Test du Panasonic DMC-GM1 par un lecteur de Phototrend

L’équipe de Phototrend a eu l’idée au printemps de faire tester un appareil par un de ses lecteurs (en plus de le faire eux-mêmes) et j’ai eu la chance de pouvoir saisir la balle au bon et être l’heureux élu.

Le test en question a porté sur le microscopique — à l’époque le plus petit au monde — hybride micro 4/3 Panasonic Lumix DMC-GM1, un boitier minuscule qui embarque le capteur de son grand frère Panasonic DMC-GX7 déjà testé et qualifié d’ « hybride ultime » par Phototrend. J’ai eu droit de le garder pour moi pendant un peu plus d’une semaine, largement de quoi le tester en conditions réelles. Je suis de toute façon un simple amateur, sans aucun équipement particulier dédié aux tests.

Pourquoi ce test ?

Pour bien comprendre pourquoi j’ai souhaité faire ce test, donc pourquoi cet appareil m’intéressait, je vous dois quelques explications.

Photographe amateur mais passionné depuis très longtemps, j’ai d’abord eu quelques années un reflex argentique — l’excellent Minolta X700 —, avant que le numérique ne se démocratise et que je puisse m’offrir un Canon EOS 350D puis quelques objectifs. Avec un peu plus de budget et surtout une envie d’améliorer tangiblement la qualité technique de mes photos, je me suis jeté sur le Canon EOS 5D Mark II dès sa sortie, faisant un très clair bon en avant qualitatif, surtout après lui avoir associé quelques objectifs de la gamme L, dont le fabuleux 135mm f/2.0.

J’étais donc bien armé pour affronter tous les types de photos — je suis incapable de me cantonner à un domaine particulier, attiré tant par le portrait que le paysage, en passant notamment par la macro et la photo urbaine, comme l’atteste par exemple ma galerie sur 500px.

Mais voilà, tout cela pèse lourd, très lourd, et se balader avec plusieurs objectifs est compliqué et plutôt pénible. J’ai fait l’an dernier l’expérience d’une randonnée de 4 jours en Bretagne avec le 5D Mark II en bandoulière en permanence — heureusement tout de même avec une très confortable sangle Black Rapid RS-5 plutôt qu’un tour de cou — et bien que je sois très content des belles photos que j’ai pu ramener, je ne le referais plus, c’était au final bien trop lourd et parfois désagréable.

Autre raison de mon envie de regarder vers d’autres appareils plus compacts, l’impossibilité bien entendu de trimbaler mon 5D Mark II tous les jours avec moi, pour saisir les occasions qui peuvent se présenter de faire une photo intéressante, que ce soit par sa beauté ou son sujet. Fin 2013, j’étais donc bien décidé à remplacer mon 5D Mark II par un appareil moins encombrant, pour gagner en transportabilité et multiplier les occasions de faire des photos.

C’est à cette époque qu’est sorti l’Olympus OM-D E-M1, qui m’a semblé rapidement être le modèle répondant parfaitement à mes attentes, au point d’en parler longuement sur mon blog après de nombreuses lectures de tests réalisés par des experts.

panasonic-lumix-dmc-gm1-main

Mais tout en rédigeant ce billet sur mon blog, essayant de me convaincre que j’avais trouvé là le boitier de mes — nouveaux — rêves, je ne pouvais m’empêcher de penser que j’aurais bien du mal à me passer de mon 5D Mark II, surtout avec un capteur plus petit et un viseur électronique, quelle qu’en soit la qualité. J’avançais alors en fin de billet l’idée saugrenue d’aller encore plus à l’extrême de réduction de l’encombrement, en citant le Panasonic Lumix DMC-GM1 dont on commençait à entendre parler avec énormément d’éloges.

Après quelques semaines d’hésitation et réflexion, et surtout de discussions avec d’autres photographes, je penchai finalement de plus en plus vers l’option Panasonic Lumix DMC-GM1, mais en complément de mon 5D Mark II plutôt qu’en remplacement. Pour avoir un boitier en permanence sur moi pour saisir toutes les opportunités, tout en ayant la possibilité d’utiliser le gros boitier très qualitatif et ses objectifs non moins qualitatifs sur des projets plus réfléchis, anticipés.

