Pose longue de bon matin en Islande

Test du Nikon D810 en Islande : un boîtier plein format pour photographe exigeant

8.5
sur 10
Où acheter

Mise à jour : Nikon a annoncé le Nikon D850.

Lors d’un récent voyage en Islande, j’ai pu tester le dernier Nikon D810 et voir ce qu’il avait dans le ventre pour affronter des conditions pas forcément toujours très faciles. Pour ceux qui ne le savent pas, je possède un Nikon D800 donc j’ai pu apprécier les évolutions entre ces deux modèles.

Sorti en juin 2014, le Nikon D810 est un boîtier professionnel plein format qui reprend de nombreuses caractéristiques du Nikon D800/E, qui lui est sorti début 2012. C’était le premier boîtier à disposer d’une résolution de 36 millions de pixels et aujourd’hui, ça n’a pas l’air de déranger les constructeurs qui semblent être sur le point de le doubler.

D810-Phototrend

Alors que Nikon possède désormais 5 (!) boîtiers dans sa gamme full frame (D610, D750, Df (notre test), D810 et D4S), est-ce que le Nikon D810 peut se faire une place dans le coeur et l’esprit des photographes ? Ce test complet va essayer de vous aider à y voir plus clair.

Prise en main et ergonomie

Mis côte à côte, difficile de différencier le Nikon D810 du Nikon D800(E). Le boîtier garde en effet la même allure et la même ergonomie, avec exactement les mêmes boutons.

D800vsD810
D800 à gauche, D810 à droite

Seule la position de certains boutons change, mais on parle ici de quelques millimètres à droite ou quelques millimètres plus gros. La fonction bracketing est désormais positionnée sur le côté du flash, la rendant plus accessible. Le choix de la mesure d’exposition est quant à elle reléguée sur la roue de réglages en haut à gauche de l’appareil. Il semblerait donc que Nikon a raffiné le design du D800 qu’il trouvait déjà suffisamment réussi.

D810-dessus

Encombrement et préhension

Avec le D810, on est ici en présente d’un reflex « encombrant » qui ne passera pas inaperçu. La poignée est un peu plus creusée par rapport au D800, rendant sa préhension encore plus plaisante.

La prise en main générale est toujours aussi bonne pour ce type de boîtier, qui respire la solidité et l’endurance. Nikon a allégé son boîtier de 20 grammes, avec un poids total de 980 g.

Design et finition

Pas de gros changements côté design, et les finitions sont toujours exceptionnelles. Son châssis en alliage de magnésium lui confère une résistance exemplaire.

Pose longue de bon matin en Islande
Pose longue de bon matin en Islande

Sa tropicalisation renforcée permet de résister sans problème à l’humidité et à la poussière (à condition d’avoir des objectifs également tropicalisés). Et sur ce point, on peut dire que j’aurai éprouvé la bête, car l’appareil a résisté au vent, à la pluie battante et ruisselante sur le boîtier durant toute la journée, ainsi qu’à une forte humidité durant mon voyage en Islande.

Nikon D810 – 58mm – 1/80s – f/8 – ISO 400
Nikon D810 – 58mm – 1/80s – f/8 – ISO 400 – © Damien Roué
Nikon D810 – 16mm – 8s – f/22 – ISO 64
Nikon D810 – 16mm – 8s – f/22 – ISO 64 –  © Damien Roué

La viseur 100% de ce boîtier full frame est toujours aussi agréable (j’ai désormais du mal à repasser sur des viseurs de reflex APS-C…) et les informations affichées sont plus lumineuses et plus claires grâce à une couleur d’éclairage différente (plus blanche alors qu’elle était plutôt jaune/verte sur le D800).

