Lancé en mars 2025, le Xiaomi 15 Ultra est le terminal le plus premium du constructeur chinois. Son quadruple module photo, conçu en partenariat avec Leica, inclut notamment un capteur type 1 pouce, ainsi qu’un télézoom associé à un capteur de 200 Mpx !
Il mise également sur un kit photo dédié et une finition bicolore volontairement rétro. Ainsi paré, il vise à éclipser les cadors du secteurs – Apple et Samsung en tête. Sur le terrain, le cocktail concocté par Xiaomi parvient-il encore à nous séduire ? Nous l’avons utilisé au quotidien depuis plusieurs semaines : voici donc notre test complet du Xiaomi 15 Ultra.

Sommaire
- Un smartphone aux grandes ambitions
- Design et finitions du Xiaomi 15 Ultra
- 4 objectifs pour une grande polyvalence
- Capteur principal type 1 pouce : mention TB
- Ultra grand-angle : très bien de jour, moins de nuit
- Téléobjectif 70 mm : toujours de très bonnes performances… de jour
- Téléobjectif 100 mm : un nouveau capteur 200 Mpx qui change tout !
- Des modes photo toujours pertinents
- Le Xiaomi 15 Ultra côté vidéo
- Photography kit : le smartphone devient un « vrai » boîtier photo (pas discret)
- Interface et performance du Xiaomi 15 Ultra
- Quelle autonomie ?
- À l’heure du bilan : le Xiaomi 15 Ultra, si proche de la perfection !
Un smartphone aux grandes ambitions
Pour la 3e année consécutive, Xiaomi gratifie le Vieux Continent d’un smartphone arborant la dénomination « Ultra ». Avec ce modèle, les ambitions de la marque chinoise sont claires : surclasser les iPhone 16 Pro Max et Samsung Galaxy S25 Ultra – tous deux équipés d’un capteur principal plus petit.
Par ailleurs, le Xiaomi 15 Ultra vise aussi à rivaliser contre ses rivaux venus de l’Empire du Milieu – et eux aussi dotés d’un capteur type 1 pouce. On pense notamment au Vivo X200 Ultra et à l’Oppo Find X8 Ultra (hélas non distribués sous nos contrées). En clair : la partie photo n’a jamais été aussi importante sur les smartphones les plus premium du marché !

Voici les principales caractéristiques techniques du Xiaomi 15 Ultra :
- Écran : AMOLED LTPO, 6,73 pouces, 1-120 Hz
- Définition : 1440 x 3200 pixels
- Appareil photo dorsal : 50 Mpx (type 1 pouce), 50 Mpx (type 1/2,76 pouce), 50 Mpx (1/2,51 pouce), 200 Mpx (type 1/1,4 pouce)
- Appareil photo frontal : 32 Mpx (type 1/3,14 pouce), f/2,0, équivalent 21 mm
- Vidéo : 8K 30 fps, 4K jusqu’à 60 fps, slow motion 120, 240, 960 ou 1920 fps
- OS : Android 15, HyperOS 2.0
- Processeur : Snapdragon 8 Elite
- Mémoire vive : 16 Go
- Batterie : 5410 mAh
- Stockage : 512 Go
- Dimensions : 161,3 x 75,3 x 9,4 mm
- Poids : 229 g
- Prix au lancement : 1499 €
Design et finitions du Xiaomi 15 Ultra
Côté face, le Xiaomi 15 Ultra ressemble comme 2 gouttes d’eau à son prédécesseur. Ses dimensions sont virtuellement inchangées : 16,1 cm de haut, 7,5 cm de large, 229 g. Le (très) grand écran AMOLED de 6,73 pouces (1440 x 3200 px) accueille toujours un petit poinçon dédié à la caméra selfie. La lisibilité est excellente – malgré une petite sensibilité aux reflets. Le lecteur d’empreinte intégré à l’écran est rapide comme l’éclair.

Côté pile, en revanche, les changements sont plus notables. On découvre une finition bicolore, qui rappelle beaucoup les appareils photo vintages et notamment – sans surprise – ceux de Leica. Le smartphone arbore également un petit logo « Ultra » au look rétro sur le coin supérieur gauche.

Du reste, l’immense bloc circulaire est toujours de la partie. Il accueille les 4 capteurs photo du smartphone – et arbore justement une mention « Leica ». Les plus observateurs auront noté que la disposition des différentes optiques et du flash a un peu changé. En cause : l’arrivée d’un capteur bien plus grand (et plus défini) pour le téléobjectif 100 mm.