Le 21 février, Phototrend demande dans un tweet ce qu’on attend d’un « bon » test photo qu’ils publieraient, ce à quoi je réponds que je veux avant tout « réalisme, pragmatisme, terrain. Marre des mesures de labo. » Phototrend me dit alors qu’ils ont justement dans l’idée de faire réaliser des tests d’appareils par leurs lecteurs en plus de leurs propres tests, et me propose d’inaugurer cette bonne nouvelle en étant le premier, avec le Panasonic DMC-GM1. Comment résister ?

Bon, alors, ce test ?

OK, mon introduction était longue, mais je pense utile de savoir dans quel cadre je souhaitais tester cet appareil, et comment cela a pu se faire.

J’ai donc reçu l’appareil directement de Panasonic, accompagné de l’objectif trans-standard du kit, le Lumix G Vario 12-32mm f/3,5-5,6 ASPH Mega OIS — pfiouuu, quel nom ! —, un équivalent 24-64mm spécialement conçu pour lui, et du pancake Panasonic Lumix G 20mm f/1,7. Me voilà donc équipé, avec pour objectif de le tester tant que possible avant de le transmettre à Roman de Phototrend une semaine plus tard.

Gros coup de bol supplémentaire, une amie m’a spontanément proposé de me prêter quelques objectifs micro 4/3 qu’elle a, et j’ai ainsi pu tester en plus le télézoom Panasonic G Vario 45-200mm f4,0/5,6 Mega IS et l’incroyable Voigtlander 25mm f/0,95 Micro 4/3 Nokton.

Avant de me lancer vraiment dans le test, je comparais rapidement son encombrement à celui de mon 5D Mark II, juste pour confirmer ce que j’avais constaté sur Camera Size :

panasonic-dmc-gm1-vs-canon-eos-5dmk2

C’est vraiment petit, et même si la qualité n’est certainement pas au niveau du 5D Mark II, c’est incroyable de faire rentrer tant de possibilités dans un espace si réduit tout en gardant une si bonne qualité.

Durant cette semaine de test, je me suis baladé à la campagne et en ville, de jour comme de nuit, et j’ai tenté différents types de photos.

Plutôt que vous raconter ma semaine, qui n’a globalement que peu d’intérêt, je vous présente plutôt d’emblée quelques photos réalisées avec les différents objectifs, en citant au passage certaines caractéristiques du boitier lui-même.

Les photos visibles dans l’article ont parfois été légèrement retouchées dans Lightroom, éventuellement recadrées, mais les fichiers bruts RAW — de 17,5 Mo en moyenne — et JPEG issus du boitier sont aussi disponibles au téléchargement pour ceux qui veulent vraiment voir ce dont est capable le capteur.

Avec le 12-32mm f/3,5-5,6 du kit

Voici donc quelques photos faites avec l’objectif fourni dans le kit de lancement, un trans-standard — équivalent 24-64mm — ultra compact. Vous pouvez l’apercevoir sur les différentes photos ci-dessus.

Pour commencer, une photo faite à La Défense, sous la Grande Arche, avec un jeu sur les vitres part-vent d’un joli vert-bleu :

20140318-185824-P9890998
32mm – 1/80 f/5,6 – ISO 2000 (cliquer pour voir en grand)

Télécharger le fichier RAW

L’occasion notamment de constater qu’il n’y a aucune distorsion visible au télé, les lignes restant bien verticales partout.

Une seconde photo dans Paris, sur la place de la Bastille en surplomb de la station de métro, et surtout de nuit :

12mm – 1/20 f/3,5 – ISO 3200 (cliquer pour voir en grand)

Télécharger le fichier RAW

Ici, on voit que la balance des blancs automatique fonctionne plutôt bien, et que le bruit — incontournable dans ces conditions — est plutôt agréable à l’œil.