Fonctionnalités

Pour terminer cette présentation, rappelons que le D810 dispose d’un flash pop-up intégré, d’un écran LCD de 3,2 pouces de diagonale (8,1 cm) qui dispose d’une définition plus poussée que le D800 (1 229 000 pixels contre 921 000 pixels), d’une connectivité complète (USB 3.0, prise micro et casque, HDMI, synchro flash) ainsi que de deux slots pour cartes mémoires (1 SD et 1 CF, Nikon n’ayant pas voulu proposer 2 SD comme sur les D610 et D750).

En terme de connectivité, pas de Wifi ni de GPS, mais sur ce genre de boîtier ce n’est pas forcément ce que les photographes recherchent (quoi que).

Le déclenchement du D810 est beaucoup plus silencieux que sur le D800. Et si je n’ai pas de mesure& précise, en tant qu’utilisateur du D800 j’ai réellement senti une différence. Le D800 claque aux oreilles, alors que le D810 est beaucoup plus discret. Malgré tout, on est loin du silence absolu. Ce nouveau déclencheur génère également moins de vibrations que l’ancien modèle, permettant d’éviter le problème de flou que rencontrent certains utilisateurs du D800 à des vitesses relativement lentes comme 1/50.

Nikon D810 – 82mm – 1/250s – f/9 – ISO 100
Nikon D810 – 82mm – 1/250s – f/9 – ISO 100 – © Damien Roué

Performances et qualité d’image

Passons maintenant aux performances et à la qualité d’image du Nikon D810. A sa sortie, le Nikon D800 a impressionné tout le monde avec son capteur de 36 Mpx, et aujourd’hui, le Nikon D810 utilise un capteur de 36 Mpx amélioré et sans filtre passe-bas, comme c’était déjà le cas pour le Nikon D800E.

Nikon D810 – 70mm – 1/100s – f/8 – ISO 640
Nikon D810 – 70mm – 1/100s – f/8 – ISO 640 – © Damien Roué
Nikon D810 – 24mm – 1/60s – f/8 – ISO 640
Nikon D810 – 24mm – 1/60s – f/8 – ISO 640 – © Damien Roué

Pourquoi Nikon se passe-t-il désormais du filtre passe-bas ? Ce dernier était jusqu’alors nécessaire pour se débarrasser de certains effets indésirables comme le moiré, mais au prix d’une image un peu moins nette. Avec les améliorations logicielles, les derniers boîtiers reflex de Nikon sont donc dépourvus de filtre passe-bas et produisent une image d’une bien meilleure netteté.

Un boîtier qui évolue bien par rapport au D800

Pour son D810, Nikon a mis les petits plats dans les grands, et on retrouve des composants utilisés dans le vaisseau amiral de la marque, le Nikon D4s : dernier processeur de traitement d’image Expeed 4, autofocus à 51 points Multi-CAM 3500 FX qui est désormais équipé d’un mode groupé pour fusionner cinq collimateurs adjacents, la mesure matricielle couleur 3D III à 91 000 points.

Ce boîtier emprunte donc de belles caractéristiques du D4s, pour délivrer de meilleures performances.

Si vous voulez photographier du sport ou du reportage, le D810 n’est pas forcément le meilleur boîtier, mais sa rafale passe à 5 images/sec en plein format et à 7 images/sec en crop DX (contre 4 et 6 i/s sur le D800).

Le D810 dispose du nouveau format sRAW, qui lui permet d’enregistrer des fichiers RAWs (NEF dans le cas de Nikon) au quart de la résolution du boîtier, soit 9 Mpx au lieu de 36 Mpx. Le résultat, c’est un fichier bien moins lourd à traiter (2 fois plus petit en Mo), et suffisant pour toute personne qui ne fait pas de recadrage à foison ou n’imprime pas ses images en grand format. Dommage malgré tout que Nikon n’ai pas proposé un format plus intermédiaire, avec par exemple un sRAW à 18 Mpx, résolution idéale pour bon nombre de photographes qui n’ont parfois pas besoin d’autant de pixels.

En terme de performance, le D810 est très réactif, mais on en demandait pas moins à un reflex full-frame de qualité professionnelle.

