Samsung Isocell GNJ Isocell JN5

Samsung Isocell GNJ et JN5 : deux capteurs 50 Mpx aux caractéristiques singulières

Samsung dévoile deux nouveaux capteurs pour smartphone. Les Samsung Isocell GNJ et Isocell JN5 offrent tous deux une définition de 50 Mpx… mais ils se distinguent par leur taille et les technologies qu’ils embarquent. Petit tour d’horizon de ces deux capteurs prometteurs made in Korea.

Samsung Isocell GNJ : une meilleure gestion  des écarts de lumière ?

Aux côtés de l’Isocell HP9, un capteur ultra-défini de 200 Mpx, Samsung dévoile l’Isocell GNJ, un support sensible premium de 50 Mpx (8192 x 6144 pixels) de type 1/1,56 pouce. Ses photosites mesurent 1,0 µm : sans surprise, le pixel binning est de la partie, 4 pixels étant (virtuellement) fusionnés en un seul afin de générer des photos de 12,5 Mpx.

De par ses caractéristiques, ce capteur vise à offrir une plage dynammique beaucoup plus étendue. De quoi résoudre l’un des principaux soucis affectant les capteurs de nos terminaux mobiles.

D’une part, il exploite la technologie D-VTG (Dual Vertical Transfer Gate). Les photosites doivent être capable d’emmagasiner 1,5x plus de lumière avant d’arriver à saturation. À la clé, une meilleure gestion des forts écarts de luminosité.

L’Isocell GNJ profite également de la technologie Smart-ISO Pro. Pour mémoire, cette dernière vise à combiner deux images, l’une capturée à une valeur ISO basse, l’autre à une valeur ISO élevée. Sur le terrain, ce système doit réduire le bruit numérique, accroître la quantité de détails dans les zones d’ombres et éviter les zones « cramées ».

On retrouve également la fonction « staggered-HDR », basée sur le « multiplexage temporel ». Le principe : puisque la capture s’effectue ligne par ligne (rolling shutter), le capteur emploie des valeurs d’exposition différentes. Ce procédé doit a priori être plus efficace que le HDR « classique », où l’appareil capture et fusionne plusieurs images différentes.

Portraits en contre-jour devant une fenêtre, photos et vidéos de concert… devraient ainsi être restitués de manière plus réaliste.

On retrouve également la technologie « Front Deep Trench Isolation » (FDTI). Chaque pixel dispose ainsi d’un « isolateur partiel ». Ainsi, les photosites sont capables d’engranger plus de lumière – tout en limitant l’effet de « débordement » sur les pixels voisins. À la clé, un autofocus plus rapide et une meilleure qualité d’image, notamment en basse lumière.

Par ses caractéristiques (et par son nom), ce nouveau capteur rappelle l’Isocell GN5. Un capteur lancé en 2021 et que l’on retrouvait notamment au sein des Samsung Galaxy S23/S23Plus et S24/S24 Plus. De fait, il n’est pas à exclure que le nouvel Isocell GNJ soit inauguré par le Samsung Galaxy S25, qui devrait (logiquement) être lancé au début de l’année prochaine.

Samsung Isocell JN5 : un second capteur de 50 Mpx plus petit

En parallèle, Samsung dévoile l’Isocell JN5. Sa définition de 50 Mpx et son nombre de pixels effectifs (8192 x 6144 pixels) sont identiques à ceux de l’Isocell GNJ… mais la ressemblance s’arrête là. En effet, la taille de l’Isocell JN5 est beaucoup plus réduite (type 1/2,74 pouce) et ses photosites sont plus resserrés (0,64 µm).

Le capteur exploite le pixel binning (4 pixels en 1) pour livrer des photos de 12,5 Mpx. Mais aussi pour permettre un zoom « algorithmique » x2 sans nécessiter de téléobjectif dédié.

Malgré sa taille réduite, l’Isocell JN5 embarque plusieurs technologies de pointes, à l’instar du D-VTG (Dual Vertical Transfer Gate, voir plus haut). On retrouve aussi le « Dual Slope Gain », qui applique des valeurs différentes lorsque la lumère est convertir en signal numérique. De quoi accroître significativement les performances du HDR, indique Samsung dans un communiqué.

Enfin, l’autofocus de l’Isocell JN5 emploie une fonction nommée « Super QPD ». Ainsi, chaque pixel du capteur est utilisé effectuer la mise au point à corrélation de phase. À la clé, un AF largement plus rapide que les capteurs « conventionnels », où le nombre de pixels utilisés pour l’autofocus est beaucoup plus faible.

Ainsi paré, ce nouveau capteur devrait être employé sur de futurs terminaux milieu de gamme. Il pourra également trouver sa place sur quelques smartphones haut de gamme pour les optiques secondaires.