Nikon F3H vs Nikon D3 : la meilleure rafale appartient au passé

En ce vendredi, voici un petit article « détente ». Même si nous ne sommes pas fétichiste de la rafale jusqu’à poster une courte vidéo montrant celle du dernier D5, il est intéressant de revenir sur le passé et les anciens boîtiers.

Source : Wikipedia
Source : Wikipedia

Dans la vidéo présentée plus haut, Ron Volmershausen propose de comparer la rafale de deux boîtiers : un reflex argentique Nikon F3H, une modification du F3, face au Nikon D3, le reflex numérique plein format sorti en 2007.

rafale D3 F3H

Dans la comparaison, le F3H, boîtier argentique sorti en 1996, est plus rapide de 2 i/s par rapport au D3 (13i/s contre 11i/s). A noter que le D3 est réglé au format DX dans ce test pour une rafale encore plus élevé.

L’auteur n’a pas testé le dernier Nikon D5 mais les chiffres donnent toujours raison au F3H, sauf si la durée de la rafale, car le D5 est capable d’atteindre une rafale de 12i/s en mode AF jusqu’à 200 images au format RAW.

Comme quoi, ce qui est nouveau n’est pas toujours techniquement meilleur, même si on ne peut pas totalement comparer un appareil photo argentique avec un appareil photo numérique.

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  1. Ce test est complètement idiot. En tout premier lieu on compare des choux et des carottes, mais surtout c’est une piètre victoire pour un boîtier qui ne pourra faire que trois rafales à cause de la limite des 36 vues !

    1. La seule chose idiote c’est ton commentaire que je viens de lire. Car faire synchroniser une avance de film, une ouverture et fermeture de rideau, 14 fois en une seconde sans qu’il y ait le moindre décalage ou flou causé par l’avance du film, est une autre prouesse technique que celle du D3 où seule la limitation du Buffer et déterminante.
      Le sommet de l’idiotie est atteint quand je lis l’argument de la limite des 3 rafales à cause des films limités à 36 vues.
      Par contre j’adhère totalement au commentaire de Webdomi.

  2. Le test met en évidence une évolution. C’est toujours mieux que d’être obligé de dire « je sais pas, j’étais pas né! » Il est important de souligner que le numérique nous a donné de puissantes machines à photographier; auparavant, comme le dit le lecteur, on était limité à 36 vues, voire 40 si l’on mettait soi même le film dans la petite cartouche. Ensuite ce film pouvait donner des images après au moins une heure de travail au labo. De nos jours, le résultat est instantané. Par contre la réflexion sur l’acte photographique a beaucoup diminué. Mais ce n’est pas la faute à la photographie. Plutôt à la vulgarisation de l’image. Gardons à l’esprit que la photographie est devenue très accessible et disponible; mais une bonne photographie se réfléchit, se prépare, surtout avec nos machines numériques aux réglages innombrables.