La batterie du D810 est la même que celle du D800 (EN-EL15) mais l’autonomie est en forte hausse par rapport au D800, avec 1200 vues contre 850 vues (norme CIPA). Ce D810 est donc beaucoup plus efficace dans sa gestion de l’énergie, même si les gros photographes n’oublieront pas de prendre une seconde batterie avec eux pour la route.

Il est bon de noter que le D810 a une plage ISO en natif qui commence à ISO 64, et la vitesse d’obturation maximale est 1/8000s.

Nikon D810 – 135mm – 1/400s – f/4 – ISO 400
Nikon D810 – 135mm – 1/400s – f/4 – ISO 400 – © Damien Roué

Des fonctions vidéos améliorées

En vidéo, ce boîtier permet de filmer en Full HD jusqu’à 60 fps à partir de 64 ISO, et propose quelques fonctions utiles comme un profil vidéo FLAT, utile pour les vidéastes qui retravaillent leurs vidéos en post-prod (c’est un peu le RAW de la vidéo d’une certaine manière). Le D810 dispose aussi de deux micros avant pour enregistrer le son en stéréo (mais pour une qualité professionnelle il est recommandé d’avoir un micro externe).

Au niveau logiciel, ce boitier est toujours plus taillé pour la vidéo avec le mode zebra qui permet d’afficher les zones de surexposition durant la vidéo sur l’écran LCD.

D810-côté

Durant mon test, j’ai eu plusieurs fois un petit problème lors du passage au mode Live View pour la vidéo : l’écran devenait vert ou rose. Désactiver et réactiver le mode Live View a corrigé ce problème, et Nikon ne semblait pas au courant de ce genre d’anomalie, qui ne m’est arrivé que quelques fois.

Si vous utilisez un Picture Control spécifique pour la vidéo, comme par exemple le profil FLAT, notez qu’il n’est pas possible de choisir un profil différent pour la vidéo, et donc lorsque vous repassez en mode photo, il faut sélectionner à nouveau votre profil vidéo, au risque d’avoir des photos un peu… plates (pour le profil FLAT).

Une qualité d’image toujours en hausse

Passons maintenant à la qualité d’image du Nikon D810. Comme précisé plus haut, ce boîtier ne dispose pas de filtre passe-bas, ce qui lui permet de produire des images plus nettes.

En Islande, j’ai pu le tester dans toutes les conditions d’éclairage possible : grand ciel bleu, petits nuages, faible luminosité de fin de journée, tempête de pluie et nuit. Voici une sélection de quelques unes des images réalisées avec ce boîtier. Etant donné que j’ai shooté en RAW, je les ai passé sous Lightroom pour améliorer le contraste et corriger un petit peu la balance des blancs qui était tout le temps en auto (mais au final, l’appareil s’en sort vraiment bien).

