Nikon enrichit le parc optique de ses hybrides APS-C. La marque jaune et noir dévoile le Nikkor Z DX 16-50 mm f/2,8 VR, son premier zoom transstandard DX avec ouverture constante à f/2,8. Léger et stabilisé, il sera disponible à partir de la fin du mois d’octobre 2025.

Sommaire
De nouvelles optiques Nikon DX en monture Z, enfin !
Nikon a beau être présent sur le marché des hybrides APS-C depuis 2019 (avec le Z50), le parc optique “DX” en monture Z est toujours assez restreint. Jusqu’à présent, seules 5 références étaient proposées par Nikon – et les optiques “tierces” étaient aussi assez peu nombreuses.
C’est pour remédier à cette situation que Nikon lance deux nouvelles optiques DX en monture Z :
- le zoom transstandard Nikkor Z DX 16-50 mm f/2.8 VR
- la focale fixe macro Nikkor Z DX MC 35 mm f/1.7 – à découvrir dans cet article.
Au sein du portfolio de la marque japonaise, il vient se ranger aux côtés du zoom de kit Nikkor Z DX 16-50 mm f/3,5-6,3 VR, lancé en 2019 avec le Z50. Certes, les deux objectifs offrent la même longueur focale, mais le nouveau venu s’avère considérablement plus lumineux (et encombrant), misant sur une ouverture constante à f/2,8.

Nikkor Z DX 16-50 mm f/3,5-6,3 VR | Nikon NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR | |
---|---|---|
Focale | 16-50 mm (équivalent 24-75 mm en plein format) | 16-50 mm (équivalent 24-75 mm en plein format) |
Objectif pour capteur | DX (APS-C) | DX (APS-C) |
Ouverture maximale | f/2.8 | f/3.5 à 6.3 |
Ouverture minimale | f/16-22 | f/22 à 40 |
Angle de champ | 83° à 31°30' | 83° à 31°30' |
Construction optique | 12 éléments en 11 groupes (dont 1 ED et 2 asphériques) | 9 lentilles en 7 groupes (dont 1 ED et 4 asphériques) |
Diaphragme | 9 lamelles | Circulaire, 7 lamelles |
Distance minimale de mise au point | 0,15 m (à 16 mm) / 0,25 m (à 50 mm) | 0,2 m |
Stabilisation d'image | Oui (5 stops) | Oui (jusqu'à 4,5 stops) |
Tropicalisation | Résistant aux projections d'eau et à la poussière | Non |
Grossissement max | 0,24x (à 50 mm) | 0,2x |
Mise au point | Motorisation STM | Motorisation STM |
Diamètre du filtre | 67 mm | 46 mm |
Dimensions | ø 74,5 x 88 mm | ø 70 x 32 mm |
Poids | 330 g | 135 g |
Accessoires fournis | N.C. | Bouchons avant et arrière |
Montures compatibles | Nikon Z | Nikon Z |
Prix au lancement | 899 € | 359 € |
Le plus lumineux des zooms DX en monture Z
Côté technique, ce zoom transstandard pour hybrides APS-C (DX) profite d’une plage focale 16-50 mm, équivalent 24-75 mm en plein format (FX). De quoi permettre d’immortaliser un très grand nombre de sujets, au quotidien comme en voyage ou en reportage.

Il se distingue aussi (et surtout) en devenant le 1er zoom DX à opter pour une ouverture constante à f/2,8, assurée par un diaphragme circulaire à 9 lamelles. De quoi faire plaisir à celles et ceux voulant jouer sur la profondeur de champ et/ou capturer de meilleures images en basse lumière. Nikon comble ainsi un vrai manque de son parc optique APS-C.
Côté formule optique, l’objectif repose sur 12 lentilles réparties en 11 groupes. Comptez une lentille ED (dispersion ultra-faible) et 2 lentilles asphériques afin d’accroître l’homogénéité.