De manière générale, ce 12-32mm est un peu déroutant parce qu’il faut tourner la bague de focale pour le déployer, Panasonic ayant préféré optimiser la compacité en ne mettant pas de moteur.

Pire, en tout cas pour ma pratique de la photographie, il n’y a pas de bague de mise au point manuelle. En mode manuel, la mise au point se fait en déplaçant un curseur via les touches du boitier, pas franchement ergonomique, ou en pointant la zone souhaitée nette sur l’écran tactile.

J’avoue ne pas être très fan des écrans tactiles sur les appareils photo, surtout quand il sont une excuse pour abandonner des fonctionnalités mécaniques, comme ici la bague de mise au point, ou plus souvent certains boutons de fonctions.

Avec le 20mm f/1,7

Voici maintenant le second objectif fourni par Panasonic, une focale fixe 20mm f/1,7 dite « pancake », à cause de son épaisseur très faible. Il faut tout de même relativiser cette faible épaisseur, le boitier lui-même étant déjà très petit. La comparaison avec le 12-32mm est d’ailleurs éloquente, ce qu’il est possible d’appeler « pancake » associé à un certain boitier se retrouve plutôt massif sur un boitier minuscule :

panasonic-lumix-dmc-gm1-12-32mm-20mm

Mais l’intérêt principal de cet objectif, pancake ou non, est sa grande ouverture maximale à f/1,7, promesse de faibles profondeurs de champs.

Voilà un cygne photographié sur le lac de l’Essonne à Viry-Chatillon en plein soleil à midi :

20mm – 1/16000 f/1,7 – ISO 200 (cliquer pour voir en grand)

Télécharger le fichier RAW

Comme on le voit, la grande ouverture permet d’obtenir un joli flou atténuant le premier plan et mettant en valeur le cygne.

Voici un autre exemple de joli bokeh à plus courte distance :

20mm – 1/13000 f/1,7 – ISO 125 (cliquer pour voir en grand)
20mm – 1/13000 f/1,7 – ISO 125 (cliquer pour voir en grand)

Ce que l’on ne voit pas sur les photos, c’est que la mise au point manuelle est un bonheur avec le focus peaking, qui met en évidence sur l’écran les zones du plan de netteté.

Si comme moi vous ne connaissiez pas encore cette fonctionnalité, en voici une démonstration en vidéo :

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=3gnl9UUqqjI]

Cela permet vraiment de définir très précisément ses paramètres de prise de vue pour choisir la profondeur de champ optimale et placer le plan de netteté.

Le risque par contre du fokus peaking est de l’activer en permanence, même quand on choisi d’avoir une très grande profondeur de champ, au point de voir l’écran se remplir de blanc. Le focus peaking est non seulement inutile quand on a une grande profondeur de champ, mais même carrément nuisible. Il serait donc appréciable de pouvoir l’activer/désactiver plus facilement.

Ce que l’on voit aussi dans les meta données de la photo, c’est qu’elle a été prise à 1/16000e de seconde, valeur peu commune sur un tel boitier. L’obturateur est en fait en partie électronique pour permettre cette vitesse. Le second rideau est le seul mécanique, et il est limité à 1/500e de seconde.

Enfin, il faut avouer que j’ai dû changer d’orientation pour prendre la photo, le soleil m’empêchant initialement de voir quoi que ce soit sur l’écran. Le boitier n’ayant pas de viseur, je trouve du coup très dommage que l’écran ne soit pas du tout orientable, comme sur beaucoup de boitiers maintenant. Cela m’aurait sans doute permi de trouver un angle d’écran lisible sans avoir à changer ma propre position et mon cadrage. Cela aurait ajouté un tout petit peu d’encombrement, mais pour un gain certain en latitude d’utilisation.

Avec le 45-200mm f4,0/5,6

Bien que forcément plus encombrant que les deux précédents, le télézoom de Panasonic dédié aux micro 4/3 est agréable à manipuler, et plutôt polyvalent avec son équivalence 90-400mm.