Nikon D810 – 70mm – 15s – f/16 – ISO 64
Nikon D810 – 70mm – 15s – f/16 – ISO 64 – © Damien Roué
Nikon D810 – 16mm – 8s – f/16 – ISO 64
Nikon D810 – 16mm – 8s – f/16 – ISO 64 – © Damien Roué
Nikon D810 – 70mm – 1/160s – f/8 – ISO 200
Nikon D810 – 70mm – 1/160s – f/8 – ISO 200 – © Damien Roué
Nikon D810 – 200mm – 1/320s – f/5 – ISO 800
Nikon D810 – 200mm – 1/320s – f/5 – ISO 800 – © Damien Roué
Nikon D810 – 35mm – 1/60s – f/10 – ISO 200
Nikon D810 – 35mm – 1/60s – f/10 – ISO 200 – © Damien Roué
Nikon D810 – 16mm – 8s – f/4 – ISO 3200
Nikon D810 – 16mm – 8s – f/4 – ISO 3200 – © Damien Roué
Nikon D810 – 16mm – 0,8s – f/16 – ISO 64
Nikon D810 – 16mm – 0,8s – f/16 – ISO 64 – © Damien Roué
Nikon D810 – 16mm – 1/13s – f/7.1 – ISO 200
Nikon D810 – 16mm – 1/13s – f/7.1 – ISO 200 – © Damien Roué
Nikon D810 – 70mm – 5s– f/11 – ISO 100
Nikon D810 – 70mm – 5s– f/11 – ISO 100 – © Damien Roué
Nikon D810 – 102mm – 1/800s – f/8 – ISO 200
Nikon D810 – 102mm – 1/800s – f/8 – ISO 200 – © Damien Roué
Nikon D810 – 70mm – 1/200s – f/10 – ISO 100
Nikon D810 – 70mm – 1/200s – f/10 – ISO 100 – © Damien Roué
Nikon D810 – 130mm – 1/125s – f/7,1 – ISO 200
Nikon D810 – 130mm – 1/125s – f/7,1 – ISO 200 – © Damien Roué
Nikon D810 – 70mm – 1/125s – f/4 – ISO 400
Nikon D810 – 70mm – 1/125s – f/4 – ISO 400 – © Damien Roué
Nikon D810 – 175mm – 1/250s – f/7,1 – ISO 100
Nikon D810 – 175mm – 1/250s – f/7,1 – ISO 100 – © Damien Roué
Nikon D810 – 24mm – 1/125s – f/7,1 – ISO 200
Nikon D810 – 24mm – 1/125s – f/7,1 – ISO 200 – © Damien Roué
Nikon D810 – 70mm – 1/400s – f/6,3 – ISO 100
Nikon D810 – 70mm – 1/400s – f/6,3 – ISO 100 – © Damien Roué

Le D810 dispose d’une excellente plage dynamique, qui m’a même étonné tant il est possible de récupérer du détail dans les zones sous exposées ou sur exposées d’une image. Par image, sur l’image ci-dessous, j’étais en contre jour et ai volontairement exposé ma photo pour le ciel, et dans Lightroom j’ai pu récupérer de très bons détails dans les zones sombres de l’image.

Image sous exposée à gauche / Image retravaillée sous Lightroom à droite
Image sous exposée à gauche / Image retravaillée sous Lightroom à droite
Nikon D810 – 44mm – 1/3s – f/11 – ISO 64
Nikon D810 – 44mm – 1/3s – f/11 – ISO 64 – © Damien Roué

La montée en ISO du Nikon D810 est excellente, comme c’est souvent le cas avec les full frame de Nikon. Lors de ma nuit où j’ai capturé une magnifique aurore boréale en Islande, j’en ai profité pour faire monter les ISO et voir comment se comportait le boîtier. Résultat : jusqu’à ISO 6400 on ne voit pas grand chose, et après par contre ça bruite rapidement. A voir dans les images ci-dessous :

Nikon D810 – 24mm – 5s – f/2.8 – ISO 1600
Nikon D810 – 24mm – 5s – f/2.8 – ISO 1600 – © Damien Roué
Nikon D810 – 24mm – 2,5s – f/2.8 – ISO 3200
Nikon D810 – 24mm – 2,5s – f/2.8 – ISO 3200 – © Damien Roué
Nikon D810 – 24mm – 1,3s – f/2.8 – ISO 6400
Nikon D810 – 24mm – 1,3s – f/2.8 – ISO 6400 – © Damien Roué
Nikon D810 – 24mm – 0,6s – f/2.8 – ISO 12800
Nikon D810 – 24mm – 0,6s – f/2.8 – ISO 12800 – © Damien Roué
Nikon D810 – 24mm – 1/3s – f/2.8 – ISO 25600
Nikon D810 – 24mm – 1/3s – f/2.8 – ISO 25600 – © Damien Roué
Nikon D810 – 24mm – 1/6s – f/2.8 – ISO 51200
Nikon D810 – 24mm – 1/6s – f/2.8 – ISO 51200 – © Damien Roué

Certains diront que ce D810 bruite plus que d’autres, mais à ce niveau, je pense que l’on s’en moque.