Au global, les finitions sont très soignées. On apprécie notamment la texture striée du bouton Power – qui permet de le différencier facilement des touches dédiées au volume. Seul regret : si la partie noire est en cuir végan, la partie argentée est un vulgaire plastique… qui sonne creux.

4 objectifs pour une grande polyvalence
Comme son prédécesseur, le Xiaomi 15 Ultra embarque 4 objectifs : 14 mm (ultra grand-angle), 23 mm (standard), 70 mm (téléobjectif intermédiaire) et 100 mm (téléobjectif périscopique). C’est bien… mais les 2 téléobjectifs sont plus timides que l’an dernier : 70 et 100 mm vs 75 et 135 mm pour le Xiaomi 14 Ultra…
On note aussi une focale « virtuelle » équivalent 48 mm (zoom x2).





Capteur principal type 1 pouce : mention TB
Comme ses prédécesseurs, le Xiaomi 15 Ultra appartient à la catégorie plutôt restreinte des smartphones équipés d’un « vrai » capteur type 1 pouce de 50 Mpx. On retrouve donc le même capteur que l’an dernier : le Sony LYT-900. Par défaut, les photos capturées comptent 12,5 Mpx grâce au pixel binning qui fusionne (virtuellement) 16 pixels en 1 seul. L’objectif ouvre à f/1,6.

Et comme l’an dernier, les résultats sont particulièrement bons ! Le niveau de détails est très élevé au centre de l’image – malgré une légère mollesse sur les bords. Par ailleurs, la restitution des couleurs et des contrastes est aussi très plaisante.
D’autant que l’on retrouve avec plaisir les « looks » Leica Vibrant (couleurs saturées et franches) et Leica Authentic, qui confèrent un rendu très esthétique à nos images. Seul reproche : le mode « Vibrant » manque parfois de subtilité au niveau de la saturation des couleurs.


Enfin, l’autofocus est (globalement) très rapide et précis, même avec des véhicules en mouvement. Les seules petites bizarreries que nous avons relevées concernaient la mesure de l’exposition, qui avait parfois du mal à la sortie de veille du téléphone avec des scènes en plein jour.

Comme indiqué plus haut, l’appareil propose un « zoom x2 », qui permet d’obtenir une focale (virtuelle) équivalent 48 mm – et de faire le pont entre la focale principale (23 mm) et le téléobjectif intermédiaire (70 mm). Le rendu est aussi très probant, même si l’on perd parfois un peu de netteté sur les détails les plus fins.

En basse lumière, le capteur principal donne également de bons résultats. Néanmoins, la vitesse d’obturation n’est pas forcément suffisante pour immortaliser des sujets en mouvement, comme sur la photo ci-dessous.

Enfin, en photo de nuit, on retrouve les mêmes qualités… et les mêmes défauts que l’an dernier. En voyant le verre à moitié plein, les photos sont esthétiquement très plaisantes. Les couleurs sont riches et vibrantes, mais l’appareil ne cherche pas à « en faire trop » et les résultats sont très naturels (sauf exception).

En revanche, comme l’an dernier, l’appareil a parfois la main un peu lourde sur le lissage et l’effet de sharpening. Dans certains cas, la restitution des détails est un peu artificielle. D’autant qu’avec la vitesse d’obturation est parfois un peu basse, ce qui accentue le risque d’obtenir une photo floue…

Enfin, notez que le mécanisme d’ouverture glissante (f/1,63-4) du Xiaomi 14 Ultra a totalement disparu. Il est remplacé par une ouverture fixe f/1,63. Ce qui est un peu dommage, car nous avions beaucoup apprécié de pouvoir jouer avec l’effet starburst.

Ultra grand-angle : très bien de jour, moins de nuit
L’ultra grand-angle évolue (un peu). Le capteur n’est pas tout à fait le même… et il s’avère légèrement plus petit (1/2,76 pouce vs 1/2,51 pouce). Les photosites mesurent toujours 0,64 µm – et 1,28 µm grâce au pixel binning. En revanche, la focale est très légèrement plus resserrée (14 mm contre 12 mm l’an passé).

L’objectif fera toujours le bonheur des photographes voulant cadrer très large. Le niveau de détails au centre est très bon, en plein jour comme ne basse lumière. Les algorithmes de traitement de l’image semblent très efficaces.