La distance minimale de mise au point est relativement courte : 15 cm (à 16 mm) et 25 cm (à 50 mm). De quoi s’approcher assez près du sujet. Cependant, le rapport de grossissement n’est pas très impressionnant (0,2x maximum).

L’autofocus est assuré par une motorisation STM très classique. Elle doit se montrer suffisamment précise en photo et assez souple en vidéo. Selon Nikon, l’objectif doit être peu sensible à l’effet de focus breathing. Notez que l’objectif profite de la stabilisation optique, avec un gain maximal de 5 stops, ce qui est intéressant étant donné qu’aucun des hybrides APS-C de Nikon ne dispose de capteur stabilisé.

Des dimensions assez réduites
Pensé pour être accordé avec un boîtier comme le Nikon Z50 II (lire notre test), le Nikkor Z DX 16-50 mm f/2.8 VR s’avère plutôt compactes. Comptez 8,8 cm de long, un diamètre maximal de 7,45 cm et un poids de 330 g. Il est compatible avec les filtres circulaires de 67 mm de diamètre.

Certes, il s’avère plus long et plus lourd que son “grand frère”, le Nikkor Z DX 16-50 mm f/3,5-6,3 VR, d’autant que le zoom externe étend assez nettement sa longueur. Véritable poids-plume, l’objectif de kit ne pèse que 135 g. Revers de la médaille : ce dernier est bien moins lumineux.

Autre différence de taille : le (nouveau) Nikkor Z DX 16-50 mm f/2,8 VR possède de nombreux joints d’étanchéité. Il pourra donc résister sans problème à des projections d’eau ou à la poussière – ce qui n’est pas le cas avec le 16-50 mm f/3,5-6,3 VR.

Enfin, côté contrôles manuels, le Nikkor Z DX 16-50 mm f/2,8 VR s’avère plutôt minimaliste. Heureusement, la bague de zoom s’avère très large et devrait offrir une bonne préhension. On retrouve également la “fameuse” bague de contrôle non-crantée située près la baïonnette.
Retrouvez ci-dessous une sélection d’images capturées avec le Nikkor Z DX 16-50 mm f/2,8 VR (fournies par la marque) :






Prix et disponibilité du Nikkor Z DX 16-50 mm f/2,8 VR
Le zoom Nikkor Z DX 16-50 mm f/2,8 VR est disponible en précommande au tarif de 899 €. Il est également disponible en kit avec le Nikon Z50 II au tarif de 1829 €. Les livraisons débuteront le 30 octobre 2025.
Vous pouvez retrouver cet objectif chez Digit-Photo, Miss Numérique, Digixo, Camara, Photo-Univers, IPLN, StudioSport, Panajou, à la Fnac et dans les boutiques spécialisées.
Notre premier avis sur le Nikkor Z DX 16-50 mm f/2,8 VR
Léger, lumineux et tropicalisé, le Nikkor Z DX 16-50 mm f/2,8 VR dispose de solides atouts pour séduire les utilisateurs d’un hybride APS-C Nikon. La marque jaune et noir vient (enfin !) combler un vide dans son écosystème DX. Cet objectif – ainsi que le Nikkor Z DX MC 35 mm f/1,7 lancé en même temps – vise aussi à rassurer les nikonistes sur l’avenir de l’écosystème, le lancement de la dernière optique DX remontant à 2023.
Concernant son tarif, à 899 €, il est bien moins onéreux que l’ancien Nikon AF-S DX Nikkor 16-80mm f/2,8-4E ED VR (pour reflex, lancé à 1199 € en 2015). Mais, il est hélas beaucoup plus cher que le Sigma 18-50 mm f/2,8 DC DN – qui n’est pas disponible pour les hybrides de Nikon, malheureusement.
Enfin, cet objectif, aussi séduisant soit-il, arrive bien tard dans le parc optique APS-C de Nikon. Et cette dernière souffre toujours d’un certain manque de maturité face à la concurrence, notamment côté Fujifilm, Sony… ou même Canon.