DJI présente le Mic 3, sa nouvelle génération de microphones sans-fil très compacts. Toujours plus discrets, ces micros embarquent néanmoins un stockage 4 fois plus important et sont toujours capables d’enregistrer jusqu’en 32 bits flottants, et ce pendant 8 h consécutives. Petit tour d’horizon.
Sommaire
Petit mais puissant !
Le DJI Mic 3, dernier-né de la gamme de micro-cravates sans fil ultraléger du constructeur chinois, est l’héritier direct des précédents modèles de la gamme. En effet, s’il conserve l’enregistrement audio en 32 bits flottant du Mic 2, il adopte le gabarit très compact des DJI Mic Mini, le tout avec un stockage interne 4 fois plus important (32 Go vs 8 Go) que celui du Mic 2.
On dispose par ailleurs de nouvelles fonctions d’optimisation audio ou encore de trois modes de tonalités vocales pour une meilleure restitution du son. Sur le papier, ces micros représentent un peu la panacée en termes d’enregistreur sans-fil.
Un traitement audio intelligent et adaptatif
Le DJI Mic 3 ajoute plusieurs fonctions nouvelles à la gamme comme trois réglages de tonalité vocale (standard, accentué dans les graves, accentué dans les aigus) afin d’adapter la restitution à différents types de voix. Une réduction de bruit active, réglable sur deux niveaux, permet d’atténuer les sons ambiants (ventilation, circulation), en complément des bonnettes coupe-vent.
De plus, il propose deux modes de gain automatique :
- Automatique : limite les saturations lors de pics sonores importants (par exemple dans un concert ou un stade).
- Dynamique : ajuste le volume en continu pour obtenir un niveau plus constant, adapté à des contextes plus calmes comme l’enregistrement en intérieur.
Concernant l’usage en équipe, le Mic 3 peut gérer jusqu’à quatre émetteurs et huit récepteurs en parallèle. Dans certaines configurations, le mode quadriphonique permet d’enregistrer quatre pistes séparées pour faciliter le montage.
En extérieur, la portée peut atteindre 400 m. La liaison radio alterne automatiquement entre les bandes 2,4 GHz et 5 GHz pour limiter les pertes de signal.
Enfin et surtout, chaque émetteur dispose d’un enregistrement interne en double fichier. Chaque prise est sauvegardée en version brute et en version traitée, avec un choix entre 24 bits et 32 bits flottants (avec, dans ce cas-là, une durée d’enregistrement divisée par deux).
Ce mode vise à éviter les pertes liées à d’éventuelles interférences et à conserver une large plage dynamique. Une fonction de timecode intégrée assure la synchronisation avec plusieurs caméras, avec une précision de moins d’une image sur une durée de 24 heures.
Design compact, fixation ingénieuse et transport facilité
Mis à côté du Mic 2, on se rend compte que le Mic 3 est presque deux fois plus petit (29 x 28 x 16 mm), se rapprochant plus nettement du Mic mini. Cependant, cette taille réduite se fait au détriment des ports Jack (3,5 mm) et USB-C qui équipaient les émetteurs du Mic 2.
Les adeptes de micros lavaliers filaires seront peut-être un peu déçus. De même, l’absence de port USB-C obligera à insérer l’émetteur dans le boitier et à relier ce dernier directement à un ordinateur pour décharger la mémoire interne.
Pesant seulement 16 g, chaque émetteur (micro) peut s’accrocher un peu partout. DJI a prévu un clip rotatif détachable qui permet d’ajuster facilement l’orientation du micro, ainsi qu’un système magnétique pour l’accrocher à un vêtement sans contrainte.
Le récepteur, de son côté, ressemble à s’y méprendre à celui du Mic 2, en étant seulement un peu plus petit. Il est encore doté de deux prises Jack (micro et casque), un port USB-C pour la recharge, ainsi qu’une griffe permettant de le connecter à divers accessoires. La navigation passe par un petit écran tactile 1,1 pouce et une molette de réglage du gain.
Côté transport, DJI livre toujours le Mic 3 avec un boîtier de recharge tout-en-un accueillant deux émetteurs et un récepteur. Grâce à la plus petite taille des micros, les accessoires (aimants et câbles) trouvent aussi leur place dans ce boîtier, tandis que les micros peuvent y être stockés sans retirer leur bonnette (à présent proposées en plusieurs coloris). Une bonne manière de le différencier des Mic Mini 2.
Stockage en nette hausse, autonomie optimisée et recharge express
La capacité de stockage de chaque micro est en hausse : comptez 32 Go (contre 8 Go sur le Mic 2). Ainsi, on peut enregistrer jusqu’à 43 h en 32 bits et 57 h en 24 bits ! Un gain assez impressionnant et qui permet d’éviter de devoir vider régulièrement la mémoire des micros.
En ce qui concerne la batterie, chaque micro fonctionne jusqu’à 8 heures quant le récepteur tient 10 heures. Avec le boîtier de charge, on dispose d’une autonomie cumulée de 28 heures. Une charge rapide de 5 minutes permet de récupérer 2 heures d’enregistrement, tandis qu’une charge complète prend environ 50 minutes.
Les micros, outre un fonctionnement indépendant ou une connexion à une caméra et autre appareil photo, peuvent aussi être reliés à un smartphone via l’application DJI Mimo. On peut toutefois se passer de récepteur (ou même de l’application) et simplement appairer les micros en Bluetooth à son téléphone. De même, les micros DJI Mic 3 peuvent se connecter directement aux appareils de l’écosystème DJI comme l’Osmo 360, l’Action 5 Pro, l’Action 4 ou encore la Pocket 3 sans nécessiter de récepteur.
Prix et disponibilité du DJI Mic 3
Le DJI Mic 3 est disponible dès à présent. Plusieurs kits sont proposés :
- DJI Mic 3 (2 émetteurs + 1 récepteur + Boîtier de recharge) : 309 €
- DJI Mic 3 (1 émetteur + 1 récepteur) : 199 €
Le récepteur DJI Mic 3 (119 €), l’émetteur DJI Mic 3 (99 €), le boîtier de recharge DJI Mic 3 (69 €) et autres accessoires sont également commercialisés séparément.
Vous pouvez retrouver le DJI Mic 3 chez Miss Numérique, IPLN, Digit-Photo, Digixo, Photo-Univers, Studio Sport et chez les revendeurs spécialisés.
Notre premier avis sur le DJI Mic 3
DJI offre ici une belle évolution de son Mic 2 en conjuguant une qualité sonore toujours de haut niveau avec le 32 bits flottant avec un gabarit bien plus compact, tout en améliorant sensiblement la capacité de stockage et en apportant des nouvelles fonctions d’enregistrement pertinentes.
Les esprits les plus chagrins ne pourront alors regretter que la disparition des ports UBS-C et Jack sur les émetteurs, ou encore l’absence de compatibilité avec les autres accessoires et micros de la gamme, mais c’est presque secondaire à la vue des nouveautés.
Le Mic 3 ne se présente donc pas uniquement comme une mise à jour matérielle, mais comme un outil destiné à élargir les usages, en particulier dans des contextes collaboratifs et professionnels. Il sera intéressant de voir s’il s’imposera sur un marché déjà bien concurrentiel.