Cependant, les bords sont assez mous et les distorsions très prononcées. Heureusement, les résultats sont plus convaincants que sur la plupart des smartphones concurrents.

De plus, la qualité des photos de nuit est plutôt inégale. Si le capteur perçoit suffisamment de lumière, le niveau de détails est (assez) élevé.

Mais sur des scènes très sombres, les images sont toujours assez indigestes. Visionnées sur l’écran du smartphone, les photos sont acceptables ; mais on observe une bouillie de pixels dès que l’on zoome un peu dans l’image. En outre, on note quelques petits décalages de la mise au point. En clair, l’ultra grand-angle est en retrait par rapport au capteur principal, ce que nous regrettons.

Téléobjectif 70 mm : toujours de très bonnes performances… de jour
Le Xiaomi 15 Ultra intègre donc ausi 2 téléobjectifs (70 et 100 mm)… et 2 capteurs assez différents. Le 1er emploie un capteur IMX858 – soit la même configuration qu’en 2023 et 2024. On apprécie toujours l’ouverture à f/1,8, bien plus lumineuse que sur la plupart des modèles concurrents.

Et comme sur les Xiaomi 13 et 14 Ultra, nous sommes très agréablement surpris par la qualité d’image de ce téléobjectif. Le rendu des couleurs et des contrastes est très satisfaisant. La restitution des détails est soignée (à condition de ne pas zoomer à 200 % dans l’image). Par ailleurs, la réactivité est au rendez-vous.

De même, on apprécie également la distance de mise au point réduite (15 cm environ). L’effet bokeh est réussi, et l’objectif permet de s’adonner facilement à la proxiphotographie. Même chose avec nos photos de portrait, qui sont très agréables à observer.


Malheureusement, les performances en basse lumière de cet objectif sont plus mitigées. Le rendu des détails est franchement perfectible – la faute au capteur de petite taille. L’appareil a – ici aussi – la main lourde sur le sharpening et le lissage, et les résultats sont très discutables. Comme mentionné précédemment, l’appareil a souvent tendance à adopter une vitesse d’obturation assez lente (1/50s, voire moins), et les sujets en mouvement deviennent flous.

Téléobjectif 100 mm : un nouveau capteur 200 Mpx qui change tout !
Le Xiaomi 15 Ultra est l’un des rares smartphones équipés d’un 2e téléobjectif. Mais surtout, ce dernier est couplé à un capteur 200 Mpx type 1/1,4 pouce ! Des caractéristiques qui rappellent furieusement le capteur Isocell HP9 qui équipe le capteur principal du… Samsung Galaxy S25 Ultra.
En termes techniques, ce téléobjectif est de type “périscopique” : le capteur est monté perpendiculairement au dos du smartphone et la lumière est renvoyée par un prisme. Ce qui, compte tenu de sa taille, est une sacrée prouesse d’ingénierie.

À ce titre, on notera que Xiaomi va beaucoup plus loin que Samsung en employant un capteur plus grand à la fois pour l’objectif principal (type 1 pouce vs 1/1,3 pouce), et aussi pour le téléobjectif 100 mm (type 1/1,4 pouce vs 1/2,52 pouces). À la clé, un niveau de performances encore jamais vu sur le téléobjectif d’un smartphone.
Concrètement, la qualité des images est très, très satisfaisante. De jour, le niveau de détails est très élevé. La restitution de la scène est particulièrement réussie, avec un excellent rendu des couleurs et des contrastes. Celles et ceux voulant immortaliser des sujets plus lointains seront aux anges.


Seul reproche : l’objectif est très sensible au flare et à la perte de contraste en contre-jour. Prudence si vous comptez capturer un sujet avec une lumière oblique hors du champ. En clair : les traitements des lentilles des smartphones sont encore perfectibles…

Comme ses principaux concurrents, l’appareil permet de « prolonger » son téléobjectif grâce au zoom « algorithmique » 120x, pour une focale maximale de… 2791 mm (excusez du peu) ! De quoi grossir un sujet placé à très grande distance – à condition de ne pas être trop regardant sur la qualité. Pour autant, le smartphone est capable d’utiliser l’IA générative pour « recréer » les détails après la prise de vue.

