans les salles de concert même si certains photographes, amateurs ou professionnels, prennent la liberté de transgresser cette règle. Il est possible d’obtenir de bons résultats lorsque l’ambiance lumineuse est respectée, ceci implique de diminuer la puissance du flash et de ne pas rester en automatique. Le choix du flash est à mon avis à réserver à des cas très précis, par exemple pour figer un mouvement tout en rendant l’impression de vitesse et surtout en ayant une bonne maitrise de cette technique sinon le résultat sera moins bon que sans flash !

Dio (Distraught Overlord) - Trabendo par Benjamin Lemaire | www.rock-me-up.fr

Photo : Benjamin Lemaire (Dio (Distraught Overlord) – Trabendo, Paris),
f/4.0, 1/40s, 17mm, 1000 iso, correction d’expo pour le flash -2 diaph

Les choix artistiques

« L’instant décisif »

La maîtrise des paramètres techniques est primordiale pour réussir ses photos mais n’est qu’un moyen d’y arriver et le plus difficile reste à faire : faire une photo bonne techniquement ne fait pas une bonne photo. Il est courant d’avoir, dans les trois morceaux impartis au photographe, seulement quelques secondes où les conditions de lumière et de position des artistes permettent de faire de belles photos, encore faut-il choisir son moment pour déclencher, choisir la bonne expression du chanteur, la position du corps d’un musicien… La solution : de la patience et de l’entrainement pour choisir le bon moment, rien ne sert de mitrailler, c’est le meilleur moyen de passer à côté de l’instant qui ne dure qu’un 1/1000 de seconde.

Ultra Vomit @ Elysée Montmartre,par Alain G. | www.rock-me-up.fr

Photo : Alain G. (Ultra Vomit @ Elysée Montmartre, Paris),
f/4.5, 1/200s, 38mm, 1600 iso

La composition

Les règles de composition « classiques » restent bien entendu valables pour la photo de concert. Par exemple, il faut veiller à ne pas couper un morceau d’instrument lorsque ce dernier fait partie de l’intérêt du sujet (une guitare par exemple) sauf si un cadre plus serré se justifie.

Dan Black @ Bataclan, Paris | 16.04.2009 par Alain G. (c) www.rock-me-up.fr

Photo : Alain G. (Dan Black – Bataclan, Paris | 16.04.2009),
f/2.8, 1/250s, 100mm, 1600 iso

Evitez autant que possible les éléments perturbateurs et inesthétiques que sont les dispositifs divers d’une salle de concert : pied de micro, retours scène… Leur placement n’est pas pensé pour les photographes et ils sont souvent un obstacle aux photos « épurées » .

Cette photo, par exemple, aurait été nettement mieux sans ces satanés micros qui dans ce cas ne sont pas utiles à la composition 🙂

Sling 69 - La Maroquinerie par Alain G. (c) www.rock-me-up.fr

Photo : Alain G. (Sling 69 – La Maroquinerie, Paris)

La lumière

Parfois difficile à capturer lorsqu’elle est changeante ou lorsque le sujet est à contre-jour, elle reste un atout pour faire une photo intéressante. En un mot, intégrez les lumières dans vos compositions !

Cult Of Luna - Elysée Montmartre par Alain G. | www.rock-me-up.fr

Photo : Alain G. (Cult Of Luna – Elysée Montmartre, Paris),
f/4.0, 1/125s, 28mm, 1600 iso

Autre exemple plus créatif, pourquoi faire des photos nettes quand on peut jouer avec les lumières en bougeant le boitier et faire de jolis filés ?

Anaïs Kael - La Boule Noire, Paris par Benjamin Lemaire | www.rock-me-up.fr

Photo : Benjamin Lemaire (Anaïs Kael – La Boule Noire, Paris)

Les plans d’ensemble, souvent négligés par les photographes, fonctionnent pourtant très bien.

