Paris (France). Crédits : Martin Roemers

« Metropolis » : 22 grandes villes en pose longue, par Martin Roemers

Avec sa série Metropolis, Martin Roemers donne un aperçu original des grandes villes du monde. 22 métropoles, de plus de 10 millions d’habitants chacune, photographiées avec un temps d’exposition très long. Et le résultat est surprenant : Martin Roemers a crée des traînées de couleurs là où la circulation est dense.

Le Caire (Egypte) Crédits : Martin Roemers
Le Caire (Egypte) Crédits : Martin Roemers

Ce photographe néerlandais a entrepris cette série en 2007, pour tenter de retranscrire la vie fourmillante de ces villes.

New-York (Etats-Unis) Crédits : Martin Roemers
New-York (Etats-Unis) Crédits : Martin Roemers

Pour Martin Roemers, ces clichés relèvent presque de l’anthropologie. Ils permettent de documenter l’évolution des métropoles, de les comparer entre elles et de garder une trace de cette urbanisation fulgurante.

Dacca (Bangladesh) Crédits : Martin Roemers
Dacca (Bangladesh) Crédits : Martin Roemers

Son travail a d’ailleurs été récompensé en 2011 par un World Press Photo.

Lagos (Nigéria) Crédits : Martin Roemers
Lagos (Nigéria) Crédits : Martin Roemers

Déjà interviewé sur son projet, Martin Roemers raconte les coulisses de ses photos. « Quand je travaille dans des villes, j’ai toujours un assistant sur place. Je discute avec lui de la ville que l’on visite. Il m’indique les lieux intéressants puis on cherche ensemble des points de vue — sur place ou sur Google Street View — nous permettant de capturer l’ensemble de la scène et l’architecture de la ville. Ce sont souvent des toits ou des balcons. Ensuite, il ne nous reste plus qu’à attendre. Ce que je souhaite montrer, ce sont les individus qui peuplent les rues. »

Buenos Aires (Argentine) Crédits: Martin Roemers
Buenos Aires (Argentine) Crédits: Martin Roemers

Les 22 métropoles à retrouver dans sa série sont : Pékin, Buenos Aires, Le Caire, Dacca (Bangladesh), Canton (Chine), Istanbul, Jakarta, Karachi (Pakistan), Calcutta, Lagos (Nigeria), Londres, Los Angeles, Manille (Philippines), Mexico, Moscou, Bombay, New York, Paris, Rio de Janeiro, Sao Paulo, Shanghai, Tokyo.

Un aperçu de l’ensemble du projet Metropolis en vidéo.

Metropolis by Martin Roemers

Et pour retrouver tous les clichés de Martin Roemers, rendez-vous sur son site.

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  1. Ce travail ressemble beaucoup à celui d’Alexey Titarenko et sa série « City of Shadows » et j’avoue avoir une petit préférence pour le travail du russe, plus sombre.

    D’ailleurs je me demandais, et quelqu’un pourra peut être me répondre, combien de temps de pose (approximativement) faut-il pour réaliser ce type de flou de mouvement? J’imagine qu’un filtre polarisant est aussi nécessaire

    1. En effet, et nous avons déjà parlé du très bon travail d’Alexey Titarenko ici.
      Pour la technique, ils utilisent tous les deux un filtre à densité neutre (ND1000 par exemple) ainsi qu’un trépied. Avec un temps de pose longue (20-30 sec, cela peut varier selon la vitesse du sujet), on obtient ce genre de filé. Si le temps de pose est trop long, on peut même se retrouver avec une rue complètement déserte, car tous les sujets en mouvement auront été effacés. C’est rudement efficace pour enlever les touristes 😉 http://phototrend.fr/2015/05/mp-137-reussir-vos-photos-malgre-la-foule/

      1. Effectivement j’avais zappé cet article des mercredi pratique. Merci pour la réponse 🙂