Le voici déployé à 200mm :

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Je l’ai utilisé notamment en portrait, mais sa —relative— faible ouverture ne m’a pas donné de résultat vraiment satisfaisant. Une ouverture f/4,0 sur un capteur micro 4/3 ne donne pas du tout la même profondeur de champ qu’un f/4,0 sur un capteur full frame, donc il est difficile d’avoir de jolis arrière plans flous, du bokeh, ce que j’aime pour mes portraits.

Il est par contre utile pour de la proxiphoto, c’est à dire en gros de la macro de loin. Il permet de prendre en gros plan —sans atteindre le grossissement 1 nécessaire à l’appellation « macro »— des petits sujets sans avoir à trop s’en approcher, très utile pour les petits animaux farouches tels que des insectes.

N’en ayant pas eu d’intéressant sous la main, voici plutôt quelques fleurs d’arbre, pas forcément un sujet commun au 400mm :

200mm – 1/500 f/5,6 – ISO 800 (cliquer pour voir en grand)

Et voici un autre sujet un peu plus éloigné, la lune !

200mm – 1/500 f/5,6 – ISO 1600 (cliquer pour voir en grand)

Avec le Voigtlander 25mm f/0,95

Pour finir, un objectif un peu particulier, que vraisemblablement peu d’utilisateurs du GM1 auront, mais que je ne pouvais éviter de tester vu qu’il m’était gentiment proposé.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Oui, cet objectif est gros et lourd, surtout associé au GM1. Mais c’est parce que c’est un objectif d’une très grande qualité, entièrement en métal.

Ce qui pourra rebuter beaucoup de personnes sur cet objectif, c’est qu’il est exclusivement manuel, et ne communique pas avec le boitier. Mais la mise au point manuelle est justement un bonheur avec cette grosse bague qui tourne avec une fluidité exemplaire, et bien sûr le focus peaking du boitier.

Voici un exemple de photo prise au dessus des quais à Paris :

32mm – 1/80 f/5,6 – ISO 2000
25mm – 1/16000 f/? – ISO 200

Je ne me souviens malheureusement plus de l’ouverture que j’avais choisie, et puisqu’elle est manuelle sur l’objectif et non communiquée au boitier, elle est impossible à retrouver dans le RAW.

Voici une autre photo prise pas bien loin, sur le Pont des Arts, envahi par tous ces cadenas, qui malheureusement le détériorent, mais fournissent un bon moyen de visualiser la douceur de transition du plan de netteté à l’arrière plan flou :

20140314-142124-P9890706
25mm – 1/12800 f/0,95 – ISO 200

J’avoue cependant n’avoir pas beaucoup utilisé cet objectif, mon but étant je rappelle de trouver un ensemble boitier + objectif(s) qui tienne dans la poche…

J’ai quand même eu le temps de constater que faire fonctionner un objectif si « exotique » avec un boitier plutôt prévu grand public n’est pas forcément évident, ce dernier n’aimant sans doute pas trop qu’on lui associe un accessoire dont il ne connait rien. Il faut ainsi activer dans les menu l’option — mal nommée pour le coup — « photo sans objectif », ce qui a provoqué pour moi deux fois un plantage du boitier nécessitant le retrait de la batterie.

Plus globalement, au sujet du boitier lui-même

Le boitier est vraiment petit, c’est son principal intérêt, mais cela a des conséquences négatives sur sa maniabilité. La taille confortable de 3 pouces pour l’écran ne laisse déjà pas beaucoup de place aux touches physiques, mais en plus les zones d’appui pour la main droite sont petites et trop planes, laissant trop souvent le boitier glisser vers le bas. Même si je n’ai pas pu tester pour confirmer l’intérêt, je pense nécessaire l’ajout d’un grip, que ce soit celui atypique de Panasonic ou le plus traditionnel Richard Franiec.

Coté ergonomie, j’ai aussi noté que l’on peut se retrouver trop facilement à presser les touches de la roue codeuse quand on veut uniquement changer l’ouverture en mode A, ce qui est d’abord déroutant, puis vite pénible. Les boutons gagneraient à nécessiter un peu plus de pression pour s’activer.