Cult Of Luna - Elysée Montmartre par Alain G. (c) | www.rock-me-up.fr

Photo : Alain G. (Cult Of Luna – Elysée Montmartre, Paris),
f/2.8, 1/50s, 78mm, 1600 iso, compensation d’expo +1/3 de diaph

Le post-traitement

Plus que dans tous les autres types de photo, les photos de concert ont besoin d’un post-traitement car les faibles luminosités impliquent une sous-exposition presque constante et les lumières, parfois monochromes, sont difficiles à restituer en photo. Dans le cas où les couleurs ne sont pas esthétiques, un passage en noir et blanc est la solution de facilité mais cela fonctionne très bien. Dans les autres cas je vous renvoie à la multitude de tutoriaux que vous pouvez trouver sur phototrend.fr ou sur le web. Enfin, les choix de post-traitement, comme pour la prise de vue, dépendent de vos goûts et il n’y a pas de recette toute faite, soyez créatifs et originaux, une photo n’est pas la réalité mais votre vision !« 

Merci Alain pour ces explications très claires. A bientôt sur Phototrend.

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  1. Super intéressant, merci. Par contre l’article ne préconise pas grand chose en terme d’objectifs, j’aurai tendance à penser qu’il faut tout de suite partir avec des objectifs très lumineux (f/2 et plus) et si possible stabilisés, non ?

  2. Oui Niko, c’est vrai on n’en a pas parlé mais il est préférable d’avoir des objectifs très lumineux (f/1.8 f/2 ou f/2.8 sont préférables).

  3. Excellent article. Bien construit et riche en information technique, c’est vraiment une très bonne base « bibliographique » pour se lancer.

  4. Ou alors un zoom comme le 17/55 ou le 24/70 f/2.8
    C’est pas des f/1.4 mais couplé à un boitier permettant des hautes sensibilités cela passe.

    Pour le rouge j’ai toujours ce problème, travaillant en club il arrive que des shows entier soit éclairés par de puissants spots rouges, là on n’a pas le choix il faut monté en vitesse et en flash. Quelqu’un a une astuce pour un sujet en mouvement avec du rouge ?

  5. Avec mon D90 et le 55mm f/1.8 j’ai essayé quelques photos pendant le concert d’un groupe que je connais.

    Les photos sont ici : http://www.flickr.com/photos/woueb/sets/72157616457346814/

    Les difficultés que je trouve sont :
    – la vitesse de déclenchement : même avec tous les conseils appliqués, souvent il faut déclencher à des vitesses assez basses (genre 1/80, ce qui ne suffit pas pour un batteur),
    – la lumière : trop changeante, couleurs inadéquates (le rouge par exemple), mauvais positionnement des spots, etc.
    Note : dans les petites salles de concert et/ou si vous connaissez le groupe, il est parfois possible de les conseiller à l’avance sur les couleurs de lumières (pas trop de rouge, etc.), ou sur la position du matériel (que le batteur ne se cache pas derrière sa batterie.
    – la difficulté à se déplacer : trop de monde, les gens qui vous regardent comme si vous gêniez le concert, etc.

    Malgré tout ça, c’est à refaire !
    J’ai entendu parler du fait que dans les grands concerts on autorise souvent les photos que pendant les 3 premiers morceaux : quelqu’un confirme ?

  6. Hello all.
    En terme d’objectif, je dirais un télé 2.8 et un UGA F4.
    Les 2 photos que l’on voit de moi ont été prises au 17-40 F4 et je ne bosse qu’à F4 en UGA.

  7. « J’ai entendu parler du fait que dans les grands concerts on autorise souvent les photos que pendant les 3 premiers morceaux : quelqu’un confirme ? »
    Même les petits maintenant 🙂

  8. Très bon MP et merci Alain pour tes conseils !

    Je rajouterais car on oublie souvent de les prendre : les boules quies 😀 (parce qu’on est souvent à côté des HP et/ou dans la fosse et qu’à la fin, on a les oreilles en vrac sans …)

  9. Le son c’est limitte une question d’habitude aussi.
    Etant photographe en boite de nuit je mange chaque W.E. et suivant les salles entre 5 et 15KW de son. Le tout mis à 110db voir au delà. Pour l’instant c’est bon, même si je sais qu’au final j’aurais des répercutions sur le long terme.