De manière générale, la qualité des photos générées par le Nikon D810 est excellente, et par rapport au D800 il y a un grand pas qui a été franchi. Les personnes venant d’un Nikon D800E ne verront quant à eux pas une énorme différence de qualité.

Nikon D810 - 60mm -5s - f/16 - ISO 64 - © Damien Roué
Nikon D810 – 60mm -5s – f/16 – ISO 64 – © Damien Roué

Le Nikon D810, un full frame pour photographe exigeant

A sa sortie, nous avions peur que le D810 ne soit qu’une petite amélioration du Nikon D800/E. Mais ce n’est pas le cas, et ce boîtier s’améliore dans de nombreux domaines, à la fois en terme de réactivité, de qualité d’image mais aussi de gestion du bruit, d’autonomie et propose de nouvelles fonctionnalités vidéos.

L’abandon du filtre passe-bas et l’amélioration du déclencheur font que les images sont désormais bien plus nettes que celles du D800, sans forcément avoir à utiliser des vitesses rapides.

Malheureusement, si ce boîtier fut l’une des bonnes nouvelles en milieu d’année, l’arrivée du Nikon D750 pourrait changer la donne. Pensé pour combler le trou entre le D610 et le D810, il est fort possible qu’il séduise de nombreux acheteurs potentiels du D810 qui n’ont peut-être pas besoin d’autant de pixels et surtout cherchent un boîtier full frame performant, mais plus léger et surtout ne veulent pas casser leur tirelire (le D750 est positionné à 1000 euros de moins que le D810).

Proposé actuellement à la vente à 3200 euros sur la Fnac, le Nikon D810 a pour lui quelques avantages de taille par rapport au D750 comme une meilleure construction, un déclencheur plus endurant, une énorme résolution, et les formats sRaw et TIFF. Mais le Nikon D750, plus léger et positionné à 1000 euros de moins, risque de lui faire de l’ombre.

En conclusion, le Nikon D810, tout comme c’était le cas pour le D800, reste un boîtier spécialisé qui s’adresse aux photographes exigeants et à la recherche de la qualité optimale.

Test du Nikon D810 en Islande : un boîtier plein format pour photographe exigeant
Points forts
Qualité d’image excellente (grâce à l’absence de filtre passe-bas) et excellente définition
Déclencheur plus discret et qui vibre moins
Excellente prise en main malgré son poids et sa taille imposante
Boîtier tropicalisé et endurant
Autonomie en hausse : +350 photos par rapport au D800
Format sRAW pour des images plus légères
Meilleure gestion du bruit par rapport au D800
Points faibles
Picture Control commun entre la photo et la vidéo
De très gros fichiers qui demandent un ordinateur musclé
Toujours aussi exigeant en terme d’optiques
Prix élevé
Un peu conservateur : pas de Wifi ni de GPS
8.5
sur 10
Où acheter
Fondateur et rédacteur en chef

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. Superbes photos ! mais comme le dit Guillaume l’appareil ne fait pas tout même si il y contribue c’est avant tout le talent du photographe qui compte. Du coup j’ai vraiment envie de faire une petite incartade en Islande.

  2. Pas sûr que l’article me fasse acquérir un D810, mais il me donne certainement l’envie de visiter l’Islande. Magnifiques photos !

  3. Les photos sont superbes et cela n’est pas uniquement le résultat d’un excellent appareil,car je suis parti en islande avec un nikon d5200 et les paysages sont tellement photogénique j espère y retourner.

