Michael Wolf, The Real Toy Story

Michael Wolf : la véritable histoire de nos jouets « Made in China »

En cette période de Noël, de boulimie de jouets en tout genre, voici une série qui tombe à pic.

Avec son projet The Real Toy Story, Michael Wolf a documenté le quotidien d’ouvriers chinois travaillant dans les usines de jouets. C’est après avoir acheté de nombreux jouets à son fils Jasper qu’il a remarqué que sur chacun de ces jouets était indiqué « Made in China ». Une curiosité propre à tout photographe professionnel l’a incité à enquêter sur l’envers du décor, et cette série The Real Toy Story est née après que Michael ai pu visité 5 usines du centre de la Chine.

Michael Wolf, The Real Toy Story

Plus qu’un simple sujet photographique, The Real Toy Story est également une installation : dans une pièce de 40 mètres carrés, il a accroché aux murs (à l’aide d’aimants) plus de 16 000 jouets achetés en Californie (et expédié à Hong-Kong) et a incorporé les photos des travailleurs chinois montrant leur quotidien. Le résultat est impressionnant : un paradis pour enfant, mais sûrement une grosse prise de conscience pour les adultes qui on visité cette installation.

Michael Wolf, The Real Toy Story

Voici quelques images de cette série et de son installation, vous pouvez retrouver l’ensemble des images sur le site de Michael Wolf.

Michael Wolf, The Real Toy Story
Michael Wolf, The Real Toy Story

Michael Wolf, The Real Toy Story

Michael Wolf, The Real Toy Story

Michael Wolf, The Real Toy Story

Michael Wolf, The Real Toy Story
Michael Wolf, The Real Toy Story
Michael Wolf, The Real Toy Story

Michael Wolf, The Real Toy Story

Michael Wolf, The Real Toy Story

Michael Wolf, The Real Toy Story

Michael Wolf, The Real Toy Story

Michael Wolf, The Real Toy Story Michael Wolf, The Real Toy Story

L’installation The Real Toy Story :

Michael Wolf, The Real Toy Story

Michael Wolf, The Real Toy Story

Michael Wolf, The Real Toy Story

Michael Wolf, The Real Toy Story

Michael Wolf est un photographe allemand qui vît entre Hong-Kong et Paris. Ce n’est pas son premier projet sur les usines en Chine car il a déjà remporté un prix au World Press Photo avec ses photos China: Factory of the World publiées dans un article du magazine allemand Stern. Depuis, et après avoir tourné le dos au photojournalisme, il consacre son temps à des projets de photographie artistique (fine-art photography).

En cette période de Noël, ce projet nous rappelle que derrière les jouets que nous offrons, il y a des ouvriers aux conditions de vie difficiles, avec des journées à rallonge et qui sont même parfois obligés de dormir sur place, dans leurs usines, pour assurer la cadence infernale qui leur est imposée. On espère que les efforts pour améliorer les conditions de vie de ces millions de travailleurs vont se poursuivre, afin de leur garantir des conditions de travail digne d’un pays qui possède désormais le train à grand vitesse le plus long au monde.

Site internet de Michael Wolf

Fondateur et rédacteur en chef

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  1. Je n’accroche pas du tout.

    Il semble que ce photographe a voulu surfer sur la vague anti-chinois. Je ne sais pas pour vous mais personnellement je n’ai pas eu besoin d’avoir d’enfant pour savoir que les jouets étaient fabriqués en Chine (pénible le storytelling à outrance).

    Concrètement qu’est ce qu’on voit ? Des ouvrières qui n’ont pas l’air si triste que ça (si si regardez bien), des cités dortoires mais rien de bien choquant pour quelqu’un qui connait un minimum la Chine et qui sait à quelle vitesse les villes se développent. Des ouvrières qui dorment par terre également, sans le contexte quelle valeur cela a ?

    Beaucoup de choses ne vont pas en Chine (notamment au niveau des conditions de travail) mais il n’y a rien de bien choquant ni d’émouvant dans cette série. Des ouvrières qui travaillent et qui vont pouvoir faire vivre les parents restés à la campagne bien mieux qu’en cultivant la terre.

    Un petit peu dégouté par l’occidental qui va se faire du fric/buzz sur le dos de ces travailleuses. On lâche une petite larme et dans 30 secondes on passe à autre chose.