  10. Merci pour l’article, très intéressant.

    De ma courte expérience, je voudrais juste rajouter que le travail est généralement assez différent entre photographe accrédité et photographe spectateur. Pas accès aux mêmes endroits (devant scène, coulisses, …) et la discussion avec le groupe avant le show qui permet de repérer des « chorés » ou moments scéniques.
    Et quand j’entends les gens râler sur les photographes pros qui gênent la vue alors que 1 personne sur 3 gêne tellement plus en filmant avec son Samsung tout pourri… Ahalala 🙂

  11. @NiKo : oui, on est plus à l’aise avec un objo à 2.8 ou même mieux un 50 1.8 (j’ai fait mes 50 ou 100 premiers concerts avec un 50)

    @Flexgraph : ce sont des cas particuliers, je dirais que je suis à 2.8 à 99.9% du temps, même en festival et en plein jour

    @seb : c’est vrai pour toutes les marques, le 50 1.8 est l’objo au meilleur rapport qualité prix

    @Hervé : pour le rouge j’ai trouvé qu’une solution : ne pas faire de photos pendant ces moments 🙂

    @Romain : oui, c’est le plus souvent 3 morceaux, même dans les « petites » salles maintenant

    @D@dou : effectivement, accessoire numéro 1, les boules quies 🙂

    Et merci pour vos compliments 🙂

  12. J’ai oublié de dire, toutes les photos sont prises au Canon 5D (celles de Benjamin aussi) avec 24-70 f2.8 et 70-200 f2.8 (IS)

  13. @AlainG : je passes la semaine prochaine sur un nouveau couple (D700 / 24-70 f/2.8) et avec ce boitier je vais pouvoir monter sur du 3.200 ISO sans problème voir au delà. Je regarderais à ce moment ce que cela donne. Mais le choix du « ne pas faire de photo à ce moment » je ne peux pas le faire. Dans mon cas pour une marque comme Desperados Red c’est sur et certaine que du début à la fin ce sera du rouge, donc il faut se débrouiller. Alors je fais comme je peux. A noter, j’ai récemment vu qu’un filtre vert sur le flash compense ceci mais encore faut-il pouvoir utiliser le flash.

    Ex : http://www.flickr.com/photos/argussergent/3458424453/

  14. Quand je dis que je ne fais pas de photo c’est lorsqu’il y a 100% de lumière monochromatique, dans ton exemple ce n’est pas le cas puisqu’il y a au moins la lumière du flash.

  15. Oui, sans le flash je ne pourrais pas suivre les danseurs lorsqu’ils sont éclairés uniquement en rouge :s. La difficulté reste quand même de conservé l’ambiance lumineuse sans que le flash vienne écrasé le tout.

  16. salut a tous ,je suis tous nouveau dans le monde de la photo concert,j’ai du materiel (sony A350 ,70-200,75-300,18-55)je vais bientot me lancer a un concert et j’ai une apréhansion de loupé les photos.je pense les prendres en format RAW.pouvez vous me donné des conseils pour que ces photos soient potable, agréable a la vue,merci

  17. Bonjour, je trouve tres précieuses toutes ces recommandations, sincerement merci. Je me pose également la question du type d’objectif, je penses me fournir chez tamron vu que mon boitier est un Pentax, pour le moment j’ai juste un « pauvre » 18 – 55 mm avec une faible ouverture, alors j’ai souvent des probleme avec les lumieres. Un p’tit conseil pour le choix de mon futur objectif, qui va représenter un investissement important, d’un part parceque je tiens à m’améliorer dans la prise de photos, et que celui-ci aura un cout financier.
    Merci.

  18. […]Je rajouterais car on oublie souvent de les prendre : les boules quies 😀 (parce qu’on est souvent à côté des HP et/ou dans la fosse et qu’à la fin, on a les oreilles en vrac sans …)[…]

    les boules Quies sont très efficaces mais empêchent l’écoute. pour profiter quand même du concert, j’ai opté pour ces bouchons (~30 € la paire) qui filtrent environ 20db, ce qui procure une écoute correcte tout en protégeant les tympans :
    http://www.acoufun.com/boutique/achat/produit_details.php?id=10

    Didier.

  19. Un désaccord sur un point précis de l’article : toujours shooter en raw en concert, plutôt qu’en JPEG. On récupère beaucoup mieux les parties sous-exposées, qui sont très fréquentes dans ce genre de photo.