Je n’ai pas testé le flash intégré, qui doit pouvoir aider à déboucher un peu un portrait, mais ne peut pas vraiment éclairer une scène étant donnée sa toute petite taille. Je n’ai pas de flash intégré sur mon reflex, cela ne me manque que très rarement, et je sors tout aussi rarement mon flash cobra. Sans doute une question d’habitude donc. Par contre, j’ai pu constater que faire sortir le flash du boitier ne suffit pas à l’activer, il faut une seconde opération dans les menus, pas franchement pratique.

Dans les fonctions dont je me demande toujours si elles sont vraiment utiles ou seulement gadget, il y a la reconnaissance des visages. Mais au lieu de simplement reconnaitre n’importe quel visage pour y faire la mise au point, le boitier peut mémoriser des visages particuliers et leur donner un nom, puis les reconnaitre ensuite et les privilégier parmi d’autres. La mémorisation est simple à faire, et le résultat est bluffant de pertinence.

Pour conclure

Ce boitier est vraiment très intéressant par la combinaison entre l’approche hybride, donc la possibilité de changer d’objectifs et ainsi gagner en polyvalence, et une extrême compacité malgré cette possibilité. Pour avoir plus compact, il faut impérativement se « contenter » d’un compact, tout aussi expert soit-il, et donc perdre la polyvalence en ne pouvant plus changer d’objectif.

Au final, les qualités de ce boitier raviront très certainement une gamme très variée d’utilisateurs, du photographe occasionnel qui n’avait jusque là qu’un compact et veut enrichir sa pratique avec des objectifs créatifs plus intéressants, au photographe plus agueri, déjà équipé d’un reflex, mais souhaitant s’équiper d’un boitier plus compact facile à transporter au quotidien.

Personnellement, je cherchais vraiment un boitier qui entre dans une poche de pantalon pour l’été, quand je ne porte pas de manteau, et je n’ai donc finalement pas craqué pour ce Panasonic GM1. Je vais devoir me tourner vers un compact expert.

En synthèse

Les points forts :

  • vraiment compact, tient bien dans une poche — de manteau —, même avec deux objectifs s’il s’agit du 12-32mm du kit et du pancake 20mm
  • mise au point manuelle avec focus peaking vraiment pratique, notamment à grande ouverture avec le 20mm f/1,7 et le Voigtlander 25mm f/0,95
  • chargeur de batterie à part, dont le câble est court, donc peu encombrant en voyage

Les points faibles :

  • pas de viseur ni d’écran orientable, donc potentielles difficultés en plein soleil
  • pas de bague de mise au point manuelle sur le 12-32mm du kit
  • touches de la roue codeuse trop sensibles
  • batterie de faible capacité

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    1. « De plus en plus » ne me paraît plus approprié, tellement c’est devenu courant en quelques années… 😉

    1. Kevin, le RX100mk3 est effectivement un excellent appareil, qui répond aux principales faiblesses que j’ai identifié sur le GM1, mais permet moins de variation avec son objectif non amovible. J’en publierais prochainement aussi un test.

  1. Je ne partage pour tous les commentaires flatteurs du GM1 !à mon avis le LUMIX LX 100 est bien supérieur

    Lors de mon essai du GM1, je n’ ai pas trouvé les tirages de grandes qualité ( cela peut venir aussi d’ une mauvaise série
    mais a mon point de vue le RX 1OO  » génération fait beaucoup mieux

    1. On ne peut pas vraiment comparer le GM1 et le LX100. Le LX100 n’était —de mémoire— pas sorti au moment de mon test de toute façon, donc c’est plus au GM5 qu’il faudrait le comparer.