  4. oui tres sympa par contre il y a quand meme quelques points a rectifier
    d’une part le poids a quelques grammes prêt est identique,c’est sur que si on compare d’un coté le poids sans batterie et carte et l’autre avec ça fait une difference ,en fait en ordre de marche juste quelques petites dizaines de g
    ensuite nikon n’a jamais proposé 2 CF masi 2 SD !!
    et au niveau qualité d’image il n’y a qu’une infime difference entre le d800E et le d810,par contre en effet cette derniere est un peu plus importante entre le d800 et le d810.
    par contre les prises de vues sont tres belles ,meme si on ne peut apprécier la qualité reelles des images
    bonne continuation

    1. Merci Bruno pour ton oeil avisé.
      Pour le poids, c’est en effet une erreur, il ne fallait pas lire 880g mais 980g, soit quasiment le même poids que le D800, c’est rectifié.
      Pour les 2 CFs, c’est encore une typo 😉 Il fallait lire 1 SD / 1CF bien sûr, c’est corrigé.
      Et enfin, oui l’écart de qualité d’image entre le D810 et le D800 est beaucoup plus importante qu’entre le D810 et le D800E, j’ai rajouté une note à ce sujet.

      Merci

  5. quelle rapidité d’execution !!
    sinon quelle chance d’avoir fait ce magnifique voyage avec ce fabuleux boitier :))
    tu fais des envieux,moi le premier
    par contre pour revenir a ce qui nous interresse,et là ou nikon exagere c’est sur le tarif du d810 qui aurait du se trouver au prix du d800 d’il y a 2ans et non pas celui du d800E puisque cette fois il n’y a vraiment plus de filtre (et non pas un qui annule l’autre).
    et comme tu le dis précisément le d750 risque ,pour une bonne partie des acheteurs potentiels de d810,en effet de faire de l’ombre ,surtout avec 1000€ d’ecart.d’autant plus qu’avec seulement quelques mois d’ecart (honte sur nikon), le boitier expert peut se targuer d’avoir un meilleur autofocus que les deux haut de gamme,a gagné un IL par rapport aux deux autres ainsi qu’un ecran orientable et tout ça pour 1000€ de moins.
    au sujet de l’ecran,j’ai longtemps pensé que c’était un gadget mais il faut bien que je reconnaisse que je me suis trompé.j’ai fait beaucoup de macro avec un d800E entre autre et ça m’aurait bien aidé.
    encore bravo pour ce tres beau site et a bientôt

    bruno

  6. Merci pour ce test complet et très riche en informations.
    Il m’aidera surement à trancher quand à mon premier reflex Nikon. J’hesite entre le 810 et 750. J’espere bientôt trouver un test ici du 750.
    A bientôt. Vinh.

  7. Bravo pour ce reportage , le rendu des photos est surprenant . Les optiques utilisées sont elles obligatoirement les dernières sorties (14/24- 24/70- 70/200 ? ) je possède ce boitier et j’utilise les optiques de l’époque argentique,et je dois avouer que la qualité des uns par rapport aux autres, n’est pas prouvée
    quant aux cartes ,à préciser que le D810 ,n’utilise qu’une carte SD et CF ,et non 2 cartes SD ;comme il est dit .
    Au plaisir de te suivre Damien !
    jeanlouis/

    1. Il est possible d’utiliser des optiques plus anciennes, mais certaines, surtout si elles viennent de l’argentique, ne sont pas au niveau pour profiter du capteur énorme du D810. Pour les cartes mémoires, je l’avais déjà modifié dans l’article, le D810 dispose d’une CF et une SD. Ce sont les D610 et D750 qui disposent de deux SD.

  8. Bonjour Damien,

    Merci pour cet article !!!