  20. Je tombe sur votre article super et je le remonte car il n’est plus tout frais 🙂
    Alors ma question est telle que si on n’a pas d’objectif trés lumineux qui ouvrent a 2.8 ou plus,comment fait on?
    Monter les iso a font 🙁 ?
    Moi aussi je ne suis pas trés fan du flash qui me cause plus de souci que autre chose.

    1. Bonsoir Alain,

      effectivement, si ton objectif ne te permet pas cette ouverture l’idéal est de se rapprocher du maximum, diminuer la vitesse dans la mesure du possible, ou simplement augmenter la sensibilité.

      Si avec tout ceci tu ne réussi toujours pas à faire ce que tu veux, je te conseille fortement de trouver un objectif type 50mm, même d’occasion pour quelques dizaines d’euros, en f/1.8 et ainsi te focaliser sur la 2eme chose essentielle, le cadrage.

      Quant au flash, tu peux essayer de le déporter ou fixé sur l’appareil, de le réduire manuellement pour éviter le côté « placardé ».

      Bonne soirée

  21. Bonjour,
    Demain après midi j’ai un ami qui fait un concert dehors en fin d’après midi. J’ai déjà essayé de faire des photos pour la fête de la musique mais malheureusement je les ai toutes ratées car je n’ai pas su bien régler mon appareil. Évidemment, j’aimerais éviter d’utiliser le flash.

    J’ai un pentax K110D. Si c’est un concert en plein jour, je dois me mettre aussi en mesure spot? Régler les ISO au max? J’aimerais éviter un maximum le flou de bougé du photographe et ne pas avoir trop de flou sur les musiciens. Je sais que pour éviter cela je ne dois pas aller en dessous de 1/60s. Par contre je ne peux pas régler l’ouverture quand je suis en mode Tv… Et quand je suis en mode Av, je ne peux pas modifier la vitesse d’obturation. Le seul mode qui me permet de modifier les deux, c’est le mode manuel mais je ne le maîtrise pas assez…

    Pouvez-vous me donner des conseils s’il vous plait? J’espère avoir une réponse avant le concert… :/ en attendant je vais relire ma notice et votre site!

    1. Salut.
      Quelques conseils par rapport à ce que tu nous dis :
      – la mesure spot est utile lorsqu’il y a de grandes différentes de lumière entre le sujet à photographier et l’environnement. En journée, je ne pense pas que ce soit utile car normalement la luminosité est homogène.
      – ISO : pareil, en journée, si très lumineux, IS0 400 devrait suffire. Pour savoir quelle valeur choisir, je te conseille de te mettre en mode priorité vitesse (puisque tu veux t’assurer de ne pas avoir de flou sur les musiciens), tu fixes ta vitesse et tu vois si l’ouverture est correcte pour toi. Si ce n’est pas le cas, tu augmentes les ISO.

      De manière générale, je te conseille de consulter notre MP sur l’ouverture et la vitesse d’obturation : http://phototrend.fr/2009/02/mp-21-le-couple-vitesse-ouverture/

      PS : désolé, ma réponse arrive après ton concert, j’espère que cela s’est bien passé.

  22. Bonjour, je suis vraiment un débutante dans la photo. Je vous envie tellement 🙂 ! J’adore prendre les paysages, mais j’ai un concert bientôt et je voudrais bien avoir quelques belles photos. J’ai bien compris pour les iso, focal, et tout, mais ce que j’ai de la misère à comprendre, c’est quel mode prendre, comme le mode manuel automatique , v, AV, P, etc.., Comme pour un concert suis je mieux en mode M, ou le laisser en automatique et ne rien ajuster.
    Pour mon premier appareil j’ai un Canon powershot sx50 hs, croyez vous que je pourrais y arriver avec cet appareil pour un concert, si oui pourriez vous m’indiquer en quel mode m’ajuster! Je vous remercie infiniment à l’avance de votre réponse, et je rêve du jour où je pourrai parler photo aisément avec vous 🙂
    NiKoll !

  23. Bonjour,

    Merci pour ses conseils qui m’ont bien aidé pour un concert en plein air, meme si mes photos sont tres loin d’etre parfaite. J’ai pu progresser dans mon inititiation.

    Merci!