DLSP #93 : Dans le sac photo d’Amélie Raynaud-Idrac

DLSP est une rubrique qui vous permet de découvrir les « setups » photo de photographes, professionnels ou amateurs, connus ou anonymes, afin de dévoiler ce qu’il se cache dans leurs sacs photo.

Aujourd’hui, Amélie Raynaud-Idrac partage son sac photo qu’elle emporte pour réaliser des séances portraits improvisées.


Photographe toulousaine passionnée depuis plus de dix ans, je fais principalement du portrait, de l’autoportrait et de la mise en scène. À travers mes photos, j’essaie de raconter des histoires, je fais incarner en mes modèles les personnages que j’invente. Souvent il s’agit de personnages pleins de paradoxes, ni bons, ni méchants et j’aime beaucoup interroger cette ambivalence propre à l’humain (et en particulier ce penchant pour l’autodestruction).

J’adore préparer de grosses séances de mises en scène avec une belle équipe ; pour ce genre de photo, je prends vraiment le temps de tout réfléchir à l’avance et lors de la séance je visualise très concrètement l’image que je souhaite réaliser. Malheureusement ce n’est pas le plus gros de mon travail photographique, car cela prend du temps, et qu’en ce moment, je suis en plein travail de recherche pour mon mémoire en histoire de l’art (sur l’architecture du patrimoine industriel pour celles/ceux que ça intéresse).

Du coup, en tant que passionnée je ne peux quand même pas arrêter la photo et je fais en ce moment des séances que j’appelle « freestyle » qui me permettent de continuer à faire des photos, rencontrer de nouvelles personnes, sans avoir une grosse organisation à gérer.

L’idée est que les modèles intéressé(e)s me contactent avec une idée de tenue et nous essayons ensemble de construire une histoire que l’on pourra raconter en image en un temps assez court. C’est donc mon sac photo pour ce genre de séance que je souhaite vous partager aujourd’hui.

Voici le contenu de mon sac photo :

  • Sac à dos de randonnée Quechua NH500 30L : Le sac est une première problématique qui n’a pas été évidente pour moi. En effet je cherche surtout le confort, mais aussi quelque chose qui soit pratique et me permette de transporter facilement tout ce dont j’ai besoin. Après de longues années de tests, je pense avoir trouvé le bon combo ! J’utilise donc un sac Quechua classique de 30L (oui vous avez bien lu) dans lequel j’insère une pochette amovible provenant de ma sacoche Manfrotto (NG A2140 collection Africa National Geographic), cela allie confort, sécurité du matériel et praticité !
  • Nikon D7100 : Je l’ai depuis quelques années maintenant et je le trouve super ! Il n’est pas extrêmement lourd, très intuitif et facile à prendre en main.
  • Nikon 18-105mm f/3.5-5.6 : Je le trouve très polyvalent donc vraiment parfait pour les mises en scène, les autoportraits, les photos de plain-pied ou encore quand j’aime intégrer le décor à mes images.
  • Nikon 50 mm f/1,8 : Très pratique pour les portraits serrés et créatifs, peu chère et légère, je l’adore !
  • Harnais Inle en liège de chez Teya Project : Il est issu d’une quête qui fut longue, celle d’un harnais joli, double, qualitatif et surtout sans cuir et sans plastique. Je suis végane et j’essaie d’être au maximum en accord avec mes valeurs, même en photo ! Ce harnais est donc parfait pour moi, il est confortable (il répartit le poids correctement sur mon dos), je peux l’utiliser avec un seul appareil photo également et j’ai l’air sacrément badass avec !
  • Mon smartphone, le Fairphone2, que j’ai toujours avec moi pendant le shoot pour alimenter mes réseaux sociaux, faire des stories backstage et consulter mes tableaux d’inspiration.
  • Une batterie de secours : je suis tombée une fois en rade de batterie en plein shooting, plus jamais !
  • Des cartes mémoires
  • De quoi jouer et être toujours créative : Ici un bout de collant pour donner un aspect vieilli aux photos et un disque que je place devant l’objectif et qui donne un effet kaléidoscope.
  • Un joli accessoire qui permettra de stimuler notre créativité avec mon modèle : ici un beau livre trouvé chez Emmaüs.

Pour conclure, je dirais surtout que le matériel le plus important, c’est celui qui nous permet d’être créatif. Donc on peut très bien faire des photos géniales avec un seul objectif voire même son téléphone, le tout est de ne pas s’encombrer de choses inutiles qui nous feront mal au dos 😉

© Amélie Raynaud-Idrac
© Amélie Raynaud-Idrac
© Amélie Raynaud-Idrac

Vous pouvez retrouver Amélie Raynaud-Idrac sur son site internet et sur Instagram.