Comment l’éclairage peut changer la perception d’une personne

C’est un fait : différents éclairages peuvent donner des résultats complètement différents, comme nous avons pu le voir dans cette vidéo de Nacho Guzman. Voici un autre exemple de l’incidence de l’éclairage, toujours sur des portraits.

Sebastian Petrovski, photographe basé à Melbourne en Australie, a réalisé en 2012 une série intitulée Perception is Reality dans laquelle il a photographié des personnes dans deux conditions d’éclairage différentes : dans l’ombre avec une source de lumière en hauteur et rasante, puis à la lumière du jour, dans un jardin.

198b46878e0bd544fd474ce8004d78c0

685dfff37269d420d35ad0589752ae67

La différence entre chaque portrait est très intéressante pour ceux qui veulent comprendre les rouages de l’éclairage. La lumière rasante dans l’ombre fait ressortir les défauts de la peau des modèles, et donne un aspect dramatique et triste. Dans la lumière du jour (qui est à la limite de la surexposition), l’éclairage est diffus et les ombres sont complètement débouchées, donnant un air plutôt joyeux aux modèles.

En comparant les deux images, on peut également penser que les visages changent de forme, mais ce n’est que le résultat d’ombres et de couleurs différentes. La perception est différente, mais en fait nous sommes toujours en face de la même personne.

655dc4c7d28e19262dd151189aa8b15b

1d3131080a4c7490b0f589ba0fc369c3

6b77131e31a6d5f7b0c2fc0cf44cbfaa

c53af1e23bd1aec6e728f52927f99ef7

cc05a3bcb3fbc3dea0877596ca15bdd1

33c2f68b32def35a90a8f09a006b245e

2368ab744bc102cb1b115ba8daaaab0d

15f56a095eaeab625a4e60adc464411f

bdb83271e55cfcdcb5062fbc2e787320

08e770863ddb03267d0000cacfa19d98

f75562f2bf2360661195a754a0017b9a

00b085ddd5f0d151d64771b01b52f294

8a7ab29d9c2145923eed3bcc45eaf05f

86cc87a766d29066bf2bb4900ff97b24

37d6f17d77cbd0caf68ddbf5244ae057

df5b13f2551f2616568f92b63bdd4488

5b75d4e6ed9573a2d6fb426b5c120119

b4f482ea5f2b226a68fab4069eb170c8

Toutes ces photos ont été prises avec un Nikon D700 et un Nikkor 85 mm f/1.4G. Découvrez l’ensemble du travail de Sebastian Petrovski sur son site.

Crédits photos© Sebastian Petrovski

Fondateur et rédacteur en chef

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. Mouais… il n’ y a pas que l’ éclairage qui change, les grains de beauté et boutons disparaissent, et ce n’ est pas une question de lumière mais de photoshopage.

  2. Je ne trouve pas cet exemple juste, il est même plutôt faux, car dire qu’une photo dépend de l’éclairage quand on fait un éclairage pourri et qu’on le compare à un éclairage, euh que dis-je … à une absence d’éclairage, puisque l’auteur profite de la lumière naturelle (le soleil), et au mieux, de l’utilisation d’un réflecteur d’appoint pour faire sa comparaison … c’est un peu ridicule. Si l’auteur savait éclairer correctement, ses photos d’intérieur seraient tout aussi jolies, peut-être plus.

    Là il s’agit uniquement de sur-exposition ou éventuellement d’images High-Key … et c’est simple, si vous sur-exposez un visage vous ferez disparaitre les imperfections de la peau. Et l’absence d’ombres marquées, ça adoucit les traits …

    Mais l’on voit bien sur les extérieurs qu’il s’agit simplement de sur-exposition, les ombres sont marquées sur la plupart des photos … le soleil offre des ombres marquées, il est une source ponctuelle.

    Si l’on regarde bien, l’incidence de la lumière est la même sur toutes les photos. La source principale, artificielle ou naturelle, est placée au-dessus des sujets, à la face. En terme d’éclairage, la disposition est donc identique sur toutes les photos, seule l’intensité de la source diffère.

    On voit que les photos « moches » sont prises à l’intérieur et les photos « jolies » sont prises à l’extérieur, c’est simplement pour profiter de la grande quantité de lumière en extérieur qui permet une sur-exposition plus facile.

    Ajoutons aussi que les feuilles laissant passer la lumière est un fond très joli (et légitimement très utilisé) quand il est plongé dans le flou grâce à une faible profondeur de champ. Donc le fond est simplement plus agréable sur les photos en extérieur.

    Donc pour moi, cela n’a rien à voir avec l’éclairage mais avec la sur-exposition et éventuellement avec la mise en scène de la prise de vue, à savoir l’endroit où l’on photographie son sujet. A mes yeux le titre n’est pas juste … ce n’est pas une histoire d’éclairage.

    On peut à la limite titrer : « Gommez facilement les défauts sans éclairage ni retouche ». Pour cela, rendez-vous en extérieur par beau temps et sur-exposez légèrement votre image. Choisissez un joli fond, comme des feuilles laissant passer la lumière, et le tour est joué ! Et évitez les intérieurs avec un éclairage non maîtrisé, et un fond sans intérêt.

  3. Un peu débile comme travail, comparaison d’amateur et travail sans intérêt.
    Ce photographe mélange tout et caricature tout : bref un amateur en mal de reconnaissance !

    Next :o)

  4. Peut-être que l’article n’a pas était tourne dans le bon sens, le titre aurait du être « Influence de l’éclairage et de la retouche peuvent changer la perception d’une personne », car il est evident qu’il y a eu retouche sur ces photos.