Panasonic a dévoilé il y a peu les mises à jour 1.4 et 1.3 du micrologiciel des Lumix S1R II, S1 II et S1 IIE, ses derniers hybrides en date. Ces MàJ apportent des changements majeurs, avec des valeurs « intermédiaires » en rafale, une alerte de surchauffe moins sensible, un meilleur suivi AF du sujet et un outil de visualisation des plages couverte par le double ISO natif.

Sommaire
- Entre 10 et 70 i/s, enfin des valeurs intermédiaires sur les Lumix S1 II et S1R II !
- Un témoin de chauffe moins sensible
- Autofocus amélioré, AF-C en 4K 120 fps et interface revue
- MP4 lite et échelle de couleur pour le double ISO Natifs
- Une synchronisation optimisée avec Lumix Flow
- Disponibilité des mises à jour
Entre 10 et 70 i/s, enfin des valeurs intermédiaires sur les Lumix S1 II et S1R II !
En premier lieu, ces MàJ dotent les Lumix S1 II et Lumix S1R II de valeurs de rafales intermédiaires ! C’est une excellente nouvelle tant les appareils souffraient d’une rafale maximale bien trop gourmande pour leur mémoire tampon.
En effet, avec sa rafale à 70 i/s (RAW 12 bits) ou 60 i/s (RAW 14 bits), le Lumix S1 II est un des hybrides les plus rapides du marché. Mais avec sa mémoire tampon plafonnant à 180 clichés et son déchargement assez long, ces valeurs n’étaient pas vraiment utilisables sur le terrain.
Et jusqu’alors, aucune valeur « intermédiaire » n’était disponible entre… 10 i/s et 70 i/s. Soit un delta assez prononcé ! Avec la MàJ v1.3, on peut à présent opter pour une rafale à 30 i/s (en obturateur électronique). Un débit toujours assez impressionnant – et qui ménagera davantage le buffer. À la clé, des rafales plus longues et moins de ralentissements ou de blocages du boîtier.

Il en va de même pour le Lumix S1R II qui ne pouvait alterner qu’entre 10 ou 40 i/s – couplé à mémoire tampon encore plus limitée à cause de la définition très élevée des clichés. La MàJ v1.4 permet d’opter pour une rafale à 20 i/s pour plus de flexibilité.
Ces valeurs intermédiaires rééquilibrent un peu plus les deux boîtiers et permet de les envisager plus sérieusement. Ainsi, le Lumix S1 II et son capteur semi-empilé, devient très pertinent pour de la photo d’action ou animalière. Selon nous, il ne manque seulement au Lumix S1 II une valeur de 20 i/s et une fonction de « boost » en rafale comme chez Sony pour qu’il devienne un rival tout trouvé aux cadors du genre.
Un témoin de chauffe moins sensible
Les Lumix S1 II, S1R II et S1 II E étaient connus pour leur tendance à afficher un témoin de chauffe assez rapidement en vidéo, en dépit de leur ventilateur intégré. Ceci pouvait laisser penser que les appareils surchauffaient plus que de raison.
A priori, il n’en était rien et les appareils se montraient un peu trop prudents à ce sujet, ce qui pouvait décourager certains vidéastes. À présent, les boîtiers seront moins sensibles et le témoin de chauffe ne devrait s’allumer qu’en cas de vrais risques de surchauffe.
Autofocus amélioré, AF-C en 4K 120 fps et interface revue
Panasonic modifie l’interface de son suivi autofocus en optant pour plus de classicisme. Habituellement, sur les boîtiers Lumix, la détection des sujets se manifeste par un carré autour du visage une petite croix centrée sur l’œil visé. Pour les habitués, rien de surprenant, mais pour les usagers venant d’une autre marque cela pouvait dérouter. Aussi, on peut désormais opter pour un affichage plus classique, avec un petit carré entourant l’œil détecté.

Panasonic précise aussi avoir optimisé le suivi autofocus de ses appareils. De même, en vidéo 4K et 120 fps on peut compter sur la détection et le suivi AF de différents sujets – ce qui n’était pas le cas auparavant. Panasonic rattrape ici les concurrents qui offraient déjà cette option.
MP4 lite et échelle de couleur pour le double ISO Natifs
Les Lumix S1 II, S1R II et S1 II E gagnent aussi la capacité à filmer en MP4 lite. Ce format plus léger, inauguré sur le Lumix S9, est pensé pour un montage rapide sur smartphone ou tablette avant un partage sur les réseaux sociaux, sans forcément passer par un ordinateur.
Panasonic inclut aussi une option supplémentaire de desqueeze en interne de 1,66x, pour les séquences filmées en anamorphique. Par ailleurs, Panasonic corrige un souci assez agaçant en désactivant par défaut le bouton REC en façade. On se retrouvait assez souvent à enregistrer des séquences par accident et les utilisateurs finissaient par le désactiver de toute façon.

Enfin, en vidéo, entre autres optimisations, Panasonic propose une nouvelle option très pertinente et qui devrait faciliter l’usage de nombreux vidéastes. On peut désormais choisir d’afficher une échelle de couleur indiquant les plages couvertes par le double ISO natif.
Concrètement, lorsque l’on change ses ISO en vidéo, une règle de couleur bleu et rouge apparaît sous les ISO. La première valeur bleue correspond à l’ISO natif 1, quand la première valeur rouge équivaut à l’ISO natif 2. Ces valeurs changent selon le profil utilisé (Log, RAW, etc.), par exemple : 640 et 5000 ISO en Log avec le Lumix S1 II, et le boîtier adapte automatiquement son échelle de couleur.

Il n’est donc plus besoin de garder en mémoire les ISO natifs et on peut s’assurer facilement de la bonne sensibilité. Un vrai gain à l’usage.
Une synchronisation optimisée avec Lumix Flow
Les boîtiers profitent aussi du passage à la version 1.4 de l’application de monitoring sur smartphone ou tablette, Lumix Flow.
Ainsi, sur l’écran du téléphone ou de la tablette, l’affichage des LUTs est pris en charge, de même que celui des différents marqueurs de cadres. On peut aussi bénéficier du même affichage que celui des boîtiers pour la détection et le suivi des sujets.
Disponibilité des mises à jour
Les mises à jour sont disponibles gratuitement dès maintenant et peuvent être installées depuis le site de Panasonic.
- Lumix S1R II : firmware version 1.4
- Lumix S1 II : firmware version 1.3
- Lumix S1 IIE : firmware version 1.3



