Chaque mois, Phototrend vous propose de découvrir les livres photo qui nous ont marqués. En ce mois d'avril 2023, voici 5 nouveaux ouvrages que nous avons sélectionnés pour vous.
Livres
Publié en octobre 2022, l'ouvrage de Michel Poivert, Contre-Culture dans la Photographie Contemporaine met en exergue la créativité d’artistes-photographes qui renouvellent depuis une génération l’approche de l’image. En rassemblant 180 œuvres de 130 photographes contemporains, Michel Poivert donne de l’écho à une puissante lame de fond – et non une succession de tentatives isolées.
Le photographe finlandais Christopher Relander est connu pour ses expositions multiples, une technique qu’il utilise dans la plupart de ses projets depuis 2010, sans aide de logiciels.
Dans son dernier livre We cry in silence, Smita Sharma partage son travail documentaire réalisé dans le sud de l'Inde, au Népal et au Bangladesh. La photojournaliste a ainsi parcouru le sous-continent indien pendant près de 7 ans, afin d'aller à la rencontre des survivantes de trafic sexuel. Elle partage aujourd'hui ses clichés réalisés dans la région – un témoignage en images bouleversant.
Les éditions lamaindonne publient Oreille coupée, un livre photo sur la traque instinctive d’une louve par un photographe aux intentions pour le moins originales. Il n’est pas véritablement question d’une traque de l’animal, mais davantage d’une tentative d’en retrouver les traces et d’en ressentir la présence.
Chaque mois, Phototrend vous propose de découvrir les livres photo qui nous ont marqués. En ce mois de mars 2023, voici 5 nouveaux ouvrages que nous avons sélectionnés pour vous.
Basé en région parisienne, Sébastien Durand vise à proposer une autre vision du métro parisien. Son ouvrage Metro Sapiens fait l'objet d'une campagne Ulule, ouverte jusqu'au 14 avril 2023.
Les éditions Stanley/Barker publient Gloire Immortelle, un livre de Rachidi Bissiriou qui retrace son travail photographique entre la fin des années 1960 et le début des années 1990. En installant son studio dans sa ville natale de Kétou, au Bénin, peu après l’indépendance, il a pu photographier cette période si particulière, ce début de liberté après des décennies de colonisation française.
Pauline Martin, docteure en histoire de l’art et conservatrice, publie un bel ouvrage aux éditions Delpire : Flou, une histoire photographique. Véritable archéologie du huitième art, Pauline Martin remonte jusqu’à l’invention du médium et établit toute une série de comparaisons avec d’autres pratiques artistiques (peinture, cinéma), ainsi qu’un dialogue subtil entre les images et des textes d’auteurs ou de penseurs qui ont écrit à propos du flou.
Spécialiste de l’Europe de l’Est et de L’Asie centrale, Grégoire Eloy s’est rendu en Ouzbékistan et au Kazakhstan entre 2008 et 2013 et a partagé le quotidien des pêcheurs de la Mer d’Aral. Les éditions Images Plurielles publient Ressac, un corpus d’images inédit sur cette catastrophe écologique : la Mer d’Aral a perdu 90 % de sa surface depuis une cinquantaine d’années.
Reporters Sans Frontières (RSF) vient de publier son nouvel album 100 photos pour la liberté de la presse, consacré à Abbas. Véritable hommage au travail du photoreporter disparu en 2018, l’album réunit les clichés en noir et blanc les plus marquants de sa carrière.
Les éditions Images Plurielles ajoutent un nouveau livre photo à leur toute nouvelle collection « Librement » : Polas Benin. Les photographies de Mathieu Do Duc, intégralement réalisées au Polaroid, offrent des portraits individuels ou collectifs aux couleurs passées. L’intérêt de ce medium pour l’artiste ? Permettre aux personnes photographiées de voir immédiatement la photo, de garder les originaux, de ne pas les enfermer dans une carte mémoire ou sur une pellicule argentique.
Après Terminus Saint-Malo en 2015 et Somewhere en 2018, les Éditions de Juillet publient une autre série de Stéphane Mahé dans un beau livre photo : Mood. Pensé comme un corpus d’images oniriques et poétiques, Mood déroule un univers artistique singulier, une parenthèse ouverte pour s’immiscer dans le quotidien du photographe, des instantanés tout en subtilité.
Bruno Labarbère se partage entre la photographie de rue et le journalisme. Il découvre le Japon en 2011 et n’a depuis cessé de prendre la route de l’archipel pour en saisir les contrastes et les subtilités. Son livre Mizuwari, actuellement en campagne de financement participatif chez Hemeria, distille à travers ces errances nocturnes en noir et blanc, un amour empreint de curiosité pour la vie à Tokyo.