En basse lumière, l’objectif est capable de livrer de très belles images. Grâce au grand capteur, le niveau de détails est très élevé. Néanmoins, l’appareil a (encore et toujours) tendance à choisir une vitesse d’obturation assez basse (1/35s voire moins), ce qui donne assez facilement des photos floues si ne prend pas le temps de se stabiliser.


Enfin, en (très) basse lumière, le téléobjectif donne des résultats intéressants. Mais là encore, la vitesse d’obturation très, très basse (1/5s) oblige à vraiment bien stabiliser le smartphone. En outre, l’appareil de nouveau la main lourde sur le lissage (pour éviter le bruit numérique) et le sharpening (pour rattraper le niveau de détails), pour un résultat un peu moins agréable à l’œil.

Des modes photo toujours pertinents
Comme l’an dernier, nous avons beaucoup apprécié les modes photos « avancés » proposés par l’appareil. Le but de Xiaomi étant toujours de proposer une « vraie » expérience photographique à l’utilisateur.
On retrouve ainsi le mode « Photo rapide », dont l’interface rappelle beaucoup celle des boîtiers Leica. Comme l’an dernier, le zoom est matérialisé par un petit cadre de recadrage. Si l’appareil mélange focales « réelles » et « virtuelles (28, 35, 50, 75, 90 et 135 mm), l’ultra grand-angle est aux abonnés absents.

Le mode « Portrait » a (encore une fois) été remanié. On dispose toujours des « Master Lens » visant à imiter les objectifs Leica, avec des effets bokeh différents (swirly bokeh, flou artistique, large, bulles). Deux modes de rendu d’image sont également disponibles (Master Portrait et Leica Portrait).







Le mode « Exposition longue » est toujours de la partie… mais les résultats sont un peu décevants. En effet, l’assemblage des clichés n’est pas parfait, et la traînée lumineuse (phares d’un véhicule par exemple) n’est pas continue, mais hachurée. Dommage.

Enfin, on retrouve le mode Pro, toujours très complet. On peut donc régler le temps de pose, la sensibilité ISO et le mode de mesure. Hélas, tous les capteurs disposent d’une ouverture fixe (contrairement à l’an dernier) : ce réglage a donc disparu. Pour autant, ce mode est toujours aussi pertinent pour reprendre la main sur ses images.

À ce titre, nous serons particulièrement élogieux envers le mode Ultra RAW. Pour mémoire, ce dernier est la réponse de Xiaomi à l’Apple ProRAW, et combine la flexibilité d’un fichier RAW avec les algorithmes de traitement automatique. Et force est de constater que le rendu d’image est particulièrement convainquant (avec toutes les optiques !) … même si la latitude de retouche des fichiers est largement supérieure avec l’objectif principal et le téléobjectif 100 mm !


Retrouvez ci-dessous une sélection de photos capturées avec le Xiaomi 15 Ultra :
















Le Xiaomi 15 Ultra côté vidéo
Sans surprise, le Xiaomi 15 Ultra peut aussi se transformer en une caméra vidéo très convaincante. En 4K 60p, le smartphone donne d’excellents résultats avec (presque) tous les capteurs – à l’exception de l’ultra grand-angle, où le rendu de l’image est un peu plus mou.
Mais surtout, l’appareil permet de filmer en 8K 30p avec tous les capteurs – mais avec un crop 1,5x. Là aussi, les images sont excellentes, avec un très bon rendu des couleurs et des contrastes. Deux ombres à ce tableau « idyllique ». D’une part, la relative mollesse des images filmées avec l’ultra grand-angle (encore). D’autre part, le rendu des séquences capturées avec le zoom x2, nettement moins qualitatif qu’avec l’objectif « principal ».
Enfin, on apprécie toujours la profusion de modes de ralenti (jusqu’à 1920 fps en Full HD). Sans oublier le mode « Réalisateur », qui permet notamment de filmer en LOG 10-bit, avec un espace colorimétrique Rec.2020.


Photography kit : le smartphone devient un « vrai » boîtier photo (pas discret)
Déjà proposé avec le Xiaomi 14 Ultra, le Photography Kit accompagne toujours le smartphone premium de la marque chinoise. Outre une coque protectrice, il comprend une petite poignée, qui permet de transformer son smartphone en un « vrai » boîtier photo et de le recharger via la batterie intégrée. Un petit repose-pouce avec la mention « Ultra » fait son apparition. Seul problème : l’ensemble adopte un coloris rouge très peu discret !