    Je suis vraiment intéressé pour acquérir un D810 mais j’ai quelques questions avant de sauter le pas

    Vu que vous êtes possesseur d’un D800 pourriez vous me dire quel est votre retour d’expérience par rapport aux lourds fichiers de ce type de boitier.
    restez vous le plus souvent en pleine résolution ou utilisez vous les formats cropés disponibles x1,2 mode DX… ?
    On dit que les fichiers générés par le D810 ou D800 impliquent d’avoir un équipement informatique à la pointe pour le derushage et le traitement.
    Quel type de machine/ configuration utilisez vous ?
    On dit également et c’est prévisible que ce type de boitier à 36 Mpixel nécessite forcement des optiques hauts de gamme.
    Qu’utilisez vous à titre perso et notamment sur ce reportage en Islande ?
    Pensez vous qu un objectif comme le 24-120 F4 est suffisant sur ce type de boitier ?

    Je vous remercie par avance pour vos réponse.

    1. Bonjour Franck.
      Pour répondre à tes questions, j’utilise quasiment exclusivement le D800 en pleine résolution, ce qui génère des fichiers RAW assez lourds en effet (40Mo au format .NEF). Je les travaille sur un Macbook Pro Retina 13 pouces fin 2013 et en effet si tu ne veux pas attendre des plombes dans tes logiciels de retouche tu as intérêt d’avoir une machine récente et pas forcément premier prix. Mais je te rassure, les fichiers sont tout de même maniables même si tu n’as pas un foudre de guerre, par contre si tu shootes beaucoup il te faudra peut-être investir (au minimum un SSD pour la vitesse + un disque dur externe pour le stockage).
      J’utilise principalement un 24-70mm 2.8 de Nikon et des focales fixes, et en effet les 36 Mpx exigent des optiques récentes pour être au max en terme de piqué. Malgré tout, encore une fois, d’anciennes optiques seront tout à fait capable de permettre des photos de très bonne qualité.
      Si je devais te donner un conseil sur l’objectif à utiliser, je te dirais de choisir une optique pas trop vieille, qui a une formule optique adaptée aux exigences des derniers capteurs numériques plein format.

      1. Merci pour ces réponses Damien,

        J’avais des idées un peu arrêtées sur ces différents points, du coup ton retour m’est très utile.

  9. Salut Damien,

    super article comme d’habitude chez phototrend!
    j’aurais voulu savoir le poids moyen des RAW (.NEF) sorti de boitier du D810?
    et savoir aussi la vitesse de sécurité (basse) que tu utilise sur le D810 et si il y a un vrai écart avec ton D800 pour pas avoir de flou de bouger (on sait que le D800 est un peu pénible sur le sujet…)
    merci d’avance!

    1. Les RAW font environ 45 Mo chez moi. Pour la vitesse de sécurité, je n’en ai pas utilisé une en particulier et à mon avis c’est la même chose qu’avec le Nikon D800.

  10. Bonjour Damien

    Article intéressant et belles photos mais les photos ne donnent aucune idée de la qualité du capteur et des objectifs utilisés. Un bon photographe sortira exactement les mêmes photos (pour celles en plein jour) avec un boitier compact à 300€. Ce test aurait son sens pour décider quelqu’un à s’équiper d’un D810, si au minimum, des « crop » à 100% étaient affichés à coté de ces belles images de moins d’un méga, non compressées et de l’ordre de 400K en jpeg, ici. On est quand même loin de la qualité d’une bonne image de près de 8000 x 6000 pixels. Le problème pour vous, c’est que le candidat acheteur doit chercher d’autres sites pour confirmer la qualité du produit, alors que vous avez fait 95% du travail. C’est dommage!! Allez, encore un petit effort, et montrez nous quelques détails des photos prises, à 100%. D’avance merci pour votre compréhension de cette critique amicale.

  11. Bonjour,
    Je cherche quelques conseils pour exploiter au mieux pour D810. Je ne suis vraiment pas un expert et n’utilise certainement as à fond l’appareil, mais je suis extrêmement déçu par le rendu de mes photos de lagon prises aux Antilles. (Les photos de nuits par contre sont incroyablement bonnes, mais le jour ne rend pas du tout la luminosité de la mer) Auriez-vous un truc ou 2 à me conseiller ?
    Philippe