Le service d’impression photo Cheerz lève 6 millions d’euros et part à l’assaut de l’Europe

Printklub, une start-up française qui édite le service d’impression photo Polabox, a récemment changé de nom pour Cheerz. Cheerz, un nom international simple, facile à prononcer, synonyme de fête et qui présageait de quelque chose…

Cette semaine, la start-up française vient d’annoncer une levée de fonds de 6 millions d’euros auprès des fonds Serena Capital, A Plus Finance, Kima Ventures et de business angels reconnus comme Xavier Niel (patron de Free), Jean-David Blanc (fondateur d’Allociné) et Julien Codorniou (Responsable Monde des partenariats chez Facebook) dans le but d’accélérer son développement européen.

Cheerz

En Europe, 250 millions de smartphones sont utilisés et la start-up fondée en 2012 souhaite capitaliser sur la photographie mobile en proposant de nouveaux services d’impression qui s’adaptent aux nouveaux usages de la photo, via notamment une application mobile simple qui permet de faire imprimer rapidement sur différents supports ses photos depuis le mobile, Instagram, Facebook, Flickr, Google ou Dropbox. Cheerz voit d’ailleurs le plus gros de ses commandes effectuées pour des photos postées sur Facebook ou Instagram.

Aujourd’hui, Cheerz revendique plus de 250 000 clients et est n°1 de l’impression mobile en France et en Espagne. Un bureau à Londres a déjà été ouvert et la jeune pousse souhaite se lancer sur ce marché avant de s’étendre rapidement au reste de l’Europe avec l’Allemagne, les Pays-Bas et les pays du Nord de l’Europe. L’objectif est ainsi une expansion rapide car, selon Antoine Le Conte, co-fondateur de Cheerz, il n’y a pas vraiment d’acteur qui ait pris le marché pour l’instant.

A noter que la gente féminine représente 80% des commandes et que l’application, selon Antoine Le Conte, vise avant tout les femmes de 20 à 35 ans.

Avec cette levée de fonds, la start-up française prévoit de doubler ses effectifs à Paris, table sur un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros en 2015 et souhaite atteindre 50 millions d’euros en 2017. Dans les cartons également, l’ambition d’imprimer… des vidéos. A suivre.