      S’il faut vraiment tout de même les comparer :
      – Le GM1 est un hybride à objectifs interchangeables offrant beaucoup de possibilités, alors que le second est un compact forcément « limité » (ce n’est pas forcément péjoratif) à son objectif intégré
      – Un des gros attraits du LX100 par rapport au GM1 est son viseur, qui manquait cruellement sur le GM1, et qui a justement fait son apparition (non sans défauts) sur le GM5
      – Le LX100 est plus gros que le GM1 avec son objectif de base, notamment avec son viseur qui dépasse pas mal, et je rappelle que mon objectif en faisant ce test était de trouver un appareil qui tienne dans une poche de jean (d’où entre autres mon choix au final du RX100m3)

      Pour un comparatif assez détaillé entre le LX100 et le GM5 (plutôt que le GM1), j’invite à lire ces articles de Jean-Michel Vibert, même si je ne partage pas complètement son avis sur le RX100m3 :
      http://www.photoetmac.com/2014/11/panasonic-lumix-gm5-lumix-lx100/
      http://www.photoetmac.com/2014/11/dilemme-panasonic-dmc-gm5-lx100-partie-22/

  2. « Par contre, j’ai pu constater que faire sortir le flash du boitier ne suffit pas à l’activer, il faut une seconde opération dans les menus, pas franchement pratique. »

    Cette affirmation est fausse.
    Le falsh ne se déclenche pas si on s’est mis en mode silencieux, ce qui n’est pas le mode par défaut.
    Sinon le simple fait de le sortir via appui sur la touche suffit à ce qu’il fontionne.
    Concernant les points négatifs, je suis d’ccord pour la durée de vie de la batterie (mais on trouve un lot pas cher de 2 batteries compatibles sur amazon, vendues en plus avec unchargeur de voiure, le tout pour 40 euros) et le manque d’éctran orientable (sur le futur GM2 ? avec la 4K ?)
    Par contre la sensibilité des touches ne pose pas de soucis particulier (ou très très rarement) et l’absence de bague de map manuelle sur le 12-32mm je m’en contre-fiche…
    Par contre le rendu des couleurs de Lightromm est très mauvais avec les RAW du GM1, mais cela ne vient pas de l’appareil, mais mérite d’être signalé à mon avis.
    Sinon cet appareil est génial !
    Avec le 12-32 et le récent 35-100mm f4-5.6 minuscule lui aussi, on couvre la plage 24-200mm dans un format léger et petit, avec une meilleur qualité d’image que n’importe quel compact ! Si on y ajoute le 45mm f1.8 d’olympus et le PanaLeica 15mm f1.7 on a même encore 2 optiques fixes très ouvertes qui vont à merveille au GM1. Sans parler du fantastique et unique (et toujours compact et léger) ultra-grand angle Pana 7-14mm !
    Le Sony RX100 est largué ! (il ne garde que sa légèrement meilleure compacité pour lui)
    Enfin bref, vous l’aurez compris, je suis ravi de cet appareil qui donne tout son sens au format m43.

    1. Bonsoir rico,

      Pour le fonctionnement du flash immédiat dès sa sortie, il ne me semble pas avoir activé de fonction « mode silencieux », mais j’avoue que le test commence à dater, j’ai peut-être oublié.

      Je n’ai pas non plus souvenir de défaut de rendu des couleurs dans Lightroom, elles m’ont paru plutôt fidèles.

      Je suis très heureux que vous soyez ravi de votre GM1, qui est effectivement un très bon appareil dans sa catégorie et gamme de taille.

      Mais je ne suis pas d’accord avec l’affirmation que le RX100 est largué. Ce ne sont pas les mêmes types d’appareils, on n’en attend pas les mêmes choses. Je disais justement dans la conclusion que « pour avoir plus compact [que le GM1], il faut impérativement se « contenter » d’un compact, tout aussi expert soit-il, et donc perdre la polyvalence en ne pouvant plus changer d’objectif ». J’avais fait ce test en cherchant vraiment un appareil à emporter partout au quotidien, même l’été sans avoir aucun sac, donc forcément uniquement des poches de pantalon. Le GM1 ne convient alors pas.

      À l’époque du test, le RX100 en était à sa seconde génération, et n’avait effectivement sans doute que sa compacité à faire valoir face au GM1. L’arrivée d’un viseur escamotable sur la troisième génération a par contre fait pencher la balance un peu plus de son côté, l’absence de viseur sur le GM1 étant un vrai gros manque.