On dispose d’un déclencheur photo (auquel on peut ajouter un déclencheur souple fourni), un bouton d’enregistrement vidéo et une molette. Cette dernière est attribuée par défaut à la correction d’exposition, un détour dans les menus est obligatoire pour lui attribuer une autre fonction.


Enfin, comme l’an dernier, la qualité des plastiques de la coque est loin d’être extraordinaire. Le grip et sa batterie sont assez lourds, faisant passer le poids de l’ensemble à un poids total de 340 g – ce qui est beaucoup pour un smartphone.
Mais comme l’an dernier, ce jeu d’accessoires s’avère séduisant, car il permet de profiter d’un véritable appareil photo… qui pourra aussi servir de smartphone. Dommage que la finition blanche – ainsi que le « Fashion Photography Kit » ne soient pas disponibles sous nos contrées…
Interface et performance du Xiaomi 15 Ultra
Le Xiaomi 15 Ultra est propulsé par une puce puce Snapdragon 8 Elite (fournie par Qualcomm), couplée à 16 Go de RAM. Sur le terrain, le niveau de performances est très bon. Avec des jeux ou applications très gourmands, le smartphone ne montre aucun signe de faiblesse. Mais surtout, le smartphone chauffe beaucoup moins que son prédécesseur.


On retrouve aussi l’interface HyperOS. Cette dernière est agréable à utiliser. Mais le nombre d’applications préinstallées est vraiment trop élevé. Et la gestion des notifications peut devenir pénible, malgré les nouvelles options de bien-être numérique ajoutées par Google. À de nombreuses reprises, nous avons été dérangés par des notifications en pleine nuit – alors même que le mode « ne pas déranger » était activé !


Quelle autonomie ?
Le Xiaomi 15 Ultra s’équipe d’une batterie 5410 mAh (contre 6000 mAh pour la version réservée à la Chine, dommage). Comme l’an dernier, la recharge rapide (filaire) 90 W, qui permet de recharger totalement le smartphone en 1/2 h seulement. Avec la charge sans-fil 80 W, comptez 45 minutes environ. Des valeurs très impressionnantes.




Du côté de l’autonomie, le Xiaomi 15 Ultra souffle le chaud et le froid. En usage « mixte » (visionnage de vidéos, navigation web, applis d’actualité), le smartphone peut rester plus de 24 h loin d’une prise secteur. En revanche, la capture de photos et de vidéos s’avère très énergivore. En débranchant le smartphone à 8 h et en l’utilisant toute la journée, nous sommes arrivés à 5 % de batterie vers 22 h 30. En clair : l’autonomie reste confortable. Mais en voyage, une petite powerbank reste bien utile !
À l’heure du bilan : le Xiaomi 15 Ultra, si proche de la perfection !
Après 4 mois en compagnie de ce smartphone, le bilan est (une nouvelle fois) très positif. Ce qui n’a rien de vraiment surprenant, puisque nous avions beaucoup apprécié ses deux prédécesseurs. Comme l’an passé, le quadruple module photo offre toujours une polyvalence très appréciable.
Le capteur principal type 1 pouce propose une très bonne qualité d’image. Mais Xiaomi va plus loin en logeant un capteur (presque) aussi grand pour… un capteur « secondaire » (téléobjectif 100 mm). Et cette combinaison redéfinit nos attentes en matière de photographie mobile. Pour la 1e fois, on obtient un excellent rendu de la scène, avec la focale standard comme avec le téléobjectif 100 mm.


Mais devant un tableau aussi réussi, les performances de l’ultra grand-angle et du téléobjectif « intermédiaire » 70 mm sont un peu décevantes. La faute à des capteurs plus petits et moins performants. On regrette également la disparition du mécanisme d’ouverture f/1,63 à f/4 – sans doute liée à l’arrivée du grand capteur pour le téléobjectif 100 mm, justement. L’interface est agréable à utiliser – même si le système de gestion des notifications demeure perfectible.
Mais à l’heure du bilan, le Xiaomi 15 Ultra est un très bon smartphone. Nous sommes sans doute en présence de l’un des meilleurs photophones du moment… même si d’autres concurrents (notamment côté Vivo ou Oppo) sont en embuscade !
Le Xiaomi 15 Ultra est disponible au tarif de 1499 € (avec 16 Go de RAM et 512 Go de stockage) à la Fnac, chez Boulanger et sur Amazon.